Le Crédit Agricole du Maroc et Tamwilcom signent un accord en vue de soutenir l’innovation financière et agricole

Structurer et renforcer davantage la coopération entre les deux institutions dans le but d’encourager le développement des startups Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) et Tamwilcom unissent leurs forces pour soutenir l’innovation dans les secteurs de la Fintech et de l’Agritech. Une convention-cadre de partenariat a été signée à cet effet, lundi 14 avril, entre l’institution financière publique et la banque agricole, en marge de la troisième édition du plus grand Salon Tech et Starup en Afrique (GITEX Africa), à Marrakech. L’accord conclu prévoit de renforcer la collaboration entre les deux parties signataires en vue de « mutualiser leurs efforts et favoriser l’émergence et la croissance de startups qui contribuent à la transformation digitale du secteur financier et à l’essor de l’agriculture innovante au Maroc », ont indiqué les deux institutions. A travers cette convention, le Crédit Agricole du Maroc – qui accompagne l’agriculture marocaine depuis 6 décennies- souhaite créer un environnement favorable à l’émergence de solutions novatrices. Des solutions qui, selon Mohammed Fikrat, président du Directoire du Crédit Agricole du Maroc, «profiteront à l’ensemble de l’écosystème et favoriseront l’émergence d’une agriculture moderne et inclusive, ainsi que d’un secteur financier plus agile et accessible». Il a également précisé que la banque universelle, investie d’une mission de service public, fera appel à sa connaissance du terrain, à son réseau et à son expertise financière pour accompagner cette dynamique. La collaboration entre les deux institutions contribuera à la modernisation de l’économie marocaine, a pour sa part affirmé le directeur général de Tamwilcom, Hicham Zanati Serghini. Pour ce dirigeant de cette institution créditrice des entreprises, qui mobilise avec ses partenaires du secteur financier les moyens nécessaires pour faire face aux déficits de financement des entreprises marocaines, la signature de ce partenariat est fondamentale pour le développement de l’innovation dans les domaines de la Fintech et de l’Agritech au Maroc. En conjuguant leurs expertises et leurs réseaux respectifs, Hicham Zanati Serghini explique que leurs deux institutions seront en mesure d’offrir un accompagnement et des solutions de financement adaptés aux besoins spécifiques des startups à fort potentiel. Enfin, le Crédit Agricole du Maroc et Tamwilcom ont assuré qu’ils s’investiront avec leurs partenaires dans la réussite de projets innovants, soulignant que la convention qui les lie fait écho à la volonté partagée de dynamiser l’écosystème de l’innovation au Maroc en offrant un cadre de soutien technique et financier en phase avec les spécificités de l’innovation technologique des startups de la Fintech et de l’Agritech. Ce qui participera à moderniser et à rendre plus compétitifs ces deux secteurs vitaux pour l’économie nationale. Le Gitex ferme ses portes ce mercredi 16 avril. Alain bouithy
Crédit Agricole du Maroc réunit experts et partenaires pour échanger sur les enjeux majeurs de la cybersécurité

Crédit Agricole du Maroc a organisé récemment un événement autour de la thématique de la cybersécurité dans le domaine bancaire au profit de ses collaborateurs et de ses partenaires stratégiques avec la participation d’experts renommés dans le domaine. « Cette initiative visait à échanger sur les enjeux clés liés à la sécurité du numérique et à partager les meilleures pratiques pour lutter contre les menaces cybernétiques croissantes auxquelles sont confrontées les institutions financières », a indiqué le Groupe dans un communiqué Des membres du Conseil de Surveillance du Groupe, ainsi que de représentants de la Direction générale de la Sécurité des Systèmes d’Information, relevant de l’Administration de Défense Nationale, de Bank Al Maghrib et de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), ont pris part à cette rencontre qui « a permis de consolider les relations avec les acteurs de cet écosystème », a souligné la même source. Cette initiative a également permis de « renforcer la culture de la sécurité au sein du Groupe tout enstimulant l’innovation pour anticiper les menaces futures et en soulignant l’importance capitale de la cybersécurité pour l’avenir du secteur bancaire », a précisé le groupe dans son communiqué. Elle a donné aux participants une vision approfondie du socle réglementaire et de la stratégie nationale relative à la cybersécurité et leur a permis de s’informer sur les dernières tendances en matière, de découvrir des solutions innovantes et d’échanger sur les défis actuels pour la protection des données de nos clients, -t-il poursuivi. Il est à noter que des experts reconnus, notamment des consultants en cybersécurité, des entrepreneurs et des professionnels de la technologie, ont présenté des analyses approfondies sur des sujets tels que la protection des données sensibles, la gestion des risques cyber et les meilleures stratégies pour prévenir, détecter et réagir aux attaques cybernétiques. Pour le président du Groupe Crédit Agricole du Maroc, Mohammed FIKRAT, « cet événement souligne notre engagement à être alignés aux bonnes pratiques de cybersécurité du secteur bancaire, non seulement pour protéger les données de nos clients, mais aussi pour participer activement à la construction d’un écosystème numérique sécurisé ». Il a à cette occasion rappelé que la cybersécurité est une priorité stratégique pour le Groupe, assurant que l’institution qu’il dirige est heureuse « de pouvoir échanger avec les meilleurs experts du secteur afin de mieux comprendre les enjeux et d’enrichir notre approche ». Soulignons enfin que la présence des dirigeants et collaborateurs du Groupe, de ses partenaires, ainsi que les diverses interventions ont permis de consolider la vision partagée d’une sécurité numérique renforcée. La banque a également mis en avant son ambition de continuer à développer des solutions digitales innovantes tout en restant agile face aux nouvelles menaces. Martin KAm
Usage licite du cannabis: Crédit Agricole du Maroc organise un séminaire d’échange autour de la réglementation

COMMUNICATION. Dans le cadre de son accompagnement permanent au secteur agricole et aux différentes filières de production, le Crédit Agricole du Maroc a organisé, jeudi 13 juin courant, un séminaire d’échange autour de la réglementation des activités relatives à l’usage licite du cannabis. Cet événement, auquel ont été conviés l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) et plusieurs opérateurs de l’écosystème de valorisation du cannabis, a permis d’enrichir les débats sur cette question et a été l’occasion d’échanger autour des différents aspects liés à la réglementation régissant cette activité ainsi que l’accompagnement financier proposé par la Banque pour les différents acteurs de la filière. Il a permis de mettre en exergue l’impact positif de la réglementation sur les revenus des agriculteurs et les opportunités que cela présente en termes de création de valeur ajoutée pour les provinces concernées par cette culture. L’ANRAC a ainsi exposé les principales dispositions règlementaires et procédurale concernant la filière du cannabis, sur les différents usages légaux du cannabis au Maroc et sur les missions de l’Agence en matière de réglementation, d’accompagnement des agriculteurs et des opérateurs et de développement et promotion de cette filière. Le CAM a affirmé sa volonté d’accompagner les investissements de valorisation dans les zones autorisées à cultiver, produire et exploiter le cannabis et ce à travers l’ensemble de ses structures (Banque et filiales) et la mobilisation de son réseau de distribution dans les régions concernées pour, d’une part, appuyer le déploiement de cet ambitieux projet de mise en valeur régionale et accompagner les opérateurs dans la réalisation de leurs projets d’investissements et d’autre part, promouvoir l’inclusion financière des populations de ces zones. M. Fikrat, Président du Directoire du CAM a déclaré « nous sommes fiers de pouvoir accompagner ce projet structurant pour les régions connues pour la culture du cannabis. Nous mettons notre expertise financière et technique dans le domaine agricole au service de ce projet national impactant qu’est le développement d’une filière créatrice de valeur aussi bien pour les agriculteurs et les opérateurs concernés que pour les zones de culture qui connaîtront, sans nul doute, une refonte de leur modèle économique et un développement socioéconomique de leurs territoires. Ceci s’inscrit en droite ligne avec notre ambition de développer davantage notre engagement citoyen à travers ce genre d’initiatives au service de nos partenaires du secteur agricole et rural ».
Crédit Agricole du Maroc et Visa lancent « CAM Pay », la solution innovante de paiement mobile

Visa, leader mondial des paiements numériques, et le Crédit Agricole du Maroc s’associent pour offrir à leurs clients une expérience de paiement innovante, rapide et sécurisée en digitalisant les cartes de paiement Visa via la solution mobile CAM Pay de la banque. Ainsi, grâce à cette solution de paiement mobile, les porteurs de cartes bancaires Crédit Agricole du Maroc / Visa pourront désormais numériser leurs cartes et effectuer des paiements électroniques de manière sécurisée et transparente, directement à partir de leur smartphone. Le Crédit Agricole du Maroc est la première banque au Maroc et en Afrique à lancer le service de tokenisation de toutes ses cartes de paiement, renforçant ainsi son engagement à fournir à ses clients des solutions de paiement de pointe. Avec cette innovation, le CAM vise à améliorer l’expérience client et à faciliter leurs transactions. « Nous sommes ravis de lancer ce nouveau service en partenariat avec Visa. La numérisation des cartes de paiement est une étape importante dans la transformation de l’expérience de paiement pour nos clients », a déclaré Abdelmounaim Dinia, directeur général du Crédit Agricole du Maroc. «Notre leitmotiv au quotidien est de démocratiser l’accès à la digitalisation à l’ensemble de nos clients et de favoriser l’inclusion financière via le digital ». Le lancement de ce nouveau service de paiement mobile renforce l’engagement de Visa et du Crédit Agricole du Maroc d’introduire les dernières innovations en matière de paiement au Maroc et d’encourager l’adoption de solutions de paiement numérique afin de fournir une expérience de paiement hautement qualitative à leurs clients. « Nous opérons à travers des partenariats précieux avec des acteurs clés tels que Crédit Agricole du Maroc, des partenariats qui apportent des solutions de paiement digitalisées pratiques, avancées et exceptionnelles aux consommateurs au Maroc. Cette collaboration avec le Crédit Agricole du Maroc offre une expérience de paiement rapide, sécurisée et transparente », a déclaré Sami Romdhane, directeur général de Visa International Maroc. « Le lancement de la tokenisation sur CAM Pay est un exemple concret de développement de partenariats stratégiques avec des institutions financières clés, afin d’apporter les dernières innovations en matière de paiement au marché marocain. » CAM Pay est l’une des premières solutions pour la digitalisation des paiements au Maroc et dans la région. Cette digitalisation répond à un besoin né pendant la pandémie, période durant laquelle les consommateurs ont fortement restreint l’usage de l’argent liquide; ce qui a eu, pour conséquence, l’émergence de solutions de cartes digitalisées pour satisfaire la demande des consommateurs pour des paiements rapides, pratiques et sans contact.
Appui de la BEI au Crédit Agricole du Maroc

La Banque européenne d’investissement (BEI) apporte un appui technique au Crédit Agricole du Maroc (CAM) dans l’évaluation des opportunités et des risques climatiques, ont annoncé conjointement les deux institutions bancaires. Mieux intégrer les risques climatiques dans la politique du CAM et identifier les opportunités de financement en faveur du climat. Tels sont les objectifs de cette assistance technique qui s’étalera sur 18 mois et dont le lancement a été acté lundi 12 septembre. La Banque du climat, à travers cette mission d’appui, «aidera le CAM à améliorer sa méthodologie d’évaluation des risques physiques et de transition liés au climat, ainsi qu’à mettre en place un système de reporting et de publication conforme aux meilleures pratiques internationales », ont indiqué les deux parties dans un communiqué conjoint. S’inscrivant dans le cadre du partenariat signé entre les deux institutions en septembre 2020, portant sur un financement de 200 millions d’euros au profit des entreprises marocaines dans le secteur de l’agriculture et de la bio-économie, ce nouvel appui «permettra de renforcer la capacité du CAM à mieux se préparer aux risques liés au changement climatique et à l’évolution des réglementations nationales et internationales». Comme le stipule le communiqué, « il s’agira notamment de développer des outils d’analyse du portefeuille du CAM dans une perspective de finance verte et de fournir un manuel de processus pour un système d’évaluation et de mesure des risques ». Ainsi que le relève la même source, et selon les termes de ce partenariat, «ce travail permettra de conforter l’approche du CAM en matière de transition verte et de compléter la panoplie de dispositifs existants, en particulier le Système de gestion des risques environnementaux et climatiques». Les dirigeants de la Banque européenne d’investissement et du Crédit Agricole du Maroc sont persuadés que « cette nouvelle assistance technique contribuera fortement à l’alignement du CAM avec les orientations de Bank Al Maghrib, la Banque centrale du Maroc». A ce propos, dans le but d’inciter les banques à intégrer les risques climatiques et environnementaux dans leurs stratégies, leur gouvernance et leur prise de décisions, rappelons que BAM a publié en mars 2021 une directive sur la gestion des risques financiers liés au changement climatique. «Tout le monde gagne à mieux intégrer le risque climatique, à la fois sur le plan financier mais aussi en termes d’opportunités de marché», a affirmé Barone, représentante de la BEI au Maroc, soulignant que cet appui concrétise la feuille de route du Groupe BEI dans son rôle de Banque du climat en faveur du Royaume du Maroc. «Nous traversons une période cruciale pour remédier au changement climatique et agir concrètement afin de bâtir des modèles durables et sobres en carbone. Le secteur financier fait partie de la solution. A ce titre, le CAM joue un rôle moteur et nous sommes ravis d’apporter notre expertise, comme Banque du climat, pour appuyer ses efforts», a-t-elle soutenu. «En tant que leader dans le financement de l’agriculture, fortement engagé dans le développement durable, il en va de notre responsabilité d’accompagner au mieux nos clients dans l’adaptation au changement climatique tout en renforçant les moyens de gestion et d’atténuation de ce risque », a pour sa part estimé le président du Directoire du Crédit Agricole du Maroc, Noureddine Boutayeb. Ce dernier rappelle que «la dérive climatique est déjà en cours au Maroc qui connaît cette année une sécheresse historique. Le secteur agricole est directement impacté par cette rareté de la ressource hydrique dont il est le principal utilisateur». Face à cette situation, la Banque du climat qu’est la BEI «dispose d’une expertise sérieuse sur ce sujet et est donc le partenaire idéal pour poursuivre et approfondir les réalisations du CAM en matière de transition verte», a estimé Noureddine Boutayeb. Il est important de noter que le lancement de l’assistance technique évoqué plus haut fait également suite à un atelier d’échange des bonnes pratiques organisé en 2021 et qui avait permis aux équipes de la BEI de partager l’approche de la Banque du climat en la matière. Partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans, la BEI finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Dans le cadre de sa stratégie pour le climat – alignée sur les Accords de Paris-, le Groupe BEI prévoit d’augmenter les financements verts à 50% dans tous les projets de la Banque ainsi qu’à mobiliser 1 milliard d’euros pour la durabilité climatique et environnementale d’ici 2030. Alain Bouithy
Tariq Sijilmassi: Tasbiq Addaman Al Ijtimaii participera à la généralisation de la couverture sociale auprès de la population agricole

Le Crédit Agricole du Maroc (GCAM) met en œuvre tous les moyens et ressources nécessaires à la réussite de la généralisation de l’AMO (assurance maladie obligatoire) aux agriculteurs, a affirmé le président du Directoire du Groupe, Tariq Sijilmassi. «Nous sommes pleinement inscrits dans ce chantier pour lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné une importance capitale et qui a été érigé au rang des priorités nationales », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la MAP. «Pour cela, nous déployons une offre unique et innovante qui répond parfaitement aux attentes et contraintes des agriculteurs et facilite leur inscription à l’assurance maladie obligatoire », a fait savoir Tariq Sijilmassi. Le président du Directoire du Groupe fait allusion au nouveau produit bancaire dénommé « Tasbiq Addaman Al Ijtimaii », une avance que le Groupe octroie à l’agriculteur pour le paiement de la cotisation CNSS. Grâce à ce produit, octroyé aux clients du Crédit Agricole du Maroc après acceptation du dossier par les instances compétentes du Groupe, « la banque garantit les prélèvements mensuels de la CNSS sur le compte professionnel de l’agriculteur pour une durée de trois ans, même en cas d’absence ou d’insuffisance de provisions», a expliqué Tariq Sijilmassi. Pour lui, il ne fait aucun doute que «Tasbiq Addaman Al Ijtimaii est un excellent moyen d’encourager l’agriculteur, qui serait dans l’incapacité de payer les cotisations mensuelles requises ou qui appréhende de le faire ou encore qui y voit un frein à l’accès au régime, à adhérer à la couverture sociale et à profiter des prestations dans l’attente de ses remboursements ». Tariq Sijilmassi est persuadé que « ce sera sans aucun doute un levier de taille qui participera grandement à la généralisation de la couverture sociale auprès de la population agricole et facilitera l’atteinte des objectifs nationaux fixés pour ce volet ». Afin d’accompagner efficacement cette opération d’envergure, rappelons que le Crédit Agricole du Maroc met désormais à la disposition de l’agriculteur deux comptes distincts et complètement étanches pour ce dernier. Dans un communiqué publié récemment, le GCAM précise que le premier est un compte professionnel baptisé «Hssab Al Ard» lié à son exploitation agricole et à son activité professionnelle et dont l’identification sera basée sur le nouveau Registre national agricole (RNA). Baptisé «Hssab Dar», le deuxième compte est quant à lui personnel et permet à ce dernier de gérer ses besoins personnels et familiaux. Au cours du même entretien, le patron du Crédit Agricole du Maroc est tout naturellement revenu sur ce point, estimant que la relation de proximité de la banque, construite au fil du temps, « permet aujourd’hui de comprendre parfaitement l’environnement dans lequel évolue l’agriculteur, les contraintes auxquelles il peut faire face, ses besoins ainsi que ceux de sa famille… et de lui proposer, en conséquence, des solutions novatrices qui peuvent l’aider à mieux appréhender et gérer ses activités aussi bien professionnelles que personnelles ». Selon lui « jusque-là, l’agriculteur ne faisait aucune distinction entre les dépenses et recettes liées à sa condition de professionnel du secteur agricole et celles en rapport avec son foyer, donc relevant plus de dépenses personnelles, ce qui ne manquait pas de créer de la confusion dans la gestion qu’il faisait de son compte bancaire ». C’est ainsi qu’« aujourd’hui, nous adoptons une nouvelle façon de faire qui permet de scinder et distinguer clairement les deux volets. Désormais, nous proposons une approche spécifique considérant l’agriculteur, d’un côté, comme un particulier avec des besoins personnels, et d’un autre comme un professionnel auquel nous offrons notre expertise historique en matière d’agriculture et notre accompagnement à travers des produits dédiés », a expliqué Tariq Sijilmassi. Ainsi qu’il le fait remarquer dans cet entretien, « cette nouvelle approche, qui repense totalement la relation bancaire avec l’agriculteur, laquelle devient donc double, se base sur la création d’un compte personnel gratuit « Hssab Dar » en plus du compte professionnel de l’agriculteur, pour couvrir l’ensemble de ses besoins personnels. Ses projets de financement agricoles et toutes les actions liées à son exploitation et à son activité agricole restent quant à eux adossés à son compte professionnel « Hssab El Ard » ». A titre de rappel, le Groupe a été partie prenante, depuis le lancement de cette opération, auprès des acteurs concernés. A savoir : le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime du Développement rural et des Eaux et Forêts et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Grâce à sa couverture territoriale étendue et à son réseau d’agences mobiles, le crédit Agricole du Maroc œuvre, avec le ministère de l’Agriculture et la CNSS, à la sensibilisation de la population cible à travers des campagnes de communication de proximité, a affirmé Tariq Sijilmassi. Alain Bouithy
Le Crédit Agricole du Maroc repense la relation avec l’agriculteur

Partenaire historique de l’agriculture et du monde rural, le Crédit Agricole du Maroc innove en lançant une nouvelle approche qui permet désormais à l’agriculteur de disposer de deux comptes distincts et étanches : un compte professionnel « Hssab Al Ard » lié à son exploitation agricole et son activité professionnelle et un autre compte personnel « Hssab Dar » pour gérer ses besoins personnels et familiaux. Alors qu’historiquement dans le monde rural et à défaut d’une structuration juridique de leurs activités professionnelles, les agriculteurs ont souvent mêlé dépenses personnelles et professionnelles, le Crédit Agricole du Maroc apporte désormais aux agriculteurs une solution inédite avec la possibilité de pouvoir bénéficier d’une distinction entre leurs besoins, revenus et dépenses personnels en tant que clients particuliers et leurs revenus et dépenses liés à leurs activités professionnelles à l’instar de la pratique dans le monde urbain. Cette nouvelle approche s’inscrit dans le cadre du soutien et l’accompagnement de la mise en place du Registre National de l’Agriculture (RNA) et du programme de généralisation de la couverture sociale au profit des agriculteurs. Ainsi, cette approche conceptualise la double relation bancaire pour les agriculteurs afin de les accompagner à la fois dans leurs activités professionnelles et dans leurs activités privées, s’appuiera sur la mise en place du RNA pour assurer une gestion spécifique et distincte des projets de financement adossés au compte professionnel de l’agriculteur tout en lui offrant l’ouverture d’un compte personnel gratuit pour couvrir l’ensemble de ses besoins personnels et familiaux. Cette nouvelle approche permet à l’agriculteur de disposer en toute quiétude de ses fonds personnels pour subvenir aux besoins de sa famille en cas de difficultés professionnelles liées à son exploitation agricole. Hssab Al Ard, le compte dédié pour gérer les besoins professionnels Grâce à l’identification du numéro unique octroyé dans le cadre de la mise en oeuvre du Registre National Agricole, l’agriculteur bénéficiera d’un compte courant permettant, en opération au crédit du compte, les déblocages des crédits, les recettes de l’exploitation, les subventions FDA, les autres Incitations financières de l’Etat, les indemnisations issues des produits d’assurances MAMDA (Assurance Multirisque Climatique, Assurance Arboricole et Assurance Mortalité de bétail….). Au débit de ce compte, seront portées les dépenses diverses de l’exploitation, les redevances d’eau d’irrigation, le remboursement des crédits ainsi que les cotisations de l’AMO en faveur de la CNSS. Ce compte professionnel fonctionnera comme le compte des entreprises selon les tarifications en vigueur pour les différentes opérations. Hssab Dar, un compte personnel gratuit pour gérer les besoins personnels Identifié par le numéro de la CNIE, l’agriculteur pourra disposer d’un compte chèque lui permettant de gérer ses revenus et dépenses personnels et familiaux et comptera comme opérations au crédit son épargne, le produit de sa retraite, les virements divers à son bénéfice, les recettes hors exploitation agricole. Au débit, figureront les dépenses personnelles, les remboursements crédits personnels (hors exploitation), les souscriptions aux produits de bancassurance optionnels (épargne, retraite, santé, etc). Hssab Dar est un compte personnel proposé par la banque et pour lequel aucun frais de tenue de compte ne sera facturé. Une offre multicanale pour une ouverture de compte personnel facilitée pour l’agriculteur où qu’il soit En complément du canal Agence Physique et Agence Mobile, le Crédit Agricole du Maroc démocratise l’accès à la digitalisation et offre la possibilité à l’agriculteur via l’application mobile « Hssab-e » de bénéficier de l’offre digitale dédiée à cette approche.
Couverture sociale: Le Crédit Agricole du Maroc lance Tasbiq Addaman Al-Ijtimaii

Le Crédit Agricole du Maroc se mobilise aux côtés du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts et de la Caisse nationale de sécurité sociale pour la réussite du programme de généralisation de la couverture sociale au profit des agriculteurs en lançant un produit dédié à l’AMO «Tasbiq Addaman Al-Ijtimaii » et en mettant en place un dispositif spécifique pour accompagner ce programme. L’accompagnement du Crédit Agricole du Maroc s’inscrit dans le cadre de la vision de sa Majesté le Roi Mohammed VI et vise à promouvoir l’élément humain et à améliorer les conditions de vie des agriculteurs et leurs familles dans le milieu rural. Il a pour objectif de faciliter et accompagner leur adhésion au régime de l’AMO tout en simplifiant les procédures de prélèvement des cotisations et de remboursement des prestations de l’AMO pour les agriculteurs. Cet accompagnement est décliné autour de trois principaux axes : l’échange de données, la communication et la sensibilisation des bénéficiaires et la bancarisation et l’inclusion financière. Le volet échange de données consistera à partager avec les parties prenantes les informations nécessaires concernant les agriculteurs éligibles à cette opération afin de les fiabiliser et permettre à la CNSS de pouvoir servir un maximum de bénéficiaires. S’agissant de la communication et la sensibilisation des bénéficiaires, le CAM mobilisera son large réseau d’agences Crédit Agricole du Maroc et filiales (La Fondation ARDI, Tamwil El Fellah, Al Filahi Cash et Al Akhdar Bank) ; ses agences mobiles permettant de toucher les agriculteurs basés dans les zones et régions les plus enclavées , son Centre de Relation Client ainsi que ses canaux digitaux en utilisant les différents services digitaux développés par la banque au cours de ces dernières années en particulier l’application dédiée aux agriculteurs « Imtiazat-e ». Le troisième axe, relatif à la bancarisation et à l’inclusion financière, doit faciliter la régularité des prélèvements des cotisations de l’AMO et permettre aux agriculteurs de recevoir les remboursements des prestations de la CNSS dans les meilleures conditions. Pour cela, un produit bancaire dédié nommé « Tasbiq Addaman Al-Ijtimaii » a été mis en place. Il s’agit d’une avance que le CAM accordera automatiquement à l’agriculteur à sa demande et sans aucune garantie et qui assurera les prélèvements mensuels de la CNSS sur le compte professionnel de l’agriculteur pour une durée pouvant aller jusqu’à trois ans et ce, même en cas de manque de provision. Cette disposition permet à l’agriculteur de profiter pleinement de la totalité de la couverture sociale et des prestations de l’AMO. Les remboursements de la CNSS sont servis sur le compte personnel de l’agriculteur quelle que soit la situation du compte professionnel, déduction faite des seules cotisations AMO avancées par la banque. Pour cela et afin d’accompagner efficacement cette opération d’envergure, le Crédit Agricole du Maroc repense la relation avec l’agriculteur, en mettant désormais à sa disposition deux comptes distincts et complètement étanches pour lui : un compte professionnel baptisé « Hssab Al Ard » lié à son exploitation agricole et à son activité professionnelle et dont l’identification sera basée sur le nouveau Registre National Agricole (RNA) ; un compte personnel baptisé « Hssab Dar » pour gérer ses besoins personnels et familiaux. Ils seront également déclinés en version digitale. La souscription à « Tasbiq Addaman Al-Ijtimaii » se fera dans ce cadre. Un Centre de Relation Client dédié dans une démarche pédagogique pour promouvoir et expliciter le programme de généralisation de la couverture sociale au profit des agriculteurs Enfin, le Crédit Agricole du Maroc mettra en place un dispositif renforcé d’assistance et d’accompagnement de l’agriculteur avec la mobilisation de son Centre de Relation Client dédié (CRC) dans le cadre d’une action pédagogique pour expliciter et mobiliser le plus grand nombre de bénéficiaires potentiels sur les avantages et l’intérêt de ce programme de généralisation de la couverture sociale au profit des agriculteurs. Les actions du CRC se déclineront via des actions de phoning (appels sortants) pour expliquer aux bénéficiaires éligibles le fonctionnement et les modalités, la réception d’appels entrants pour répondre aux questions des agriculteurs sur ce sujet et l’envoi de SMS VOCAUX pour communiquer aux agriculteurs le bénéfice de ce programme et les inciter à souscrire. Pour assurer la réussite du programme de généralisation de la couverture sociale au profit des agriculteurs et contribuer à en fédérer le plus grand nombre, le CAM lancera un dispositif multicanal de communication dédié et une large campagne de communication à vocation pédagogique.