La CNC demande à la CPI d’ouvrir des enquêtes sur tous les crimes commis en RDC

La CNC demande à la CPI d’ouvrir des enquêtes sur tous les crimes commis en RDC

LIBRES-PROPOS. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) demande à la Cour Pénale Internationale (CPI) d’ouvrir des enquêtes sur tous les crimes en République Démocratique du Congo en incluant les crimes du pouvoir de Félix Tshilombo Tshisekedi. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) demande à la Cour Pénale Internationale (CPI) de ne pas tomber dans le ridicule piège d’une justice sélective et inefficace que vient de lui tendre le pouvoir illégitime de Félix Tshilombo Tshisekedi. La CPI se doit d’ouvrir des enquêtes sur tous les crimes commis en République Démocratique du Congo (RDC), sans se concentrer seulement sur les crimes commis à l’Est du pays depuis 2022. La CPI, pour être crédible aux yeux de Congolais, doit mener aussi des enquêtes sur les crimes commis au vu et au su de tout le monde par le pouvoir de Félix Tshilombo Tshisekedi. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) appelle toutes les forces vives compétentes à préparer des dossiers pour la CPI avec elle.  La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) a pris acte de la déclaration officielle de Mr Karim Khan, Procureur de la CPI,  de réactiver les enquêtes de la CPI en République démocratique du Congo, notamment sur les présumés crimes relevant du statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022, à la demande des autorités de la RDC. La CNC est informée que Cette décision intervient à la demande des autorités de Kinshasa qui avait officiellement saisi la CPI, le 23 mai 2023, afin d’enquêter sur des présumés crimes commis depuis le 1er janvier 2022 dans la province du Nord-Kivu, située dans l’est du pays. La CNC  note bien la déclaration du Procureur de la CPI qui a déclaré : « Nos enquêtes dans la province du Nord-Kivu ne se limiteront pas à des parties au conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques. Au contraire, mon Bureau examinera de manière globale, indépendante, et impartiale la responsabilité de tous les auteurs présumés ayant commis des crimes relevant du Statut de Rome« . La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) appelle l’attention du Procureur de la CPI sur le piège d’oublier tous les crimes contre l’humanité commis par le pouvoir de Félix Tshilombo Tshisekedi qui relèvent des crimes contre l’humanité prévus dans le statut de Rome. Pour ne citer que quelques uns, les massacres des Wazalendo à l’Est de la RDC, des disciples de Bundu dia Kongo à Kinshasa, les massacres de la Prison de Makala à Kinshasa, y compris  plusieurs massacres dans le grand Katanga. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) et d’autres forces vives congolaises compétentes vont saisir la CPI pour des crimes commis par le pouvoir de Félix Tshilombo Tshisekedi, notamment par ses milices, l’ANR et la DEMIAP La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) est très engagée pour la justice en République Démocratique du Congo. Il est inacceptable de laisser Félix Tshilombo Tshisekedi, l’UDPS et l’Union sacrée satanique installer une machine à tuer tous les Congolais qui élèveraient la voix pour s’opposer à ce régime barbare, voleur, pilleur et le plus corrompu au monde aujourd’hui. Tous les criminels de ce pouvoir vont se retrouver bientôt aussi à la CPI, car la machine de la CNC est en marche. La CNC va mettre fin à ce  pouvoir criminel et terroriste qui s’est installé à la tête de la République Démocratique du Congo. Le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée diabolique, qui a décidé d’utiliser des méthodes terroristes des massacres et crimes contre l’humanité pour rester par défi au pouvoir jusqu’au retour de Jésus-Christ, va tomber bientôt dans son propre piège. La CNC mobilise toutes les forces vives congolaises pour l’application de l’article 64 de la Constitution. Avec la CNC, nous allons bientôt vaincre tous les ennemis du Peuple Congolais. Ainsi fait à Kinshasa, le 23 octobre 2024 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo  Isidore EKOFO LOKENYO Le Porte-parole

Congo : Sassou, Collinet, Mokoki et Cie pointés du doigt dans divers crimes

Congo : Sassou, Collinet, Mokoki et Cie pointés du doigt dans divers crimes

TRIBUNE. Rien d’excessif ne transparaît dans l’intitulé de notre article si l’on essayait d’égrener le chapelet de maux que font subir les gouvernants congolais aux populations. On ne peut pas dire que la misère et la précarité qui sévissent au Congo Brazzaville, couplées à l’offre sanitaire désastreuse sont moins que des crimes, puisqu’elles mettent en péril la vie des citoyens. Beaucoup de Congolais meurent par manque de soins appropriés et du fait d’une paupérisation voulue et entretenue par le gouvernement Makosso et qui s’est exacerbée depuis bientôt cinq ans. Le venin de cette paupérisation a gagné toutes les structures de l’État, et ceux qui sont à la tête de ces structures s’accommodent allègrement de la mal gouvernance sans qu’ils en soient offusqués. Gérer une institution publique comme une épicerie familiale est devenu une habitude qui a élu domicile dans le logiciel mental de ces responsables. Ils se sont fourvoyés dans une inconscience notoire. Il va sans dire que le premier palier des crimes d’État est l’absence de structures adéquates de santé. La prise en charge médicale laisse à désirer. Que d’injustices! Les mieux nantis se font soigner à l’Étranger tandis que les pauvres sont voués à la mort. Les riches du Congo dont la fortune procède de détournements de deniers publics, peuvent se payer sans hésiter les services sanitaires de haut standing. On les connaît, ces voleurs et criminels de la république. Il suffit d’arpenter les rues et avenues de deux grandes villes pour se rendre compte à quel point fleurissent les villas. Dans les quartiers populaires où logent les citoyens lambda, plusieurs maisons s’écroulent du fait des inondations, mais sans faire sourciller. Faute de voirie, les caniveaux débordent. Les marigots communément appelés madukutsékélé, charrient les eaux remplies de détritus de toutes sortes. Le péril fécal en ajoute au manque d’hygiène, et les maladies entraînent de nombreux citoyens vers la mort. L’absence d’assainissement est un autre crime perpétré par M. Sassou et son gouvernement. Les malades qui s’adressent au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB) n’ont pas beaucoup de chance d’en sortir vivants. Pour cause, la gestion peu orthodoxe et le délabrement total de cette structure, en dehors de l’imagerie qui a été changée, ne rassurent pas. Il manque de tout dans cet hôpital : plateaux techniques fiables, matériel, réactifs, médicaments, ascenseurs, eau potable, sanitaires, etc. Le scandale de fin d’année s’est déroulé la semaine dernière où 90% du CHUB était plongé dans le noir du 20 au 22 décembre, Cela n’a choqué personne, ni les plus hautes autorités. Cela ne nous étonne pas, elles ont leur avion médicalisé prêt à décoller au moindre toussotement de l’une d’entre elles. Elles ne peuvent pas apporter de l’assistance aux citoyens malades.; c’est clair, une non assistance à personne en danger. Cela s’assimile ni plus ni moins à un crime en bande organisée. MM. Sassou, Collinet et Mokoki devraient répondre d’avoir nommé le retraité Alexis Raoul Thierry Gombet, directeur général du CHUB qui n’a pu organiser le service d’urgence du CHUB qu’il a dirigé pendant des années comme révélé au parlement. Pourquoi continuer à garder quelqu’un à la tête du CHUB alors que les services de sécurité, les syndicalistes, les médecins, les enquêtes parlementaires alertent sur l’incompétence et les détournements de fonds par ce dernier ? Malgré les aides et la subvention d’un milliard huit cents millions de fcfa par trimestre qu’il reçoit de l’État, ce directeur général n’arrive pas à payer, ni réactifs, ni médicaments pour soulager les malades. Pire, il attribue des marchés de gré à gré alors que cela est prohibé; il rémunère plus des membres de son cabinet qu’il a recruté que les médecins. La complaisance ou le silence des gouvernants au plus haut sommet est complice, digne de la mafia ou du crime. Parlant de crime, il sied de dire qu’il est devenu organique au Congo. Il s’apparente à un régal pour lesdits gouvernants qui ne se méprennent aucunement de porter le couteau à la gorge des citoyens, prêts à leur tailler la carotide. Au CHU, les morts se comptent chaque jour. Ils sont devenus des trophées de la chasse macabre à laquelle se livreraient MM. Sassou, Collinet et Mokoki. Plus il y a de morts, certainement, mieux ils se portent. Les hôpitaux du Congo sont devenus des mouroirs. Les gouvernants ne s’en offusquent pas. Tels des charognards, ils seraient à l’affût du moindre corps que les services sanitaires démunis envoient dans la chambre mortuaire. De même dans les grandes villes, comme nous l’avons souligné plus haut, malgré les cours d’eau et les moyens financiers injectés pour les grands travaux, des canalisations n’ont pas été construites pour évacuer les eaux usées. Jean Jacques Bouya, Rodrigues Ngouonimba, Gilbert Mokoki, Anatole Collinet Makosso et Denis Sassou Nguesso interrogent. Peut-on dire que la franc-maçonnerie à laquelle ils ont adhéré les rend aveugles et insouciants ou insensible devant la misère des populations ? Pourtant, les grands-maîtres des Loges maçonniques que nous avons rencontrés au cours de nos enquêtes en France, en Angleterre et récemment au Moyen Orient nous ont avoué que l’objet de la FM est l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la gestion honnête de la cité. Si c’est cela, alors, le directeur général du CHUB, les gouvernants congolais ne sont ni Chrétiens ni Franc-maçons mais plutôt des syncrétistes. Ils ont trahi le serment. Par ailleurs, les articles 8, 36, 95 210, 211 de la constitution du 25 octobre 2015, la Loi n° 009/88 du 23/05/88 instituant un code de Santé, les décrets n° 84-290 du 26 mars 1984 portant création du conseil national de la santé et du développement social, le décret n° 2009-312 du 13 octobre 2009 relatif aux attributions du ministère de la santé et de la population, le décret n°2018-268 du 2 juillet 2018 portant organisation du ministère de la santé et de la population, culpabilisent les responsables politiques, administratifs et certains médecins. L’article 95 renforce cette position : « … La responsabilité pénale du Président de la République peut être engagée en cas de

Le Kenya va enquêter sur les crimes de l’armée britannique sur son sol

Une enquête va être ouverte concernant les activités des unités britanniques s’exerçant au Kenya. Plusieurs plaintes ont été émises par des habitants contre les militaires ces dernières années, dont une pour meurtre. Le Kenya prend le taureau par les cornes. Après que plusieurs plaintes ont été déposées par des habitants, une enquête va être ouverte à l’encontre de l’unité d’entraînement de l’armée britannique (BATUK), comme l’a annoncé la commission de défense de l’Assemblée nationale kenyane. Les militaires britanniques sont notamment soupçonnés d’avoir assassiné une femme kenyane, Agnes Wanjiru, dans la région de Nanyuki, en 2012. La famille de la victime réclame justice depuis de nombreuses années, a déclaré à RT Anthony TheuriWambui, vice-président de l’Assemblée du comté de Laikipia… Lire la suite sur Sputniknews

Kigali : masquer les crimes par la vitrine du sport

Kigali : masquer les crimes par la vitrine du sport

OPINION. Le sport dont le football est une chose trop sérieuse pour qu’il soit laissé au seul monde sportif. Il est devenu une superstructure idéologique qui reproduit les rapports de domination propres au capitalisme sauvage. Honni qui pense que le sport est apolitique! Le sport a un effet politique massif de diversion, d’illusion et d’abrutissement des masses populaires. Il redouble leur aliénation et pire que cela, il lui arrive parfois d’entrer en collusion avec des organisations qui sèment mort et violence un peu partout dans le monde. Aujourd’hui le sport revêt bien souvent les ors du capitalisme et de ce fait, pour monter les enchères en faveur de sa publicité, il se sent obligé de s’allier avec des puissances financières douteuses ou encore avec des pays dont l’enrichissement va de pair avec le sang humain de millions de morts. Le Rwanda flirte à coup de millions de dollars avec des grands clubs de football (PSG, Arsenal) pour soigner son image entachée de sang. Dans beaucoup de cas ( pas tous heureusement), le sport est entré ces dernières décennies dans le cercle privilégié des usines à fric et des paradis fiscaux les plus fructueux. Il possède son marché, cote des athlètes en bourse et entretient ses circuits financiers en vue d’accumuler des profits colossaux sans la moindre considération éthique. Un angle d’approche pour comprendre la décision de la FIFA d’organiser son 73 e Congrès à Kigali demain jeudi 16 Mars 2023 malgré toute la clameur suscitée partout dans le monde pour son agression au Congo et des millions de morts à son actif. Imaginez-vous la FIFA en train d’organiser cette semaine son congrès à Moscou, la capitale de ce pays qui a envahi l’Ukraine??? Certainement non! Pourtant devant le Rwanda commettant le même crime, la FIFA s’est inclinée de par cette logique mercantiliste, quel qu’en soit le prix à faire payer à des millions de victimes congolaises. Et comble de tout, il est annoncé que la délégation de la Fédération Congolaise de Football (FECOFA) y est attendue. Vous l’aurez compris, le sport constitue un sujet éminemment politique. Et la lutte contre son idéologie de “divertir pour dominer” imposée par les puissants n’est donc plus marginale ou périphérique. Elle est au contraire consubstantielle du mouvement d’émancipation pour un Congo nouveau. Par Germain Nzinga

RDC : Préalables pour que la réconciliation soit effective…

RDC : Préalables pour que la réconciliation soit effective…

TRIBUNE. Le thème des béatitudes de ce 4e dimanche met en exergue entre autres, la place des artisans de la paix. “ Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu “(Mt 5, 9). Ceux qui dédient leur vie à construire la paix en eux-mêmes et autour d’eux atteignent le pic du bonheur, se hissent au sommet de la perfection chrétienne jusqu’au point d’acquérir dignement le statut d’enfants de Dieu. Pour revenir sur l’histoire récente de la République Démocratique du Congo, cette paix et réconciliation ne peuvent être opérationnelles qu’à certaines conditions préalables. Toute réconciliation prônée en RDC ne peut être authentique que si elle est prise à sa juste mesure, notamment comme l’ultime étape après le strict respect de quatre prérequis : 1. Le Courage de “Fouiner” dans le Passé de crimes commis au Congo. Le courage de fouiner dans le passé des nombreux crimes politiques et économiques qui ont endeuillé leur peuple et d’identifier les responsables internes et extérieurs. Le peuple a le droit de connaître la vérité sur le passé, sans compromis. Ce droit ne doit faire l’objet d’aucune transaction ni d’aucun marchandage. Cette démarche aide les populations à identifier les causes profondes du conflit en vue de s’approprier leur histoire collective et de prévenir de nouvelles sources de crise. 2. La Poursuite et la Répression Pénale des Auteurs de ces Crimes. Les enquêtes menées pour identifier les auteurs des crimes doivent en fin de compte poursuivre et punir les personnes responsables de ces violations. Laisser impunis les auteurs des crimes est une menace directe et réelle à la paix et à la stabilité d’un pays. 3. Les Mécanismes de Réparation ou les Droits de victimes à la réparation. L’Etat a l’obligation de faire réparer les torts causés aux victimes. Ce pilier englobe l’ensemble de mesures de réparation et d’indemnisation des victimes qui doivent en être les principaux bénéficiaires 4. Réforme des institutions pour éviter de nouvelles crises et/ou Droit des victimes aux Garanties de non Répétition. L’Etat doit revoir le fonctionnement de ses propres institutions en vue d’éviter une nouvelle crise. Ce volet permet de rétablir la confiance de la population dans les institutions publiques. Il vise aussi à créer toute une culture de respect des droits de l’homme. Ici l’Etat peut modifier des lois ou des organes étatiques qui ont facilité la commission de violations de droits de l’homme. Il peut également mettre en place des systèmes de contrôle et de vérification pour certains postes au sein de la fonction publique pour empêcher la récidive. Le coupole Vérité et Réconciliation, pour se rendre possible, doit commencer par établir les faits sur les circonstances de crimes commis, identifier les responsabilités individuelles et institutionnelles, exiger le processus pénal sur les violations de droits de l’homme et la réparation de elles-ci au grand bénéfice des victimes. Il n’existe guère d’autres voies chrétiennes et citoyennes pour y arriver. Par Germain Nzinga

Centrafrique. Fatou Bensouda,Procureur de la CPI : « mon Bureau continue d’enquêter sur tous les crimes présumés, quels qu’en soient les auteurs »

Centrafrique. Fatou Bensouda,Procureur de la CPI : « mon Bureau continue d’enquêter sur tous les crimes présumés, quels qu’en soient les auteurs »

Ci-dessous, la déclaration du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda lors d’un point presse tenu récemment en République centrafricaine. Mesdames et messieurs, bonjour. Merci pour votre présence à ce point presse alors que ma visite de deux jours dans le pays touche à sa fin. Avant de passer à vos questions, permettez-moi de dire quelques mots. Tout d’abord, je tiens à rappeler au peuple de la Centrafrique (« RCA ») que mon Bureau continue d’enquêter, en toute indépendance et objectivité, sur les actes commis par toutes les parties au conflit, et en particulier sur les comportements allégués des Anti-balaka et de la Séléka. C’est la troisième fois que j’ai l’honneur de me rendre en visite officielle en République centrafricaine en ma qualité de Procureur de la CPI, et je suis ravie d’être de retour dans la capitale. Depuis ma dernière visite en RCA en mars 2018, nos enquêtes ont énormément progressé, avec un certain nombre d’évolutions importantes. Je voudrais profiter de l’occasion pour adresser mes sincères remerciements au peuple et au Gouvernement de la RCA pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé, ainsi qu’à ma délégation, à l’occasion de cette visite.  Je suis également reconnaissante pour le soutien logistique et les dispositions en matière de sécurité qui ont été déployés à cette occasion. L’objectif de ma visite était double : d’une part tenir les autorités au courant de l’état d’avancement de mes enquêtes portant sur l’ensemble des crimes présumés, et d’autre part, informer Son Excellence le Président Faustin-Archange Touadéra de l’ouverture prochaine du procès contre les accusés, MM. Alfred Yekatom et Patrice‑Édouard Ngaïssona, qui est prévue pour le 9 février 2021. J’ai remercié le Président et les autorités de la RCA pour l’aide qu’ils continuent de nous apporter à l’approche de la date du procès, et je leur suis reconnaissante de leur engagement renouvelé alors que nous jetons les bases d’une collaboration pérenne. Outre des échanges constructifs avec Son Excellence Monsieur le Président de la République, j’ai également eu l’occasion d’informer le Premier Ministre, ainsi que la Ministre de la défense nationale et de la reconstruction de l’armée et le Ministre de l’intérieur chargé de la sécurité publique, au cours d’une série d’entretiens importants et fructueux. Alors que mon Bureau poursuit ses préparatifs en vue du procès, il est important de souligner le concours décisif apporté jusqu’à présent par le Gouvernement centrafricain et son engagement renouvelé à faire en sorte que justice soit rendue aux victimes des crimes passés. Une telle coopération est cruciale pour la poursuite de notre travail en vue de faire toute la lumière sur ce qu’il s’est passé en RCA, au moment où la CPI et les autorités judiciaires nationales cherchent à traduire en justice les auteurs d’atrocités commises dans le pays, quelle que soit la partie au conflit dans laquelle ils se trouvent. Nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre sur cette voie dans notre lutte contre l’impunité. Bien que les audiences des procès se tenant à la Cour pénale internationale soient ouvertes au public, comme je l’ai dit précédemment, nos activités en cours en matière d’enquêtes sont confidentielles. Il m’est donc impossible de discuter publiquement des détails de ces activités. Nous pouvons néanmoins vous assurer que nos enquêtes se poursuivent, que des progrès considérables ont été réalisés et que les résultats seront rendus publics en temps voulu. Mon Bureau reste déterminé à rendre justice aux victimes d’atrocités en RCA, et nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre collaboration avec les autorités dans cet objectif.