Maroc : la BEI et CIH BANK joignent leurs forces pour renforcer le soutien aux entreprises
La Banque européenne d’investissement (BEI) et le Crédit immobilier et hôtelier (CIH BANK) ont signé ce mercredi 2 juin leur premier partenariat de financement d’un montant global de 60 millions d’euros (soit 640 millions de dirhams) pour renforcer le soutien aux Petites et moyennes entreprises (PMEs) et aux Entreprises de taille intermédiaire (ETI). Cet appui s’inscrit dans le cadre des mesures de soutien de CIH Bank aux entreprises marocaines pour stimuler la relance économique dans le contexte du COVID-19, indique la BEI dans un communiqué. Ce financement s’insère plus largement dans le cadre du mandat de prêt extérieur de l’Union européenne (UE) et fait partie de la réponse Covid-19 de la Banque et du programme Team Europe. Cet appui vise en effet à soutenir le développement du secteur privé en mettant l’accent sur les PME, l’accroissement de la compétitivité et la création d’emplois. Cet accord de financement bénéficiera de l’expertise de la BEI pour notamment favoriser les financements verts et optimiser l’offre de services financiers en faveur des PMEs et plus particulièrement les entreprises les plus petites. « Je suis très heureux d’annoncer ce premier contrat de financement avec CIH Bank, un acteur bancaire historique au Royaume du Maroc. Face aux conséquences de cette crise sanitaire inédite, il est de notre responsabilité de renforcer le soutien aux entreprises par un financement et un accompagnement adaptés à leurs besoins » a déclaré Monsieur Luca Lazzaroli, Directeur Général de la BEI. Et d’ajouter : « Le secteur privé a un rôle déterminant à jouer dans la relance et le dynamisme économique du Royaume. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir ainsi le pays grâce à notre expertise et nos investissements. En agissant ainsi, nous soutenons l’emploi notamment pour les jeunes générations. » Monsieur Lotfi Sekkat, Président Directeur Général de CIH BANK, a déclaré : « Ce premier partenariat de financement avec la BEI vient renforcer les différentes mesures prises par CIH BANK pour soutenir l’activité des petites et moyennes entreprises et résorber l’impact de la crise sanitaire sur le secteur économique. En effet, malgré le contexte pandémique, l’économie doit repartir et nous devrons œuvrer nous tous pour la relance. Je pense que les entreprises qui se portaient bien avant la crise, bien qu’elles aient souffert, vont se relever grâce aux mesures de soutien et d’accompagnement mises en place par les différents acteurs économiques de notre pays. » La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. La BEI finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Avec CP
Le rythme des investissements du secteur privé au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad va s’accélérer grâce au soutien de la BEI au secteur de l’assurance
Des accords portant sur un montant de 60 millions d’EUR de la BEI permettront aux quatre pays soit de devenir membres à part entière, soit de renforcer leur participation actuelle à l’ACA d’ici la fin de l’année. Les investissements du secteur privé au Bénin, au Burkina Faso, au Tchad et au Sénégal seront renforcés grâce au soutien de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour ces pays, dans le cadre de leur adhésion et à l’augmentation de leur capital social au sein de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA). Les États d’Afrique de l’Ouest et Centrale dont le Burkina, le Tchad et le Sénégal, vont rejoindre les 18 pays membres africains de l’ACA, où les investissements, la création d’emplois et l’accès au financement sont en hausse, notamment au Bénin, qui est déjà membre de l’ACA, grâce à une assurance ciblée sur les investissements. L’adhésion de ces pays à l’ACA, comme on peut le témoigner ailleurs en Afrique, contribuera à faire face aux répercussions économiques, sociales et sanitaires provoquées par la COVID-19. Des accords portant sur un montant de 60 millions d’EUR de la BEI permettront aux quatre pays soit de devenir membres à part entière, soit de renforcer leur participation actuelle à l’ACA d’ici la fin de l’année. Cela devrait permettre de mobiliser environ 1 milliard d’EUR au profit de nouveaux investissements dans le secteur privé. Le plus récent soutien de la BEI à l’investissement transformationnel a été approuvé lors d’une cérémonie de signature virtuelle à laquelle ont participé Toavina Ramamonjiarisoa, Directrice Générale par intérim de l’ACA, et Maria Shaw-Barragan, Directrice des Opérations de la BEI dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. « Grâce à cet accord clé entre l’ACA et la Banque Européenne d’Investissement, on assistera à une transformation de l’activité commerciale dans toute l’Afrique de l’Ouest. En adhérant à l’ACA, le Burkina Faso, le Sénégal et le Tchad seront à même d’accélérer le rythme des investissements essentiels et de faire davantage face à la pandémie. Le Bénin, membre depuis 2012, bénéficiera davantage des produits de l’ACA grâce au renforcement de son capital. Au cours des vingt dernières années, l’ACA a soutenu sur le continent, des investissements et des échanges commerciaux à plus de 62 milliards de dollars US. Selon les déclarations de Toavina Ramamonjiarisoa, Directrice Générale par intérim de l’ACA, les solutions innovantes de l’ACA ont permis aux États membres d’obtenir des financements à des prix compétitifs et à long terme, grâce aux excellentes notations de crédit, (score « A » selon S&P et « A3 » selon Moody’s) et à leur habileté à mobiliser de réelles capacités de réassurance». « La Banque européenne d’investissement est ravie de permettre au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad de devenir des membres à part entière de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique, et au Bénin de renforcer sa participation à celle-ci. Cela favorisera et renforcera les investissements aussi bien dans le secteur privé que dans les énergies propres dans toute l’Afrique de l’Ouest et au Sahel. Une meilleure assurance créera des emplois et aidera les entreprises et les entrepreneurs à mieux surmonter les difficultés causées par la COVID-19. La Banque Européenne d’Investissement, en sa qualité de banque de l’Union Européenne, s’est engagée à soutenir les investissements à fort impact dans toute l’Afrique. La BEI est ravie de renforcer davantage sa coopération avec l’ACA pour faire en sorte que les compétences éprouvées en matière d’assurance des échanges et des investissements profitent à encore à un plus grand nombre de pays africains. Cet apport de 60 millions d’euros de la BEI, qui s’ajoute aux 34 millions d’euros débloqués l’année dernière en soutien aux adhésions du Cameroun, du Niger et du Togo, illustre la rapidité des mesures du programme Team Europe visant à renforcer la coopération avec les partenaires africains en ces temps difficiles. Ce nouveau soutien de la BEI aux investissements du secteur privé en Afrique de l’Ouest fait suite au récent soutien à l’énergie solaire à grande échelle et à cinquante ans d’engagement dans toute l’Afrique », a déclaré Ambroise Fayolle, Vice-Président de la Banque Européenne d’Investissement. Permettre au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad de bénéficier des meilleures pratiques d’investissement dans le secteur privé africain Il sera désormais plus facile et moins couteux aux investisseurs de créer d’emplois, de développer des activités commerciales et de produire de l’énergie propre dans ces pays devenus membres à part entière de l’ACA. Ailleurs en Afrique, l’adhésion à l’ACA a permis aux pays de réduire leur niveau d’endettement et d’offrir aux investisseurs et aux financiers internationaux la garantie que les transactions souveraines et autres investissements sont couverts par un fournisseur de garanties d’assurance très bien noté et fiable. Le déficit d’assurance des investissements sur la plupart des marchés africains, freine les investissements vitaux, par actions ou par emprunt, et entrave le commerce transfrontalier. Ces derniers mois, les importantes difficultés économiques liées à la pandémie de la COVID-19 ont amplifié la pénurie d’assurance commerciale en Afrique. La présence de l’ACA constitue a cet effet, une composante essentielle de la capacité de nombreux pays à rester des destinations de choix pour les investisseurs. Alors que les pays africains se dotent déjà des mécanismes de protection contre les probables retombés économiques négatives de la COVID-19, la capacité d’assurance des investissements est perçue comme un élément essentiel du soutien financier qui se révèle nécessaire pour mieux préserver les économies de nombreux pays africains. Par APO
Le Crédit Agricole du Maroc obtient un accord de prêt de la BEI pour soutenir les écosystèmes agricoles
La Banque européenne d’investissement (BEI) et le Crédit Agricole du Maroc (CAM) annoncent avoir signé mercredi 16 septembre un accord de financement de 200 millions d’euros pour soutenir les écosystèmes agricoles. La convention de crédit a été signée en présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, du président du directoire du Crédit agricole du Maroc, Tariq Sijilmassi, et de la vice-présidente de la Banque européenne, Emma Navarro. «Il s’agit du premier partenariat entre la Banque européenne et le CAM pour soutenir les entreprises dans le secteur de la bio-économie et de l’agriculture», ont indiqué les parties signataires dans un communiqué conjoint affirmant que cette ligne de crédit a pour objectif premier d’appuyer et accompagner la mise en œuvre de la nouvelle stratégie agricole du Maroc «Génération Green 2020-2030». Pour le ministre Aziz Akhannouch, cette démarche constitue une première action de concrétisation de la stratégie «Génération Green 2020-2030» depuis son lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en février dernier, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature qui s’est tenue par visioconférence. Comme l’ont relevé la Banque européenne et le Crédit Agricole du Maroc dans ce texte commun, l’accord vise à renforcer le soutien aux entreprises marocaines dans le secteur de l’agriculture et de la bioéconomie avec une attention particulière pour le développement durable. Il «porte sur le financement des chaînes de valeurs agricoles, toutes productions confondues et touche l’ensemble de l’écosystème y afférent (production, stockage, logistique, conditionnement, emballage, transformation, commercialisation…)», peut-on lire dans le communiqué. Selon les termes de cet accord, y sont éligibles, l’ensemble des segments de production alimentaire, amont et aval (exploitations agricoles, coopératives agricoles, groupements d’intérêt économique, petites et moyennes entreprises, très petites entreprises, …). Les deux parties ont aussi ajouté que ce financement cible en particulier les investissements productifs et générateurs d’emplois et de valeur ajoutée et ce en parfait accord avec les orientations de «Génération Green 2020-2030». Selon toujours les termes de l’accord signé, la BEI mobilisera également des ressources additionnelles pour accompagner le CAM et ses clients à travers une assistance technique ciblée qui permettra d’une part de soutenir la digitalisation de ce secteur et l’emploi du «big data» et, d’autre part, de développer des mesures et actions en faveur de l’environnement. A souligner que ce financement fait également partie de la mobilisation de l’UE face à la pandémie de coronavirus et plus particulièrement du programme «Team Europe», créé par l’Union européenne dans l’objectif de soutenir les pays partenaires, notamment les pays hors de l’Europe, dans la lutte contre cette crise sanitaire et en atténuer les effets économiques et sociaux. Intervenant également à l’occasion de la signature de cet accord de prêt, Emma Navarro a indiqué que «le secteur privé est une priorité pour la BEI» et qu’à cet effet, la Banque européenne y accorde une importance particulière et tient, à travers ce partenariat, «à soutenir les petites entreprises et les entreprises à taille intermédiaire dans un secteur clef pour l’économie marocaine». Pour la vice-présidente de la BEI, «il s’agit pour nous d’un partenariat stratégique avec un acteur majeur pour le financement de la bio-économie au Maroc». «Cette convention est un premier pas entre le CAM et la BEI dans la construction d’un partenariat solide et durable au profit du monde agricole et rural», a pour sa part déclaré le président du directoire du CAM. Pour Tariq Sijilmassi, la signature de cet accord permet au Crédit Agricole du Maroc de renforcer encore plus son appui au secteur agricole qui reste la priorité absolue de la Banque, et, surtout, de mobiliser davantage de moyens pour accompagner la nouvelle stratégie agricole du pays «Génération Green 2020-2030». «Cette opération s’insère dans le cadre d’un programme de soutien et de relance d’envergure que le CAM prépare avec le ministère de l’Agriculture à destination des agriculteurs, des agro-industries et de la classe moyenne en milieu rural. Ce programme sera divulgué ultérieurement», a-t-il conclu. Alain Bouithy
La BEI et Al Amana Microfinance scellent un accord de financement de 3 millions d’euros en faveur des micro-entreprises et TPE
La Banque européenne d’investissement (BEI) et Al Amana Microfinance ont procédé jeudi 27 août à la signature d’un contrat de financement d’un montant de 3 millions d’euros. L’accord de financement, qui s’inscrit dans le cadre de l’Initiative européenne pour l’inclusion financière déployée dans sept pays du Sud, dont le Maroc, « a pour objectif de soutenir les micro, très petites entreprises (TPE), et travailleurs indépendants ayant un accès très limité aux financements classiques », ont souligné les deux parties. Soulignons que ce financement intervient dans le cadre du Mécanisme de capital-risque pour les pays voisins du Sud créé par l’Union européenne et la BEI pour soutenir le développement du secteur privé, la croissance inclusive et la création d’emplois dans le secteur privé, ont indiqué la banque de l’Union européenne (UE) et le leader de la microfinance au Maroc dans un communiqué conjoint. Pour les signataires, l’accord entre la BEI et Al Amana répond pleinement aux objectifs de l’UE et de développement durable des Nations unies ; à savoir : éliminer la pauvreté sous toutes ses formes, promouvoir une croissance inclusive et durable, un emploi et un travail décent pour tous. Selon les termes de l’accord, environ 11.560 entrepreneurs ayant un accès très limité aux ressources financières pourront bénéficier de ce projet de financement européen, indique-t-on. La même source précise qu’« une attention particulière sera accordée aux femmes avec un objectif de 45%, ainsi qu’au développement des activités génératrices de revenus en zones rurales, à hauteur de 48% de l’enveloppe dédiée, grâce au réseau de distribution d’Al Amana ». Ce partenariat permettra concrètement de financer des micro et TPE pour des activités génératrices de revenus accordées dans les zones urbaines et rurales, y compris les travailleur-ses indépendant-es, les propriétaires uniques et les micro-entrepreneur-es, ont expliqué les parties signataires. Et de préciser qu’il sera accordé des prêts inférieurs à 14.000 EUR en ligne avec le montant maximum autorisé par la réglementation marocaine, soit 150.000 DH pour les institutions de microfinance. «Ce nouvel accord soutiendra plus particulièrement l’entrepreneuriat des femmes et le développement de projets dans les zones rurales. Il s’inscrit dans notre engagement en faveur de l’inclusion sociale et de la création de valeur par des entrepreneur-es qui n’ont pas toujours accès aux financements classiques. C’est aussi par eux que le développement économique et social se construit », a déclaré Emma Navarro, vice-présidente de la BEI. Citée par le communiqué, elle a ajouté : « Nous appuyons de grands projets structurants, mais nous accordons également une importance cruciale aux différentes solutions de développement économique et social. » « Par cette signature, nous visons à élargir l’accès des très petites/moyennes entreprises à davantage d’options de financement, afin de soutenir le développement de l’entrepreneuriat local, notamment féminin », a de son côté relevé l’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey. Si cette contribution permet, par ailleurs, d’offrir des conseils techniques à l’institution de microfinance Al Amana et à ses clients, la signature de cet accord « vient également renforcer le soutien existant de l’Union européenne à la Stratégie nationale d’inclusion financière, à travers le programme Maroc-UE d’appui à la compétitivité (PACC), pour accompagner la croissance inclusive et la création d’emplois du secteur privé au Maroc », a affirmé la diplomate de même source. Directeur général d’Al Amana Microfinance, Youssef Bencheqroun a pour sa part affirmé que « ce partenariat, conclu avec la BEI, vient conforter la position de l’institution et appuyer ses efforts en matière de financement et d’accompagnement des micro et très petites entreprises pour soutenir le développement de leurs activités, créer des emplois et stimuler la croissance ». L’occasion pour ce dernier de rappeler que « conformément à sa mission et orientations stratégiques, Al Amana a toujours œuvré pour promouvoir l’inclusion des populations exclues des systèmes de financement classiques ». Comme cela est rappelé sur son site officiel, la BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. En 2019, ce sont plus de 300 millions d’euros d’investissements qui ont été consacrés à la mise en œuvre de projets dans des secteurs clefs de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, le transport ou encore les énergies renouvelables, peut-on lire. Al Amana Microfinance, considéré comme le leader de son secteur d’activité, dans la région MENA, compte à ce jour plus de 2.500 collaborateurs animant un réseau de 650 agences dont 86 agences mobiles desservant les zones rurales enclavées. Alain Bouithy
La BEI apporte des financements au secteur privé et à la production agro-alimentaire (Maroc)
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’annoncer qu’elle apporte un soutien financier d’envergure au secteur privé et à la production agro-alimentaire au Maroc qui aura un fort impact économique et social sur plusieurs régions du Maroc. L’institution financière a, en effet, décidé de soutenir à hauteur de 25 millions d’euros, soit environ 266 millions de dirhams (MAD), Zalar Holding, leader du secteur avicole marocain. Cet appui financier permettra de renforcer l’intégration verticale du groupe avicole, présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière, dans un double objectif de performance et de compétitivité, a indiqué la Banque européenne dans un communiqué. S’inscrivant pleinement dans les objectifs du mandat extérieur de l’Union européenne comme du plan d’accélération industrielle 2014-2020 du Maroc pour faire émerger des champions dans des secteurs à haut potentiel, ce financement va concrètement permettre « l’agrandissement des installations de stockage des céréales relevant de l’activité de négoce afin de soutenir la capacité de production d’aliments pour animaux, la construction de fermes de reproducteurs, l’extension des capacités des couvoirs, la construction de fermes d’élevage », a expliqué la BEI. Ce fond vise aussi « la modernisation de certaines fermes existantes », a relevé l’institution financière précisant que toutes ces infrastructures sont situées dans les quatre principales régions de consommation du Maroc.De même source, la banque a assuré qu’une attention particulière a été portée aux aspects environnementaux et sociaux du projet avec la mise en application prévue des meilleurs standards internationaux en matière de suivi technique et de gestion environnementale. «Avec de tels projets, nous aidons les entreprises à faire des investissements durables pour accroître leur compétitivité, nous les soutenons dans leur développement à l’international », a déclaré la vice-présidente de la BEI, Emma Navarro, soulignant que cet important financement reflète le soutien accru de la Banque européenne au secteur privé et à la production agro-alimentaire. «Le développement des infrastructures comme la modernisation des procédés sont de surcroît une source d’emplois nouveaux et de formation au cœur des territoires ruraux. En agissant ainsi, nous améliorons la vie quotidienne des habitants. Nous créons de nouvelles perspectives d’avenir pour les jeunes générations », a-t-il souligné lors de la cérémonie de signature. A propos des répercussions économiques et sociales dudit projet de développement, les deux parties ont indiqué que celui-ci contribuera notamment « à la création de 448 emplois directs au sein de Zalar Holding et sur plusieurs régions du Maroc 1214 emplois indirects ». En plus d’améliorer concrètement la vie quotidienne des habitants en milieu rural, il « ouvrira la voie à des formations spécifiques pour les collaborateurs de Zalar Holding », considéré comme le seul acteur verticalement intégré sur l’ensemble de la chaîne de valeur et dont les activités, portées par plus de 2.200 collaborateurs, sont réparties sur l’ensemble du territoire national, principalement autour des zones d’influence de Casablanca et Fès. S’exprimant au nom du groupe bénéficiaire de cet appui financier, l’administrateur directeur général de Zalar Holding, Ali Berbich, a déclaré : « Nous sommes fiers de bénéficier de la confiance de la BEI, véritable Banque de développement européenne qui partage notre vision et privilégie les financements de projets d’investissements solides et durables en Afrique ». Il est à souligner que la banque d’affaires Ascent Capital Partners et le cabinet DLA Piper sont intervenus respectivement en tant que conseils financier et juridique exclusifs de Zalar Holding sur cette opération et que la BEI a été conseillée, de son côté, par le cabinet juridique ASAFO & Co. Partenaire stratégique du Maroc, la Banque européenne d’investissement a consacré plus de 5 milliards d’euros, correspondant à plus de 53,5 milliards de dirhams (MAD), depuis une dizaine d’années à l’appui de projets dans des secteurs clefs de l’économie marocaine. Ses actions ont porté sur plusieurs secteurs tels que l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le logement social, l’industrie, le soutien aux entreprises ou encore l’innovation. Alain Bouithy
La Délégation de l’UE et la BEI renforcent leur action en faveur du secteur privé marocain
La Délégation de l’Union européenne au Maroc et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont annoncé le renforcement de leur action en faveur du secteur privé marocain. Annonce en a été faite lors de la Fête de l’Europe célébrée par les deux institutions, mercredi 24 à Casablanca, avec le secteur privé européen et marocain. L’engagement pris par la Délégation de l’UE et la banque de l’Union européenne vise à « mieux répondre aux besoins de financement et de développement des entreprises marocaines », ont indiqué les deux partenaires du Maroc dans un communiqué conjoint. A noter qu’en marge de cet événement, la BEI a aussi signé un protocole d’accord avec l’Association marocaine pour l’industrie et la construction de l’automobile (AMICA). « L’objectif de cette nouvelle signature est d’impulser une dynamique de coopération qui permettra à des partenaires privés et institutionnels de s’associer à cette initiative dans le secteur clef que représente l’industrie automobile pour l’économie marocaine », selon ledit communiqué. A travers ce nouvel accord, la banque de l’Union européenne « réaffirme avec force son soutien aux entreprises marocaines afin de leur donner les moyens de se développer au Maroc comme à l’international, tout en donnant de nouvelles opportunités d’emploi aux marocains », a-t-on souligné de même source. Pour rappel, le Maroc est le deuxième plus important bénéficiaire des financements de la Banque européenne parmi les pays voisins du sud de l’Europe avec 25% des investissements totaux de l’institution financière dans la région. « La BEI a consacré depuis 2007 près de 5 milliards d’euros d’investissements à la mise en œuvre de nouveaux projets dans des secteurs clés de l’économie marocaine tels que le secteur privé et le soutien aux entreprises, le transport urbain, l’énergie, l’eau et l’assainissement, l’éducation des jeunes », a-t-on précisé. Célébrée en coopération avec l’Union des Chambres de commerce et d’industrie européennes (EuroCham Maroc), la fête de l’Europe intervient cette année à un moment très important dans les relations entre le Maroc et l’Union européenne, marqué par la venue en début d’année au Maroc de Federica Mogherini (les 16 et 17 janvier derniers). En effet, l’entretien de la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne avec Sa Majesté Mohammed VI a marqué la relance du partenariat entre le Maroc et l’UE. « La volonté est maintenant de hisser les relations à un niveau encore plus élevé d’ambition partagée dans tous les domaines d’intérêt commun, parmi lesquels figurent l’économie, le commerce et l’investissement, le développement du secteur privé », peut-on lire dans le communiqué. S’adressant au secteur privé européen et marocain, l’ambassadeur de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey, a déclaré : « Vous êtes au cœur de la relation entre l’Union européenne et le Maroc. Nous avons besoin de travailler main dans la main, Union européenne, BEI, EuroCham Maroc, pour faire en sorte que la relance du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne soit porteuse d’encore plus de prospérité partagée », tout en les assurant d’être à leur « disposition, mais aussi à votre écoute ». Outre l’ambassadeur de l’UE au Maroc, soulignons que la fête de l’Europe a été célébrée en présence de la représentante de la BEI au Maroc, Anna Barone, du président d’EuroCham Maroc pour l’année 2019, Mazen Sowan ; des présidents des huit Chambres de commerce et d’industrie membres d’EuroCham Maroc ainsi que de nombreuses personnalités du monde économique et diplomatique. Alain Bouithy
COP22-Marrakech : Sommet Mondial sur l’Action pour le Financement Climatique
Les 12 et 13 novembre 2016, les leaders du secteur climatique ont tenu leurs assises avec les plus grands financiers multilatéraux de l’action climatique dans le monde, notamment la Banque Européenne d’Investissement (BEI), le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Africaine de Développement (BAD). Ces multiples réunions ont pour objectifs de proposer des moyens novateurs et efficaces pour le financement et la mise en oeuvre de projets viables et en parfaite adéquation avec la protection climatique. Ce Sommet Mondial sur l’Action pour le Financement Climatique (GCFA) qui se tient à Marrakech, auquel participent de nombreux investisseurs et entreprises, se devra d’explorer et de collaborer sur les opportunités mondiales d’investissement climatique. Cet évènement phare, qu’est le (GCFA), est en parfaite phase avec la COP22 qui se tient à Marrakech du 07 au 18 novembre 2016. Pour rappel, en 2009, les pays développés s’étaient engagés à mobiliser, d’ici à 2020, quelque 100 milliards USD par an pour le financement climatique ; un engagement confirmé à Paris lors de la COP21 et porté jusqu’en 2025. Or, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) estime que la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre à un niveau qui permettrait de rester en dessous de 2 degrés, sans parler de la plus sûre 1,5 degrés, nécessite, pour nombre de pays vulnérables, des investissements de l’ordre de 13 000 milliards de dollars jusqu’en 2030 ; des investissements qui leur offriront de multiples avantages pour la santé, l’économie et le développement de sources d’énergie propres. Le défi de ce Sommet Mondial sur l’Action pour le Financement Climatique (GCFA) est donc de remédier au déséquilibre historique entre les financements d’adaptation et d’atténuation et de développer les paramètres d’engagement de toutes les parties prenantes – en développement, développées, publiques et privées – vers l’opérationnalisation de l’Accord de Paris. Pour la réalisation de tous ces objectifs, -le GCFA compte lancer de grands programmes, notamment : – le fond d’investissement pour l’adaptation: MICA (500 million USD), – le fond d’investissement pour le transfert de technologie: CTTF (150 million USD) – l’initiative globale pour le capacity building WEF YGL Climate Skills. De plus, des projets concrets utilisant des modèles économiques innovants d’adaptation et d’atténuation seront présentés par des entrepreneurs sociaux. Ce signal fort démontre que l’agenda de l’action est aujourd’hui une réalité et que les acteurs de la société civile s’engagent pleinement en faveur d’e l’investissement pour le climat.