Elle ne chante que depuis cinq mois et son second titre déjà la toile. En toute discrétion et sans bruit, avec 10 000 vues sur sa page Facebook en une seule semaine, Zina Hope vient clairement de marquer les esprits avec son clip « Chez moi j’ai des bananes » réalisé en un seul plan séquence par OK Zero Killed.
Dans la ville Océane, certains médias TV la surnomment déjà « Banana Joe » ou encore la « Vanessa Paradis du Congo », une comparaison liée sans doute à la fraicheur juvénile de celle qui interpréta « Joe le taxi » à la fin des années 80. Car il est juste de constater que Zina Hope, native de Mouyondzi dans le département de la Bouenza, éclaire avec innocence et d’un large sourire un style nouveau, proche de la variété Française emprunte d’une jolie légèreté, qui tranche considérablement avec les musiques de la République du Congo.
Vêtue d’une veste mi- jean mi- pagne, d’un T-shirt – représentant une pochette d’un album du Velvet underground signée par le peintre Américain Andy Warhol – et d’un jean, Zina Hope arbore un look teenager sans artifice et se distingue par une étonnante simplicité. Il y a, dans son timbre de voix, cette même simplicité pour chanter une sorte de photographie de la vie quotidienne des parcelles, comme celles qu’elle traverse en chantant au quartier Tchiniambi de Pointe Noire. Au milieu des cabanes en planches respire une véritable joie de vivre au naturel et l’espoir d’avoir un jour sa chance, une chance que semble avoir saisi la jeune artiste débutante à bras le corps.
Cette entrée en matière n’est pas passée inaperçue aux yeux de Luc Emmanuel Zanghieri, PDG du groupe OFIS, véritablement conquis et qui a vu en cette chanteuse débutante un potentiel artistique prometteur à un point tel qu’il en a fait l’égérie de TNT AFRICA. C’est ici une grande première dans la stratégie marketing d’une marque d’entreprise et un vecteur de communication novateur, inspiré du celebrity marketing, sur les réseaux sociaux visant à créer du lien affectif entre TNT AFRICA et sa clientèle d’abonnés. Une démarche pertinente qui colle à l’histoire et la philosophie du Télé Diffuseur, seule entreprise Congolaise dans le domaine de la télévision numérique terrestre.
Non seulement soutenue, Zina Hope s’est également bien entourée, de Philippe Edouard, ayant jalonné un long parcours dans la création, réalisation et production de musiques et d’images, et de brillants musiciens comme Baurdier Deckerpel ou Romaric Nzaou auxquels se sont joints des musiciens Français. Ce véritable travail d’équipe, brassage de cultures, donnant naissance à cette touche aussi originale que séduisante. Surprise elle même par ce succès d’estime, Zina Hope, du haut de ses vingt trois ans, ne compte pas s’arrêter en chemin ni se reposer à l’ombre de son bananier, elle annonce déjà un nouveau titre à sortir ce mois ci : « Je suis en route », une route où elle se sait déjà attendue pour confirmer les espoirs placés en elle dans les prémices de sa folle aventure.
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