Maroc/Commerce extérieur : Baisse de l’indice des valeurs unitaires à l’importation de 1,6% au troisième trimestre 2024 

Maroc/Commerce extérieur : Baisse de l’indice des valeurs unitaires à l’importation de 1,6% au troisième trimestre 2024 

L’indice des valeurs unitaires à l’importation a enregistré une baisse de 1,6% au titre du troisième trimestre 2024 par rapport au même trimestre de 2023, a annoncé récemment le Haut-commissariat au plan (HCP). « Cette évolution résulte principalement de la baisse des valeurs unitaires de l’«énergie et lubrifiants» de 13,1%, des «produits finis d’équipement industriel» de 4,0%, de l’«alimentation, boissons et tabacs» de 4,5% et des «produits bruts d’origine animale et végétale» de 7,3% », a indiqué l’institution publique dans une note d’information relative aux indices du commerce extérieur du troisième trimestre 2024. En revanche, souligne le Haut-commissariat, les indices des valeurs moyennes des «demi-produits», des «produits finis de consommation», des «produits bruts d’origine minérale» et des «produits finis d’équipement agricole» ont augmenté au cours de la même période respectivement de 7,4%, 3,3%, 0,8% et 2,3% atténuant ainsi la baisse de l’indice global des importations. S’agissant de l’indice des valeurs unitaires à l’exportation, le HCP annnonce qu’il a connu une hausse de 0,5% au cours du troisième trimestre de 2024 par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente. Selon les explications de l’institution, cette augmentation s’explique essentiellement par la hausse des valeurs unitaires des «demi-produits» de 7,2% et de l’«énergie et lubrifiants» de 3,3%. En outre, il ressort des données que cet indice a baissé dans l’«alimentation, boissons et tabacs» de 4,8%, les «produits bruts d’origine minérale» de 12,5%, les «produits finis d’équipement industriel» de 2,2%, les «produits finis de consommation» de 0,5%, les «produits bruts d’origine animale et végétale» de 11,2% et les «produits finis d’équipement agricole» de 11,0%, peut-on lire. Martin Kam  

Le commerce extérieur de la Chine en hausse de 5% en 2024

Le commerce extérieur de la Chine en hausse de 5% en 2024

Le total des importations et des exportations de marchandises de la Chine a enregistré une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente en termes de yuans en 2024, selon des données officielles publiées lundi. En 2024, le commerce extérieur du pays a ainsi atteint 43.850 milliards de yuans (environ 6.100 milliards de dollars), d’après les chiffres de l’Administration générale des douanes. Les exportations ont connu une hausse de 7,1% en glissement annuel pour atteindre 25.450 milliards de yuans l’année dernière, tandis que les importations ont augmenté de 2,3% sur un an à 18.390 milliards de yuans, selon les données. Xinhua

Maroc. Contraction significative des indices à l’importation et à l’exportation au 4ème trimestre 2023

Maroc. Contraction significative des indices à l’importation et à l’exportation au 4ème trimestre 2023

Le Haut-Commissariat au plan (HCP) vient de publier les indices du commerce extérieur (ICE) au titre du quatrième trimestre de l’année 2023, lesquels restent sur une tendance baissière observée depuis le deuxième trimestre de la même année. En effet, on peut détecter dans les données publiées recueillies par l’institution publique, chargée de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, une évolution à la baisse des indices des valeurs unitaires à l’importation et à l’exportation. Comparativement au même trimestre de l’année 2022, ces deux indices ont accusé des reculs respectifs de 9,4% et de 8,6% au titre du quatrième trimestre de l’année écoulée. Il s’agit de la troisième baisse consécutive des indices à l’importation et à l’exportation enregistrée au cours de cette même année. L’an dernier, le HCP avait fait état de la baisse des indices des valeurs unitaires à l’importation de 17,2% et à l’exportation de 18,1% au troisième trimestre et de 12,22% et 7,9% au cours du deuxième trimestre 2023. La régression de l’indice des valeurs unitaires à l’importation observée au cours du quatrième trimestre résulte principalement de la baisse des valeurs unitaires de l’«énergie et lubrifiants» de 23,6%, des «demi-produits» de 14,1% et de l’«alimentation, boissons et tabacs» de 10,7%, selon les explications du Haut-Commissariat. Cette évolution s’explique aussi par la baisse des valeurs unitaires des «produits bruts d’origine minérale» de 19,2% et des «produits bruts d’origine animale et végétale» de 17,7%, a indiqué le HCP dans sa note d’information relative aux Indices du Commerce Extérieur (ICE) du quatrième trimestre 2023. La même source fait cependant état de l’augmentation de 3,2% de l’indice des valeurs unitaires des «produits finis de consommation», ce qui a contribué à l’atténuation de la baisse de l’indice global des importations. A titre de rappel, la baisse de l’indice des valeurs unitaires à l’importation au troisième trimestre 2023 avait été liée principalement à celle des valeurs unitaires de l’«énergie et lubrifiants» (34,0%), des «demi-produits» (21,5%), de l’«alimentation, boissons et tabacs» (17,2%), des «produits bruts d’origine minérale» (66,7%), des «produits bruts d’origine animale et végétale» (22,9%) et des «produits finis d’équipement agricole» (4,2%). Sur le volet des exportations, le recul enregistré au quatrième trimestre 2023 est attribué essentiellement à la baisse des valeurs unitaires des «demi-produits» de 22%, des «produits bruts d’origine minérale» de 40,9% et des «produits finis d’équipement industriel» de 6,7%. Les données suggèrent que cette évolution s’explique aussi par la baisse des valeurs unitaires des «produits finis de consommation» de 1% et de l’«énergie et lubrifiants» de 29,3%. Il est toutefois important de noter que cet indice a augmenté dans l’«alimentation, boissons et tabacs» de 4,6% et les «produits bruts d’origine animale et végétale» de 37,4%, comme l’a relevé l’organisme public dans sa note. A titre de comparaison, la régression de l’indice des valeurs unitaires à l’exportation au troisième trimestre de 2023 avait été attribué essentiellement à la baisse des valeurs unitaires des «demi-produits» de 51,1%, des «produits bruts d’origine minérale» de 25,4% et de l’ «énergie et lubrifiants» de 27%. En revanche, cet indice a augmenté dans les «produits finis de consommation» de 4,3%, les «produits finis d’équipement industriel» de 3,8%, les «produits bruts d’origine animale et végétale» de 33,1% et les «produits finis d’équipement agricole» de 12,9%. En fin de compte, comparé au même trimestre de l’année précédente, le Haut-commissariat estime que « les indices des valeurs unitaires du commerce extérieur auront enregistré une baisse de 9,7% pour les importations et de 7,9% pour les exportations ». Alain Bouithy

Maroc: Reprise du commerce extérieur au deuxième trimestre

Maroc: Reprise du commerce extérieur au deuxième trimestre

ECONOMIE. Les exportations des biens et services, en volume, se seraient redressées de 31% en variation annuelle, au deuxième trimestre 2021, après la chute de 32,3% enregistrée au même trimestre un an auparavant, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Profitant de la reprise de la demande extérieure et d’un effet-prix à l’export haussier, les exportations des biens auraient été portées par l’amélioration des ventes extérieures de l’automobile dans ses segments construction et câblage (voitures de tourisme), de celles des industries électriques et électroniques, de l’agriculture, l’agro-alimentaire et de la pêche (crustacés et poissons frais, fruits frais, conserves de légumes), souligne l’institution publique dans son point de conjoncture du deuxième trimestre 2021. Les exportations de l’aéronautique auraient, pour leur part, montré quelques signaux de reprise, après quatre trimestres de baisses successives. L’accroissement des ventes extérieures en valeur de l’industrie chimique aurait, pour sa part, résulté de l’augmentation des prix à l’export des dérivés du phosphate, en ligne avec le renchérissement des cours mondiaux des engrais. Les importations de biens et services, en volume, se seraient, pour leur part, redressées de 26% au deuxième trimestre 2021, après cinq trimestres successifs de baisse, sans toutefois atteindre le niveau d’avant pandémie. Ce regain de dynamisme incombe à la reprise de la demande intérieure combinée à un effet de rattrapage, après la baisse de 25,7% enregistrée au même trimestre de 2020. En valeur, les importations de biens auraient, en plus, subi un renchérissement des prix à l’import, en particulier ceux des matières premières. La facture énergétique aurait plus que doublé, alimentée par la hausse des importations des gasoils et fuels, du gaz de pétrole et autres hydrocarbures dont les prix moyens à l’import auraient augmenté de plus de 65%. En revanche, celle des produits alimentaires se serait allégée, sous-tendue par le recul des achats de blé, des tourteaux et du sucre. Hors énergie et alimentation, la hausse des importations de biens aurait été attribuable à la reprise des achats des biens de consommation (voitures de tourisme et leurs pièces détachées, tissus et fils de coton, étoffes de bonneterie, vêtements confectionnés), des demi-produits (matières plastiques, produits chimiques, demi-produits en fer ou en acier), des biens d’équipement industriel (voitures utilitaires, appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et résistances, appareils électriques pour la téléphonie, moteurs à pistons et autres moteurs, fils et câbles électriques) et des produits bruts (ferraille, cuivre, fonte, fer, acier et autres minerais).

Maroc. Le déficit commercial continue de s’alléger

Maroc. Le déficit commercial continue de s’alléger

Les indicateurs du commerce extérieur ont connu une nouvelle amélioration au terme du premier trimestre de l’année 2021,selon les données publiées par l’Office des changes. A fin mars, les échanges commerciaux de marchandises se sont caractérisés par une augmentation de 12,7% des exportations à 8.720MDH plus importante que celle des importations (+3.087MDH ou +2,6%). Le déficit commercial s’est ainsi allégé de 11,2% à 5.633MDH au titre des trois premiers mois de l’année, a relevé l’Office notant que le taux de couverture s’est établi à 63,4%, ce qui correspond à une amélioration de 5,7 points. La hausse des importations de biens s’explique par l’augmentation des achats de la majorité des groupes de produits, principalement, des produits finis de consommation (+3.198MDH), des produits alimentaires (+1.813MDH), et des produits bruts (+930MDH). Dans ses indicateurs des échanges extérieurs de mars 2021, l’Office de change a toutefois indiqué que « cette hausse est atténuée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques (- 2.592MDH) et celle des achats des biens d’équipement (-383MDH) ». Dans sa note rendue publique récemment, l’Office a, en effet, expliqué que la hausse des importations des produits finis de consommation (+11,9%) est attribuable essentiellement à la hausse des achats des parties et pièces pour voitures de tourisme (+35%) et à ceux des voitures de tourisme (+23,5%). Tandis que l’augmentation des importations des produits alimentaires (+12,5%) est attribuée principalement à la hausse des achats de blé (22,1%) et à ceux des dattes (72,5%). A noter que la facture énergétique s’est, de son côté, allégée de 14,9% à fin mars 2021 en raison de « la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (-1.185MDH), due au recul des prix de 9,8% (4.407 DH/T à fin mars 2021 contre 4.885 DH/T un an auparavant), conjuguée à la baisse des quantités importées (-5,1%) : 1.603mT à fin mars 2021 contre 1.689mT à fin mars 2020 », a-t-il souligné dans sa note. Dans le même temps, l’office a noté une baisse de 383MDH des importations de biens d’équipement qui se sont ainsi situées à 29.332MDH à fin mars 2021 contre 29.715MDH une année auparavant. En ce qui concerne les exportations, il ressort des données qu’elles ont atteint 77.614MDH contre 68.894MDH un an auparavant, soit une amélioration de 12,7%. Les statistiques montrent que cet accroissement a concerné la majorité des secteurs, principalement les ventes de l’automobile, celles de phosphates et dérivés et celles de l’électronique et électricité, a fait savoir l’Office. Ainsi qu’il l’a expliqué dans sa note, les exportations du secteur automobile se sont établis à 22.602MDH à fin mars 2021 contre 16.274MDH une année auparavant, soit +38,9% ou +6.328MDH. Précisons que cette évolution est attribuée principalement à la hausse des ventes du segment de la construction (+51,9% ou +3.138MDH) et celles du segment du câblage (+23,4% ou +1.435MDH). De leur côté, les exportations de phosphates et dérivés se sont accrues de 21,7% (+2.387MDH), atteignant 13.405MDH à fin mars 2021 contre 11.018MDH à fin mars 2020, suite principalement à la hausse des ventes de l’acide phosphorique (+1.516MDH) et celles des engrais naturels et chimiques (+879MDH). Tandis que les ventes du secteur électronique et électricité augmentaient de 21,5% (+577MDH). A noter que la hausse des exportations est atténuée par la baisse des ventes du secteur aéronautique et celles du secteur textile et cuir. En effet, les exportations du textile et cuir ont accusé une baisse de 5,5% (-460MDH) au terme du premier trimestre, suite principalement au recul des ventes des vêtements confectionnés de 7,1% (-369MDH) et celles des chaussures de 19,5% (-163MDH). Tandis que les exportations du secteur aéronautique affichaient une baisse de 17,3% (-699MDH). Quant aux exportations du secteur agriculture et agroalimentaire, elles ont été marquées par une quasi stabilité (+0,6% ou +120MDH), les ventes de ce secteur se situant à 20.464MDH contre 20.344MDH à fin mars 2020. Selon les explications de l’Office des changes,« cette évolution est due à la hausse des ventes de l’agriculture,sylviculture, chasse de 2,6% ou +294MDH atténuée, toutefois, par la baisse des ventes de l’industrie alimentaire (-1,9% ou -166MDH) ». A noter également que la balance des échanges de services a affiché un excédent en baisse de 48,9% (- 10.950MDH), en raison du recul des exportations plus accentué que celui des importations. Les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger ont connu une hausse de 41,8%, atteignant 20.894MDH à fin mars 2021 contre 14.733MDH à fin mars 2020. Alain Bouithy

Commerce extérieur: La BERD et le Crédit Agricole du Maroc signent un accord pour la mise en place d’une ligne de financement de 20 millions de dollars US

Commerce extérieur: La BERD et le Crédit Agricole du Maroc signent un accord pour la mise en place d’une ligne de financement de 20 millions de dollars US

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le Crédit Agricole du Maroc (CAM) ont signé, mercredi 23 septembre, une convention de prêt visant à stimuler les échanges commerciaux au Maroc. Ainsi, la BERD a accordé au Crédit Agricole du Maroc, principale banque agricole du royaume et partenaire historique du secteur, une nouvelle ligne de financement du commerce extérieur de 20 millions de dollars US. Cette ligne de financement du commerce extérieur, multidevise et non-engagée, sera déployée pour émettre des garanties en faveur des banques confirmatrices et pour fournir un financement en devise destiné à des transactions commerciales d’exportations ou d’importations.  Cette ligne s’inscrit dans le cadre du Programme de facilitation des échanges (TFP) de la BERD. En rejoignant le programme TFP, le Crédit Agricole du Maroc a désormais accès à un réseau de plus de 100 banques émettrices et 800 banques confirmatrices partenaires de la BERD dans le monde entier, ce qui lui permettra d’étendre son réseau de correspondants bancaires et permettra à ses clients de saisir de nouvelles opportunités commerciales à l’international. Cette ligne offrira également au CAM une enveloppe de financement en devise visant l’accompagnement de ses clients importateurs et exportateurs. Ce projet est le premier signé entre la BERD et Crédit Agricole du Maroc. La BERD est heureuse de compter Crédit Agricole du Maroc parmi ses institutions financières partenaires en tant qu’institution de référence pour le financement du secteur agricole au sein du Royaume. Le Crédit Agricole du Maroc se félicite pour ce nouveau partenariat qui lui permettra de mieux répondre aux attentes de sa clientèle exportatrice et importatrice. Le Programme de facilitation des échanges (TFP) de la BERD a été lancé en 1999 dans le but de promouvoir le commerce international entre les économies dans lesquelles elle investit, sous la forme de garanties et de prêts à court terme aux banques et sociétés d’affacturage participantes. La pandémie actuelle de coronavirus a généré une forte demande de financement du commerce pour maintenir l’importation et l’exportation de biens essentiels. La BERD a réagi à cet enjeu en augmentant la limite totale de son Programme de facilitation des échanges pour la seule année 2020 à un montant record de 3 milliards d’euros. Ainsi, le financement du commerce extérieur est un élément clé de la réponse de la BERD à la crise du coronavirus. Le Crédit Agricole du Maroc est la principale banque et le leader historique du financement du secteur agricole au Maroc. Il représente un modèle en Afrique compte tenu de son engagement et des efforts qu’il déploie pour le développement de l’Agriculture et du monde rural.

Les opérateurs du commerce extérieur édifiés sur les nouvelles réglementations (Maroc)

Les opérateurs du commerce extérieur édifiés sur les nouvelles réglementations (Maroc)

La croissance des échanges commerciaux à l’international a été accompagnée ces dernières années par d’importantes évolutions réglementaires au niveau national et international, entrées en vigueur le 1er janvier 2020. Afin de sensibiliser les entreprises marocaines aux nouveautés réglementaires apportées notamment par les règles Incoterms 2020, d’une part, et par la réglementation de change, d’autre part, le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) a organisé, mercredi 5 février dernier à Casablanca, une rencontre en faveur des opérateurs du commerce extérieur. Organisée sur le thème « Performance des entreprises à l’international, entre évolution réglementaire et opportunités de développement », cette importante rencontre a été animée par les experts de la Banque Centrale Populaire, considérée comme l’une des premières institutions bancaires du Maroc et le premier collecteur de l’épargne nationale avec 26% de parts de marché. Inscrite dans le cadre de sa politique de proximité et d’accompagnement de sa clientèle entreprises, cette rencontre a également permis de « présenter le dispositif d’accompagnement du groupe bancaire mis en place à travers la Banque transactionnelle du groupe, en faveur des opérateurs de commerce extérieur », a relevé dans un communiqué l’institution bancaire qui tire sa force de ses valeurs de solidarité et de son organisation unique au Maroc. A travers cet événement, qui a connu la participation de Christoph Martin Radtke, expert en commerce international et de Younes Bouchelkha, directeur de la réglementation & affaires juridiques à l’Office des changes, « nous avons souhaité interagir avec nos clients d’une manière plus directe, en leur apportant l’analyse et l’éclairage nécessaires au développement sécurisé de leurs activités à l’international », a expliqué le directeur général de la BCP, Kamal Mokdad. Cité par le communiqué, il a expliqué que « dans le cadre d’une offre dédiée, nous avons accordé une importance capitale à l’accompagnement des opérateurs par le biais d’un suivi personnalisé, intervenant dans toutes les étapes de leur croissance à l’international ». L’expert Christoph Martin Radtke, par ailleurs co-président du Comité de rédaction des Incoterms 2020 auprès de la Chambre de commerce internationale, a, pour sa part, déclaré : « Face à des opérations de plus en plus complexes, la version 2020 des Incoterms apporte des évolutions majeures pour faciliter la lecture et uniformiser la compréhension des règles et ce, dans le but d’encourager le développement des flux commerciaux à l’international ». « La réglementation de change 2020 introduit de nouvelles mesures de libéralisation et d’assouplissement aussi bien en matière d’opérations courantes qu’en matière d’opérations sur le capital », a de son côté fait savoir Younes Bouchelkha. Lors de son intervention, il a soutenu que ces évolutions œuvrent « à la consolidation du régime de convertibilité et à la simplification des dispositions ». Pour rappel, le groupe Banque Centrale Populaire est composé de 8 Banques populaires régionales (BPR) à vocation coopérative, de la Banque Centrale Populaire (BCP), organe central du groupe, de forme société anonyme cotée en Bourse, de filiales spécialisées, de fondations et de banques et représentations à l’étranger. Leader du financement de l’économie avec 24% de parts de marché au Maroc, le groupe Banque Populaire est présent dans 32 pays dans le monde. Alain Bouithy

Le déficit commercial se dégrade en août (Maroc)

Le déficit commercial se dégrade en août (Maroc)

«La dynamique enregistrée au niveau des exportations à fin août n’a pas été suffisante pour empêcher le creusement de la balance commerciale», a annoncé la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Tirée, particulièrement, par les secteurs de l’agriculture et agroalimentaire (+5,3%), de l’automobile (+2,2%), de l’aéronautique (+11,1%) et de l’OCP (+1,4%), elle n’a pas permis d’infléchir le déficit de la balance commerciale qui s’est creusé de 2,4% à 139,7 milliards de dirhams, en glissement annuel. Le creusement du déficit commercial «a résulté de la hausse conjointe des exportations de 3,2% et des importations de 2,9%», a expliqué ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration dans sa note de conjoncture du mois d’octobre 2019 (N°272) soulignant, parallèlement, une légère amélioration du taux de couverture de 0,2 point à 57,4%. Selon les chiffres publiés par la DEPF, les exportations de biens se sont raffermies de 3,2% au terme des huit premiers mois de l’année pour atteindre 188,1 milliards de dirhams, grâce, particulièrement, aux contributions positives des secteurs de l’agriculture et agroalimentaire, de l’automobile, de l’aéronautique et dans une moindre mesure des phosphates et dérivés. «Les exportations du secteur de l’agriculture et agroalimentaire se sont raffermies de 5,3% pour atteindre 41,3 milliards de dirhams à fin août 2019, soit 21,9% des exportations totales et contribuant à hauteur de 35,4% à leur accroissement», a fait savoir la DEPF dans sa note de conjoncture. Premier secteur exportateur du Maroc avec une part de 26%, les ventes à l’étranger du secteur automobile ont pour leur part enregistré une hausse de 2,2% à 48,9 milliards de dirhams. Tandis que les expéditions du secteur de l’aéronautique se sont accrues de 11,1% pour atteindre 10,5 milliards de dirhams. En ce qui concerne les exportations de phosphates et dérivés, la DEPF fait état d’un accroissement de 1,4% pour atteindre 34,3 milliards de dirhams, représentant 18,3% des exportations totales. Alors que celles du secteur du textile et cuir ont enregistré une baisse de 1,2% pour se situer à 25,4 milliards de dirhams, soit 13,5% des exportations totales. De leur côté, les exportations des secteurs de l’électronique, des autres extractions minières et de l’industrie pharmaceutique ont affiché des baisses respectives de 4,4%, 10% et 1,9%. Tirées à la hausse par les biens d’équipement, les produits finis de consommation et les demi-produits, les importations de biens se sont établies à 327,9 milliards de dirhams, en hausse de 2,9%. En détail, les achats de biens d’équipement qui occupent le premier poste des importations avec une part de 25,9%, se sont appréciés de 7,8% pour atteindre 85,1 milliards de dirhams, contribuant ainsi à hauteur de 67,5% à la hausse des importations totales. La DEPF a attribué cette évolution, notamment, à l’accroissement des achats des avions et autres véhicules aériens (+5,7 milliards de dirhams), des machines et appareils divers (+17,5%) et des voitures utilitaires (+35,5%). S’agissant des importations des produits finis de consommation, il ressort des données qu’elles ont connu un accroissement de 4,8% à 74,2 milliards de dirhams, imputable, particulièrement, à l’augmentation des achats de parties et pièces pour voitures de tourisme (+5,4%), de tissus et fils de fibres synthétiques et artificielles (+10,2%) et des ouvrages divers en matières plastiques (+13,5%). A noter que les importations de demi-produits se sont accrues, de leur côté, de 4,3% à 69,5 milliards de dirhams, alors que les approvisionnements en produits énergétiques ont baissé de 3,4% à 52,1 milliards de dirhams, ce qui correspond à 15,9% des importations totales après 16,9% l’année précédente. Concernant les achats des produits bruts, il apparait qu’ils ont affiché un repli de 6,8% à 15,2 milliards de dirhams, alors que les importations des produits alimentaires se sont repliées de 1,6% à 31,6 milliards de dirhams, a relevé la DEPF précisant que «cette évolution incorpore un retrait des importations de tourteaux (-9,5%) et de légumes à cosse secs (-58,5%)». Soulignons qu’à fin août, la balance des voyages fait ressortir un excédent de 38,4 milliards de dirhams, en hausse de 3,8%, un retrait du flux des investissements directs étrangers (IDE) de 30,4% qui s’est établi à 12,4 milliards de dirhams. Quant au flux des investissements Directs marocains à l’étranger (IDME), il ressort des chiffres recueillis qu’il a plus que doublé par rapport à l’année précédente pour s’élever à 5,9 milliards de dirhams à fin août 2019. Alain Bouithy