GNV Awards 2025 : Une saison réussie, des partenariats solides et des perspectives prometteuses

La compagnie maritime Grandi Navi Veloci (GNV), filiale du groupe MSC et acteur majeur du transport en Méditerranée, a organisé la sixième édition des GNV Awards à bord du navire Excelsior, amarré dans le port de Valence. Ce rendez-vous annuel, qui rassemble les agences de voyages partenaires de la compagnie, vise à célébrer leurs performances et à renforcer les liens commerciaux. L’édition 2025 a réuni près de 150 représentants d’agences de voyages italiennes et internationales. Pendant deux jours, la cérémonie a mis à l’honneur les meilleurs partenaires de GNV à travers 18 prix décernés, ainsi que la nomination de nouveaux “Élite Partners”, un label créé en 2017 qui distingue les agences les plus performantes en leur donnant accès à des avantages exclusifs. De nouvelles agences Premium ont également rejoint ce réseau sélectif. Parmi les annonces marquantes de la soirée, GNV a confirmé la livraison imminente du GNV Virgo, son premier navire alimenté au GNL à l’armateur en Chine, dans les chantiers navals Guangzhou Shipyard International (GSI). Il rejoindra bientôt l’Italie pour être baptisé le 11 décembre au port de Palerme, avant d’entrer en service sur la ligne Gênes-Palerme. Ce navire symbolise une étape clé dans la stratégie de transition énergétique de la compagnie. Une saison estivale record La cérémonie a également été l’occasion d’annoncer que le 13 octobre 2025 marquera la date d’ouverture des ventes pour la prochaine saison estivale et de présenter les résultats de la saison estivale 2025. Entre juin et septembre, GNV a transporté 1,7 million de passagers, soit une progression de 9 % par rapport à 2024. ● En Italie, la Sardaigne demeure le marché phare (+6 %), portée par la modernisation et la numérisation des navires opérant sur ses lignes. La Sicile enregistre une croissance encore plus forte (+10 %), notamment grâce à la ligne Naples-Palerme, aux nouveaux navires et aux investissements ciblés qui ont permis de développer davantage le marché et d’améliorer l’expérience à bord. ● À l’international, le Maroc affiche une hausse de 6 %, soutenue par l’engagement de cinq navires dédiés et le recrutement de plus de 100 collaborateurs marocains supplémentaires au cours de la dernière année. La Tunisie progresse de 8 % grâce à la nouvelle ligne directe améliorant délais et qualité de service. Enfin, les liaisons vers l’Algérie, récemment lancées, confirment déjà leur potentiel. Les Baléares et l’Albanie sont stables et enregistrent pendant la période estivale un résultat conforme à celui de l’année précédente. « Les résultats de cet été confirment que nous sommes sur la bonne voie : +9 % n’est pas seulement un chiffre, c’est le fruit de choix concrets. Nous avons investi dans des rénovations ciblées et dans la numérisation pour rendre le voyage plus confortable, convaincus que chaque instant du voyage compte », a déclaré Matteo Della Valle, Directeur commercial de GNV. « En Italie, nous avons prouvé qu’il est possible de croître même sans nouveaux navires, en misant sur la qualité du service et des espaces repensés. En Sicile, l’arrivée de nouvelles unités et un réseau plus solide ont donné un élan décisif à la demande. À l’étranger, nous consolidons nos positions : en Tunisie grâce à des liaisons plus directes, au Maroc avec davantage de personnel local enrichissant l’expérience passager, et en Algérie avec l’ouverture de nouvelles perspectives. Enfin, l’arrivée imminente du GNV Virgo, notre premier navire au GNL, représente un pas concret vers plus de durabilité et de compétitivité », a-t-il poursuivi ajoutant que la compagnie continuera à travailler main dans la main avec ses partenaires pour optimiser ses capacités, améliorer la ponctualité et renforcer l’expérience de voyage. Agences récompensées lors des GNV Awards 2025 • BEST UP AND COMING OLTA: FORTI VIAGGI • BEST TOUR OPERATOR: OTA VIAGGI • BEST GROUPS OPERATOR: SICILVISION • BEST TRAVEL AGENCY DESTINATION MOROCCO: FES FERRY TOUR • BEST TRAVEL AGENCY DESTINATION TUNISIA: SNCM ITALIA • BEST TRAVEL AGENCY DESTINATION ALBANIA: ANEL TRAVEL • BEST TRAVEL AGENCY DESTINATION ITALY: EUROTARGET VIAGGI • BEST TRAVEL AGENCY DESTINATION BALEARICS: DIRECT FERRIES • BEST UP AND COMING SPANISH TRAVEL AGENCY: CLICKFERRY • BEST UP AND COMING ITALIAN TRAVEL AGENCY: SNCM ITALIA • BEST UP AND COMING FRENCH TRAVEL AGENCY: JASMIN VOYAGES • BEST UP AND COMING DACH TRAVEL AGENCY: DIL REISEBÜRO • BEST UP AND COMING MOROCCAN TRAVEL AGENCY: MORCHID TRAVEL • BEST NETWORK: WELCOME TRAVEL GROUP • BRAND AMBASSADOR: BLUVACANZE • TOP OF THE TOPS ON LINE TRAVEL AGENCY: PRENOTAZIONI 24 • TOP OF THE TOPS OFF LINE TRAVEL AGENCY: FES FERRY TOUR • TOP OF THE TOPS: PRENOTAZIONI 24 et FORTI VIAGGI Marrakech, prochaine étape Enfin, GNV a dévoilé une annonce symbolique : pour la première fois, les GNV Awards 2026 se tiendront hors d’Europe, à Marrakech, confirmant le rôle stratégique et central du Maroc dans le développement de la compagnie.
Chine : lancement réussi d’un satellite d’essai pour les technologies d’Internet par satellite

Mardi, la Chine a envoyé avec succès un satellite d’essai pour les technologies d’Internet par satellite dans l’espace, depuis le Centre de lancement de satellite de Jiuquan, situé dans le nord-ouest de la Chine. Le satellite a été lancé à 09H06 (heure de Beijing) à bord d’une fusée porteuse Longue Marche-2C. L’étage supérieur Yuanzheng-1S (Expédition-1S) est fixé à la fusée. Le satellite a atteint avec succès son orbite prédéfinie. Il s’agit de la 595e mission de la série de fusées porteuses Longue Marche. Xinhua
Relance et diversification dopent la croissance à court terme de la Chine

Portée par des mesures de relance ciblées et une diversification active de ses débouchés, l’économie chinoise affiche une résilience relative. Les tensions commerciales avec les États-Unis se sont temporairement apaisées grâce à un accord suspendant une large partie des droits de douane réciproques, note la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) dans sa note de conjoncture du mois d’août 2025 (N° 342). Minée par une crise immobilière persistante et l’incertitude chronique entourant les relations sino-américaines, la trajectoire de croissance reste cependant vulnérable, souligne ce département relevant du ministère marocain de l’Economie et des Finances. Selon la même source, au second trimestre 2025, le PIB a progressé de 5,2% (après 5,4% au T1), surpassant les prévisions, porté par une production industrielle robuste et des exportations dynamiques. En revanche, la demande intérieure reste atone, comme en atteste la hausse modérée des ventes de détail. La crise immobilière continue de peser lourdement sur la confiance et entretient des pressions déflationnistes. Sur le 1er semestre, la croissance s’établit à 5,3%, rapprochant la Chine de son objectif annuel de 5%6. Toutefois, les risques sont orientés à la baisse — déclin du front-loading, hausse des tensions commerciales, perturbations des chaînes d’approvisionnement et fragilités financières — ce qui pourrait peser sur la croissance au second semestre et en 2026. L’économie chinoise reste confrontée à un ralentissement structurel. Le FMI prévoit en effet un fléchissement de la croissance à 4,8% en 2025 et 4,2% en 20267. Les restrictions commerciales et un environnement mondial volatile pèsent sur les exportations et l’investissement manufacturier. La croissance bute également sur des fragilités internes : une crise immobilière durable, unepénurie de compétences et une défiance des ménages, et ce malgré un soutien budgétaire etmonétaire accru. L’économie reste exposée à des défis structurels, tels que le chômage des jeunes, le déclindémographique, le vieillissement de la population, le ralentissement de la productivité et unendettement local élevé. Les données économiques récentes montrent un essoufflement en début de second semestre.La demande intérieure faiblit, avec un ralentissement des ventes au détail (+3,7% en juillet après+4,8% en juin). L’investissement fixe n’a crû que de 1,6% sur janvier-juillet, grevé par l’immobilier(-12%). La production industrielle a ralenti en juillet (+5,7% après +6,8%), pénalisée par des intempéries (chaleur et fortes pluies). Néanmoins, la performance reste solide sur la période janvier-juillet (+6,3%).En outre, l’indice PMI composite (50,8 en juillet après 51,3 en juin) signale une expansion plus modérée de l’activité privée. La production manufacturière s’est contractée (49,5 après 50,4), tandis que les servicesont nettement rebondi (52,6 après 50,6).
Pétrole: Le Congo et Wing Wah signent un accord de 23 milliards de dollars sur les hydrocarbures

HYDROCARBURES. La République du Congo et la société pétrolière et gazière chinoise Wing Wah ont signé un accord de 23 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures pour le développement intégré des permis Banga Kayo, Holmoni et Cayo. Cet accord ouvre la voie à une transformation radicale de la production pétrolière du pays, l’objectif étant de porter la production à 200 000 barils par jour (bpj) d’ici 2030. L’accord a été officiellement signé en août par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures du Congo, Jean-Jacques Bouya, ministre d’État du Congo, et Xiao Lianping, président général de Wing Wah. Grâce à ce pacte, le Congo cherche à porter la production cumulée des trois permis à plus de 1,3 milliard de barils d’ici 2050. Cet accord est un pilier central de la stratégie économique et financière plus large du pays, qui engage plus de 23 milliards de dollars d’investissements et promet des recettes fiscales et parafiscales substantielles. La Chambre africaine de l’énergie, porte-parole du secteur énergétique africain, soutient la signature de cet accord, qui va au-delà de l’extraction du pétrole brut. L’accord favorise la souveraineté énergétique grâce à la valorisation du gaz associé à usage domestique, élément clé pour réduire le torchage systématique. L’un des piliers du projet est la création d’un centre de formation visant à renforcer le contenu local en permettant aux citoyens congolais de tous niveaux de compétence d’accéder aux nouvelles opportunités d’emploi générées par le développement. Le projet comprend également un volet intégré de monétisation du gaz, avec une expansion en plusieurs phases de la capacité de production de GNL, de GPL, de butane et de propane, destinée à satisfaire à la fois la demande nationale et les exportations. La nature intégrée du développement comprend des infrastructures de traitement du gaz évolutives, des systèmes de production d’électricité sur site et de gestion de l’eau, tous conçus pour être efficaces et bénéficier à la communauté. L’emploi local est déjà important, avec quelque 3 000 à 3 300 travailleurs congolais impliqués, et des avantages sociaux tels que l’électricité excédentaire et l’eau traitée fournis aux communautés voisines. Wing Wah a déjà établi une présence significative au Congo grâce au développement du champ de Banga Kayo. Ce permis onshore comprend actuellement environ 237 à 250 puits forés et produit environ 45 000 barils par jour, approchant une production maximale de 50 000 à 80 000 barils par jour. La République du Congo a franchi une étape importante vers la maximisation de ses ressources en hydrocarbures avec la signature, l’année dernière, d’un contrat de partage de production (CPP) amendé entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, et la société chinoise Wing Wah Oil Company pour le bloc Banga Kayo. Cette initiative a marqué le début du développement du bloc et a souligné l’engagement du pays à exploiter ses ressources inutilisées. Le PSC modifié décrit un plan de développement en trois phases, démontrant l’importance des partenariats public-privé dans le développement de projets pétroliers et gaziers en Afrique, et fournissant une voie claire vers la monétisation des ressources. « La République du Congo développe activement ses ressources pétrolières et gazières, sous la houlette de son ministère des Hydrocarbures. L’approche rapide du pays en matière de développement des ressources sert de modèle à d’autres nations africaines riches en ressources naturelles. Avec des plans ambitieux visant à augmenter sa capacité de production, le Congo est prêt à ouvrir de nouvelles opportunités pour une croissance économique durable grâce à des investissements stratégiques dans le pétrole et le gaz », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie. African Energy Chamber/Apo
CMOC enregistre un bénéfice net record de 1,21 milliard USD au premier semestre 2025, porté par la performance du cuivre

CMOC a publié ses résultats pour le premier semestre 2025, affichant un chiffre d’affaires de 13,21 milliards USD et un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 1,21 milliard USD, en hausse de 60,07 % sur un an, atteignant ainsi le niveau le plus élevé de son histoire pour un premier semestre. Le flux de trésorerie opérationnel a atteint 1,67 milliard USD, tandis que le ratio d’endettement a reculé à 50,15 %, reflétant une génération de trésorerie plus solide et un bilan renforcé, a annoncé le groupe minier chinois dans un communiqué. Une performance opérationnelle tirée par le cuivre Les revenus issus des activités minières ont progressé à 5,49 milliards USD, soit 42 % du chiffre d’affaires total, établissant un nouveau record. Le cuivre est demeuré le principal moteur de croissance, porté par les performances de premier plan des opérations TFM et KFM en République démocratique du Congo. La production de cuivre a atteint 353 570 tonnes, tandis que les revenus du cuivre se sont élevés à 3,59 milliards USD, représentant 65 % des revenus miniers et établissant également un sommet historique. Le cobalt a également affiché de solides résultats, avec une production de 61 073 tonnes. Les autres produits ont affiché des performances supérieures aux prévisions : Molybdène (6 989 tonnes), Tungstène (3 948 tonnes), Niobium (5 231 tonnes, c’est le niveau le plus élevé depuis plusieurs années) et Engrais phosphatés (582 621 tonnes). IXM, la filiale de trading du Groupe, a poursuivi l’optimisation de son portefeuille en termes de volume et de qualité, atteignant une efficacité opérationnelle sans précédent. Les coûts opérationnels ont reculé de 10,96 % sur un an, reflétant la priorité constante de CMOC en matière d’efficacité et d’optimisation. CMOC a renforcé ses fondations organisationnelles en développant une équipe de direction internationale et professionnelle, tout en consolidant sa gouvernance et sa maîtrise de coûts. La société a poursuivi sa stratégie de croissance avec l’acquisition d’Odin Mining (projet aurifère Cangrejos) en Équateur — l’un des plus grands gisements d’or non exploités au monde — dont la mise en production est désormais accélérée en vue d’une entrée en service avant 2029. En République démocratique du Congo, CMOC poursuit ses projets d’expansion avec l’objectif de porter sa capacité annuelle de production de cuivre entre 800 000 et 1 000 000 tonnes. Le projet hydroélectrique Heshima (200 MW) progresse également, assurant un approvisionnement électrique fiable et durable pour soutenir la croissance de la région. CMOC a su maintenir sa notation « AA » auprès de MSCI ESG Ratings, tout en améliorant sa position du top 13 % au top 11 % mondial du secteur des métaux non ferreux. Ces distinctions confirment l’engagement constant de l’entreprise en faveur du développement durable, de pratiques responsables et de la création de valeur à long terme pour l’ensemble de ses parties prenantes.
L’industrie de la robotique: la Chine conserve sa position de premier marché mondial

L’industrie chinoise de la robotique a conservé sa position de premier marché mondial des robots industriels pour la onzième année consécutive, selon Xinhua. Des chiffres dévoilés lors de la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (IA) 2025, tenue du 26 au 28 juillet, indiquent que le pays détient plus de 190.000 brevets effectifs liés aux robots. Ce qui représente environ deux tiers dans le monde, fait savoir l’agence de presse chinoise. Avec l’évolution de l’industrie de l’IA, la robotique humanoïde est devenue un nouveau haut lieu de la concurrence technologique et un nouveau moteur de développement économique, indique-t-elle, soulignant que les investissements et les financements dans le domaine des robots humanoïdes ont atteint le nombre de 108 en Chine depuis le début de 2025, pour un montant de 15,35 milliards de yuans (environ 2,13 milliards de dollars), tandis que 41.696 nouveaux brevets d’invention chinois ont été ajoutés. Selon la même source, « en 2025, les robots humanoïdes sont officiellement passés du stade de l’exposition à la phase de la commercialisation, notamment dans les domaines de l’industrie, de la médecine et des services » et que plusieurs robots présentés lors de la conférence ont été déjà mis en service sur la chaîne de production. Martin Kam
La Chine fait état d’un commerce et d’investissements robustes avec les pays participant à l’initiative « Ceinture et Route »

La Chine a connu un commerce et des investissements robustes avec les pays participant à l’initiative « Ceinture et Route » (ICR) au cours des dernières années, a déclaré vendredi le vice-ministre du Commerce Li Chenggang lors d’une conférence de presse. Le commerce combiné entre la Chine et les pays concernés est passé de 2.700 milliards de dollars en 2021 à 3.100 milliards de dollars l’année dernière, avec un taux de croissance annuel moyen de 4,7%, a détaillé M. Li. Ce volume représentait 50,7% du total du commerce extérieur de la Chine en 2024, contre 45,3% en 2021. De 2021 au premier semestre de cette année, les investissements bilatéraux entre la Chine et les pays participants à l’ICR ont atteint plus de 240 milliards de dollars, dont plus de 160 milliards de dollars sont allés vers ces derniers et plus de 80 milliards de dollars vers la Chine. Selon M. Li, les projets de coopération dans le cadre de l’ICR ont progressé régulièrement, permettant de renforcer la connectivité des infrastructures, d’améliorer la vie des gens et de former des talents pour le développement local. De 2021 au premier semestre de cette année, les contrats d’ingénierie de la Chine à l’étranger ont atteint un chiffre d’affaires cumulé de près de 600 milliards de dollars. Pour développer les industries émergentes et élargir l’espace de coopération, la Chine a signé des mémorandums de coopération en matière d’investissement avec plus de 50 pays participant à l’ICR dans des secteurs clés tels que l’économie numérique, l’économie verte et l’économie bleue. La coopération en matière de commerce électronique de la Route de la soie s’est étendue à 36 pays partenaires. Xinhua
Nous avons peur. Les grandes puissances déstabilisent le monde des faits récents qui inquiètent

TRIBUNE. Les relations internationales sont actuellement marquées par des tensions et des conflits qui menacent la stabilité mondiale. Les grandes puissances, au compte desquelles, les États-Unis d’Amérique, la Russie et la Chine, jouent un rôle crucial dans cette élévation d’actes générateurs de tensions. Quelques faits récents illustrent les dissensions entre ces puissances. Les relations entre les États-Unis d’Amérique et l’Iran sont tendues depuis des années, notamment en raison du programme nucléaire iranien. Les États-Unis d’Amérique ont imposé des sanctions économiques sévères à l’Iran et ont menacé de recourir à la force pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires. Les frappes américaines sur les sites iraniens, lors de l’opération dénommée « Marteau de minuit », dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, au cours de la guerre Israël-Iran, ont relevé le niveau de la tension, au Moyen Orient. Les zones polaires, particulièrement le Groenland sont devenues un enjeu stratégique important en raison du réchauffement climatique et de l’accès aux ressources naturelles. Les États-Unis d’Amérique et le Canada ont des visées expansionnistes dans ces régions, notamment en ce qui concerne l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. La Russie et la Chine sont également présentes dans ces zones et cherchent à protéger leurs intérêts. La crise entre la Russie et l’Ukraine dure. La Russie a annexé la Crimée en 2014 et soutient les séparatistes dans l’Est de l’Ukraine. Les tensions entre les deux États sont élevées. Et la guerre s’est invitée depuis près de trois ans, avec ses graves conséquences humaines, culturelles et économiques. Les Occidentaux, au secours des Ukrainiens, ont imposé des sanctions économiques à la Russie? en raison de ses actions militaires en Ukraine. La Chine et Taiwan sont en situation sensible. Depuis des décennies, les relations entre les deux Etats, sont tendues. La Chine considère Formose comme une province rebelle et cherche à la réunifier avec le continent. Les États-Unis d’Amérique, forts de leurs bonnes relations multiformes avec Formose, la soutiennent. Ils lui fournissent des armes pour l’aider à se défendre contre les menaces chinoises. Ici, également, les tiraillements entre la Chine et Formose sont élevées, et les risques d’un conflit militaire sont toujours présents. Tous ces développements récents de faits de tension montrent que les grandes puissances sont prêtes à prendre des mesures agressives pour protéger leurs intérêts et étendre leur influence. Les conséquences de ces actions pourraient être graves . D’abord les risques de guerres. Les tensions entre les grandes puissances peuvent entraîner des conflits militaires qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices pour les populations et les économies. Par effet d’entraînement, les actions des grandes puissances peuvent déstabiliser les relations internationales et créer des tensions entre les États. De tout ceci, il ressort que les développements récents montrent que la sécurité mondiale est menacée par les visées expansionnistes et les tensions entre les grandes puissances. Si l’on ajoute à ces zones de tension, le conflit entre Israël et le Hamas, la guerre au Soudan, le conflit à l’Est de la République Démocratique du Congo, toutes ces lignes de fractures qui déchirent le monde font peur. L’ordre mondial issu de la Seconde Guerre Mondiale est menacé d’une remise en question Nous avons peur. Paris 26 juin 2025 Ouabari Mariotti