Escale à Los Angeles (USA) pour découvrir la star congolaise de l’ « Afro jazz » : Mermans MOSENGO
Au palmarès des musiciens congolais qui brillent à l’étranger, Mermans Mosengo de la RDC est parmi les artistes les plus demandés. Régulièrement accompagné par son alter ego Jason Tamba et par le groupe « Afro Fiesta », ils s’expriment dans tous les genres. Le succès de leur musique ne se dément pas depuis plusieurs décennies et leur installation à Los Angeles aux Etats-Unis attise de plus en plus la curiosité de leurs fans comme des spécialistes. Mermans Mosengo doit une grande partie de son succès à sa bonne connaissance de la musique congolaise avec laquelle il a su jouer et bien sûr à sa persévérance. Le style Mosengo va ainsi de l’afro-rock, et aux nombreux styles mondiaux plus ou moins adaptés à la sauce originale congolaise. Du Congo en Afrique du Sud À son arrivée du Congo en Afrique du Sud en 1998, Mermans Mosengo rejoint le groupe « Young Bakuba » comme batteur et bassiste. Après une année dans le groupe, il se rend compte que son indépendance et son style de musique étaient limités, alors en 1999, il décide de se lancer dans la carrière solo. Peu de temps après, et constatant qu’il était très demandé dans plusieurs lieux de divertissements de la ville du Cap et pour être plus rentable, Il décide ainsi de mettre en place un groupe multiculturel bien ciblé au nom de « Afro Fiesta ». Le guitariste Jason Tamba a rejoint le groupe en 2004. Tous les deux avaient quitté leur pays d’origine la RDC (République Démocratique du Congo) depuis plusieurs années, à la recherche d’une vie meilleure. Dans le groupe « Afro Fiesta » Mermans Mosengo et Jason Tamba adoptent une vision puissante: utiliser la musique pour éduquer et inspirer le public à la recherche de solutions à la fois pour leur Congo natal et pour l’humanité toute entière. Leur premier album, intitulé Afro Fiesta (du nom du groupe) sorti en 2005, est rempli de chansons qui sont une fusion de styles éclectiques, notamment d’afro-jazz, de kwasa-kwasa, de makossa et des timbres de musique latine. Music is My Ammunition est le titre du dernier album éponyme (Afro Fiesta) produit pour la première fois par Playing For Change, un mouvement créé pour inspirer, connecter et apporter la paix dans le monde à travers la musique engagée. Un album qui retrace les racines du Reggae, de la Rumba et de la musique folk. Il transmet des messages issue des profondeurs de l’Afrique. Dans Music is My Ammunition la réalisation est assurée par des musiciens de renom, comme : Reggie Mc Bride, légende de la guitare basse de la ville de Détroit, ainsi que les frères jamaïcains Courtney « Bam » Diedrick à la batterie et Sean « Pow » Dietrick au clavier (les deux jouent dans le groupe de Damian Marley). Le résultat est un album qui sillonne l’Afrique pour vulgariser le chant de la liberté. De l’Afrique du Sud aux Etats-Unis C’est depuis 2009 que Mermans Mosengo et son « Afro Fiesta » se sont installés à Los Angeles aux Etats-Unis. La ville à partir de laquelle ils sillonnent le monde entier pour participer aux manifestations de haut niveau, comme les festivals, les carnavals, les concerts divers, et souvent en collaboration avec les célébrités comme : Ziggy Marley, Toots Hibbert (Toots & The Maytals), Keith Richards et Los Lobos, etc. Les médias généralistes ne tarissent plus d’éloges à propos d’un certain « Afro-Rock ». qui brille jusque sur les plateaux de télé et les scènes des Etats-Unis, un genre qui place le groupe « Afro Fiesta » parmi les plus méritants des ensembles africains sur le continent américain. Enfin, pour mieux faire bouger ses fans à travers le monde, rien de tel que les tubes d’ »Afro Fiesta ». Soutenu par le producteur Playing For Change, Mermans Mosengoet Jason Tamba font danser la planète entière. Le moindre de ses titres comme « Sugar Is sweet », « Playing Elliot For change band », « Back to your roots » déclenchent des millions de clics sur les plateformes de streaming. Numéro un des groupes africains aux USA, « Afro Fiesta » de Mermans Mosengo et Jason Tamba est repéré partout où il se produit. Il est surtout porté aux nues par les adeptes du retour aux sources de la musique africaine et plébiscité par plusieurs réseaux sociaux. Clément Ossinondé