Burkina : Un conférencier appelle à éradiquer le franc CFA pour une véritable indépendance économique

Burkina : Un conférencier appelle à éradiquer le franc CFA pour une véritable indépendance économique

Des Afro-descendants et membres de la diaspora africaine ont participé jeudi à Ouagadougou à un panel sur les questions économiques et monétaires africaines. Le conférencier, Dr Williams Wallace, a invité les nations africaines à se libérer du franc CFA et à créer une monnaie africaine unie, basée sur les ressources du continent, afin d’assurer une réelle indépendance financière. Le franc CFA « n’est qu’un instrument de contrôle économique » utilisé pour maintenir les pays africains dans une dépendance structurelle. « Tant que nous utiliserons une monnaie imprimée et contrôlée à l’extérieur, notre développement restera bloqué », a soutenu le conférencier en analysant le thème : « L’asservissement économique : le FMI, le franc CFA, le pillage des ressources ». Selon lui, l’Afrique doit rompre sa dépendance vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui entretiennent un cercle vicieux d’appauvrissement du continent à travers leurs prêts conditionnés. Il a appelé à la création d’un fonds souverain africain de développement et à l’instauration d’une monnaie commune autonome. Il a estimé que les dettes contractées par les pays africains sont « largement compensées » par les ressources naturelles sous-évaluées que le continent a fournies au reste du monde, notamment l’or, l’uranium et les diamants. « Ils prennent nos ressources à bas prix et les revendent des centaines de fois plus cher. Nous ne leur devons rien », a-t-il martelé, appelant à une réévaluation des dettes africaines et à la dénonciation des accords signés « sous contrainte ». Pour lui, l’Afrique doit s’unir autour d’une monnaie unique et souveraine, à l’image de l’euro en Europe. Il a cité les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) comme modèle possible pour amorcer cette initiative : « Les pays de l’AES peuvent créer une monnaie commune, d’abord locale, puis numérique, avant de l’étendre à toute l’Afrique. » AIB

Burkina faso: Conseil des ministres du mercredi 16 juillet 2025

Burkina faso: Conseil des ministres du mercredi 16 juillet 2025

Dissolution de la CENI et Approbation des statuts de dix Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. L’exécutif a examiné et adopté plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation, selon le Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO. Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Conseil a adopté un projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon le Ministre d’État Emile ZERBO, c’est dans le cadre de la refondation de l’État et dans la dynamique des réformes institutionnelles engagées dans le but de rationaliser les charges de fonctionnement de l’État, qu’une réflexion a abouti à l’élaboration de ce projet de loi dont la transmission à l’Assemblée législative de transition a été autorisée ce jour. « Subventionnée à près d’un demi-milliard F CFA chaque année, l’existence de cette structure aujourd’hui s’avère en incohérence totale avec les dispositions de la Charte de la transition en plus d’être budgétivore », précise le Ministre d’État. Il explique également que « le présent projet de loi consacre la dévolution des attributions électorales au ministère de l’Administration territoriale comme c’était le cas auparavant ». Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté dix décrets portant approbation des statuts de dix Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche (IESR). Pour le Pr Adjima THIOMBIANO, la relecture de ces statuts s’imposait à la suite de la 25e session annuelle de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État (AG/EPE) qui recommandait une relecture des textes organisationnels, notamment la prise en compte des Bureaux Comptables Matières Principaux (BCMP). A l’issue d’une étude diagnostique menée au sein des IESR, il ressort des disparités entre les statuts et une difficile atteinte des objectifs d’insertion professionnelle des diplômés. Et le Ministre THIOMBIANO explique qu’en plus de cela, il se pose aussi la question de prise en charge efficace de la professionnalisation et de l’entrepreneuriat au sein des offres de formation. En termes d’innovations, le Ministre cite entre autres, la création d’un BCPM au sein de chaque IESR, la fixation du nombre des administrateurs du Conseil d’administration à quinze pour toutes les IESR, la prise en compte de la professionnalisation dans les programmes intégrés de formation, l’institution d’une propriété exclusive des résultats de recherche au niveau des différents IESR.

Burkina : Le Général de brigade Mady Savadogo dédicace son premier ouvrage intitulé « Le terrorisme et la sécurité nationale au Burkina Faso (2015-2022) »

Burkina : Le Général de brigade Mady Savadogo dédicace son premier ouvrage intitulé « Le terrorisme et la sécurité nationale au Burkina Faso (2015-2022) »

Le Général de brigade Mady Savadogo a dédicacé, ce samedi 12 juillet 2025 à Ouagadougou, son premier ouvrage intitulé « Le terrorisme et la sécurité nationale au Burkina Faso (2015-2022). Ce livre a pour objectif de contribuer à la lutte contre le terrorisme. « Le terrorisme et la sécurité nationale au Burkina Faso (2015-2022) a pour objectif de contribuer à la lutte contre le terrorisme à travers la réflexion et la formulation de recommandations à l’endroit des décideurs », a déclaré l’auteur, le Général de brigade Mady Savadogo. M. Savadogo a précisé que cet ouvrage de 183 pages, structuré en trois grandes parties, est le fruit de recherches menées dans le cadre de son mémoire de master en paix et sécurité, option analyse stratégique. Il a expliqué que le choix de publication vise à porter à la connaissance du grand public le phénomène du terrorisme, afin de favoriser une participation active à sa compréhension et à sa lutte. Le Général de brigade Mady Savadogo s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de dédicace, précisant que la recette des ventes du livre sera versée aux veuves et orphelins des FDS tombés au front. Selon lui, « ce document scientifique décrit l’environnement dans lequel le terrorisme se développe, et dresse un état des lieux des menaces en termes d’actions menées par les terroristes». Le Général a également souligné que l’ouvrage « dépeint les conséquences du terrorisme sur la sécurité nationale, tant sur le plan économique que sur la destruction des infrastructures, sans oublier les effets psychologiques sur la population ». « Nous avons également analysé la riposte nationale afin d’en faire ressortir les insuffisances et de proposer des recommandations aux décideurs », a-t-il ajouté. Le livre Terrorisme et la sécurité nationale au Burkina Faso (2015-2022) est disponible dans les librairies Plum’Afrik et Mercury, au prix unitaire de 10 000 FCFA. AIB

Desert to Power : la production indépendante d’électricité au Sahel franchit une étape décisive lors de la 5e réunion ministérielle

Desert to Power : la production indépendante d’électricité au Sahel franchit une étape décisive lors de la 5e réunion ministérielle

Les représentants de six pays membres de l’Initiative Desert to Power, ont approuvé, le 30 juin 2025 à Ouagadougou, des documents stratégiques essentiels pour stimuler la production indépendante d’électricité au Sahel à l’occasion de la 5e réunion ministérielle relative à l’initiative menée par la Banque africaine de développement. La réunion s’est tenue sous la présidence de Yacouba Zabré Gouba, ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso, en présence des ministres de l’Énergie de Djibouti, du Niger et du Tchad, ainsi que de représentants de leurs homologues du Mali et de la Mauritanie. Cette rencontre clé a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Initiative Desert to Power et d’approuver deux documents stratégiques essentiels : le Protocole commun pour les producteurs indépendants d’électricité (PIE) et la Stratégie de promotion des mini-réseaux verts. Le Protocole commun « PIE », élaboré en étroite collaboration avec la taskforce de Desert to Power et la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), établit des principes et des documents standardisés pour faciliter le développement de centrales solaires à grande échelle dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). L’objectif de la stratégie des mini-réseaux est de définir un cadre pour accélérer leur mise en œuvre et encourager la participation. Les ministres ont salué les progrès significatifs de l’Initiative, notamment la mise en œuvre de plus de quinze projets, dont les premiers sont déjà opérationnels. Ils ont également souligné l’importance des efforts de renforcement des capacités. Les échanges se sont poursuivis dans le cadre d’un atelier technique sur la modélisation financière, visant à renforcer les outils d’analyse financière pour la viabilité des sociétés nationales d’électricité du Sahel. La participation active des directeurs généraux et directeurs financiers des compagnies nationales d’électricité à cette rencontre souligne l’ancrage opérationnel de l’Initiative. En remerciant la Banque africaine de développement pour le soutien apporté aux pays présents à travers l’Initiative Desert to Power, M. Gouba a souligné que « cette rencontre nous a donné un nouveau départ. Nous devons redoubler d’efforts et travailler en synergie pour atteindre les objectifs fixés. » Le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, a salué les ministres pour leur engagement. Il a souligné le fait que le Protocole commun validé constituait un levier essentiel pour accélérer le développement des projets solaires menés par les producteurs indépendants, au profit des populations sahéliennes. Il a aussi invité les pays à se rallier à la Mission 300, un effort collectif audacieux de la Banque africaine de développement et la Banque mondiale visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030, pour favoriser l’accès universel à l’électricité dans leurs pays respectifs. « La Mission 300 est plus qu’un objectif, c’est un appel à l’action coordonnée, au leadership politique et à une mise en œuvre ciblée, dont aucun pays ne peut se permettre de se soustraire », a affirmé M. Kariuki. En marge des travaux, les participants ont effectué une visite de terrain à la centrale photovoltaïque de Gonsin, au nord-ouest de la capitale burkinabè, Ouagadougou. Cette centrale d’une capacité installée de 42 MWc, réalisée dans le cadre de l’Initiative Desert to Power, dispose d’un système de stockage de dix mégawatts, illustrant parfaitement les résultats concrets et l’impact de l’Initiative au Burkina Faso. À propos de l’Initiative Desert to Power Lancée en 2019 par la Banque africaine de développement, l’Initiative Desert to Power vise à exploiter le potentiel solaire de onze pays du Sahel (Burkina Faso, Tchad, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Soudan) par des investissements dans la production solaire et l’accès à l’électricité. L’initiative vise à produire dix gigawatts d’énergie solaire afin d’alimenter 250 millions de personnes qui n’ont pas encore accès à l’électricité dans le Sahel.

Burkina : Le ministère de la Défense fait le bilan des opérations de reconquête territoriale

Burkina : Le ministère de la Défense fait le bilan des opérations de reconquête territoriale

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants à l’occasion de son premier CASEM de l’année 2025, a fait le bilan des opérations de reconquête du territoire et a réfléchi sur la dématérialisation des procédures ainsi que la reconversion des personnels des Forces armées nationales admis à la retraite. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade Célestin Simporé, a procédé ce jeudi 10 avril à Ouagadougou à l’ouverture officielle de la première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) dudit ministère. Cette session est placée sous le thème : « Adoption du programme d’activités 2025 du ministère de la Défense et des Anciens combattants ». « Cette première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère en charge de la Défense nous donne l’occasion de nous pencher sur des préoccupations d’actualité et d’intérêt pour notre département ministériel », a déclaré le général de brigade Célestin Simporé. Selon lui, en plus de la validation du programme d’activités 2025, ce CASEM servira de cadre de réflexion sur la dématérialisation des procédures applicables au ministère et sur la sécurisation du foncier militaire. Le général Simporé a également indiqué qu’un bilan des opérations de reconquête du territoire national sera établi au cours de ces travaux. Il a ajouté qu’il sera également procédé à la présentation du protocole d’accord entre le ministère de la Défense et le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (MARAH), relatif au projet d’accompagnement à la reconversion des personnels des Forces armées nationales admis à la retraite, dans le secteur agropastoral et halieutique pour la période 2025-2029. Par ailleurs, le ministre a invité les différents acteurs à s’impliquer pleinement afin que, « à l’issue de ce CASEM, nous puissions écrire une nouvelle page de l’histoire de notre département ministériel». AIB

Burkina/Infrastructures : le Président Ibrahim TRAORÉ remet un millier d’engins à Initiative présidentielle Faso Mêbo

Burkina/Infrastructures : le Président Ibrahim TRAORÉ remet un millier d’engins à Initiative présidentielle Faso Mêbo

Jeudi 27 mars, le Président Ibrahim TRAORÉ a remis un premier lot de matériel comprenant plus de 900 engins au Commandant Zoodnoma Ahmed SAKANDÉ, Coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, un programme visant à accélérer le désenclavement des villes et des campagnes par la construction de routes et le développement de l’urbanisme durable. « Ce matériel est composé de véhicules Pick up 4X4, de machines recycleuses, de bulldozers, de pelles hydrauliques, de pelles chargeuses, de niveleuses, de bétonnières, de camions grues, de camions bennes, de camions citernes, de portes chars, de camions ateliers, d’engins compacteurs, de projecteurs mobiles, etc.», a fait savoir la Présidence dans un communiqué. Il constitue le premier lot pour la première phase d’acquisition dont le coût d’investissement global est d’environ 200 milliards de FCFA, a précisé le chef de l’Etat burkinabé soulignant un processus de révolution des infrastructures du pays qui a commencé. Et d’ajouter : « si dans des petits pays qui n’ont pas de ressources, ils ont des routes départementales qui sont bitumées, il n’y a pas de raison qu’au Burkina Faso, nous ne puissions pas bitumer nos voies pour rallier nos différentes localités ». Etant donné que la reconquête du territoire burkinabé engagée par les forces combattantes requiert un réseau routier en bon état, « nous avons besoin de construire beaucoup plus de routes pour leur permettre d’effectuer avec audace et témérité leur mission », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORÉ ajoutant par ailleurs que les producteurs, les transporteurs, les commerçants ont aussi besoin d’un réseau routier praticable pour leurs activités. Ainsi, « l’objectif étant de pouvoir bitumer chaque année entre 3000 et 5000 km de routes au Burkina Faso », à en croire le Coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, le Commandant Zoodnoma Ahmed SAKANDÉ. Martin Kam

Le Sahel : un enjeu de communication aussi crucial que celui de la sécurité

Le Sahel : un enjeu de communication aussi crucial que celui de la sécurité

TRIBUNE. La cabale médiatique, le lynchage verbal et la diabolisation dont sont victimes les leaders de la Confédération des États du Sahel révèlent trois grandes leçons. 1. Une guerre de l’information implacable Il existe bel et bien une guerre de l’information, parfois plus féroce et immorale que la guerre militaire. Elle repose sur la manipulation du langage, visant à discréditer les dirigeants sahéliens en les qualifiant de putschistes, juntes, marionnettes de Poutine ou encore nouveaux valets. Cette guerre de communication se traduit également par une couverture médiatique biaisée : soit en omettant délibérément certaines vérités, soit en véhiculant des contre-vérités. Par exemple, la récente déclaration du Premier ministre burkinabé sur la reconquête du territoire n’a pas eu d’écho significatif dans la presse internationale. Pourtant, le Burkina Faso, qui était au bord d’une prise de contrôle par les groupes terroristes, a restauré sa souveraineté sur plus de 70 % de son territoire. Ce succès aurait dû être un événement médiatique majeur, salué comme une victoire contre le terrorisme. Mais au lieu de cela, le silence domine. 2. Une hostilité systématique envers les nationalistes africains La deuxième leçon est l’hostilité presque instinctive envers les dirigeants nationalistes africains. L’histoire l’a déjà montré : avant d’être physiquement éliminés, Patrice Lumumba et Thomas Sankara ont d’abord été attaqués médiatiquement. Présentés comme des communistes ou des extrémistes, ils ont été accusés de tous les maux et livrés à la vindicte populaire. Aujourd’hui, l’histoire se répète. Lorsque le général Assimi Goïta, au Mali, décide de renégocier les contrats miniers, notamment ceux liés à l’or, aucun média occidental ne salue cette initiative comme une démarche de justice sociale ou de souveraineté économique. De la même manière, au Niger, les nationalisations d’industries sont perçues non pas comme une volonté de préserver les intérêts nationaux, mais comme une menace pour l’ordre établi. 3. L’impératif de renforcer la puissance des médias africains Enfin, la troisième leçon est l’urgence pour nos États de bâtir des médias puissants et influents. Il ne s’agit pas de propagande, mais d’un équilibre dans la transmission de la vérité. Il faut développer des médias capables de contrer les désinformations, de porter une voix crédible sur la scène internationale et d’offrir un regard alternatif sur les réalités africaines. Sans ce renforcement médiatique, nos nations resteront vulnérables dans cette guerre informationnelle. L’enjeu est clair : si nous voulons rétablir un équilibre des forces, nous devons investir massivement dans la communication et la souveraineté médiatique. Teddy Patou Journaliste et animateur radio.

Burkina Faso/Confédération des États du Sahel : Bassolma BAZIÉ installé dans ses fonctions de Président de la Commission nationale

Burkina Faso/Confédération des États du Sahel : Bassolma BAZIÉ installé dans ses fonctions de Président de la Commission nationale

Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a présidé, le lundi 13 janvier 2025, la cérémonie d’installation du Président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES), Bassolma BAZIÉ. « Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État, je vous déclare installé ce jour 13 janvier 2025 avec mes vœux de succès ». C’est par cette formule que le Directeur de cabinet du Président du Faso a procédé à l’installation officielle de Bassolma BAZIÉ dans ses fonctions de Président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel. « Cette nomination est pour moi, non seulement un honneur mais également un appel à servir avec patriotisme, dévouement, abnégation, intégrité et détermination mon pays, le Burkina Faso et les pays frères à savoir le Mali et le Niger », a soutenu M. BAZIÉ à l’issue de son installation. Selon lui, la CN-CES participe à relever les défis relatifs à l’indépendance, la souveraineté réelle et le développement des trois pays de la Confédération des États du Sahel. Ainsi, le Président de la CN-CES a salué l’engagement, la vision, la détermination et l’esprit de sacrifice des présidents de l’AES, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le Général de brigade Abdourahame TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour la construction de l’unité des peuples. Tout en exprimant sa reconnaissance au Président du Faso pour la confiance placée en lui, Bassolma BAZIÉ s’est engagé à s’inscrire dans une synergie d’actions et dans une complémentarité avec toutes les composantes de la population burkinabè, pour porter haut les idéaux de la Confédération. Le Directeur de cabinet du Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a invité le Président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel à développer, évaluer et motiver des initiatives pour atteindre les objectifs assignés à la Commission. Créée par décret le 6 novembre 2024, la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel est un organe national de coordination et de suivi des activités relatives à la Confédération des États du Sahel. Elle est une structure technique directement rattachée à la Présidence du Faso, chargée d’assister le Président du Faso dans le processus de structuration et de fonctionnement de la Confédération des États du Sahel. C’est par décret en date du 9 décembre 2024 signé par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ que Bassolma BAZIÉ a été nommé à la tête de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel.