«Les journalistes doivent être au service de la démocratie, de la vérité, de la quête du bien commun. Liberté d’expression ne signifie pas liberté de dire et d’écrire tout ce qui passe par la tête, mais d’exprimer, avec responsabilité, ce qui peut contribuer au bien des communautés, voire de l’humanité», a fait savoir l’honorable Jean De Dieu Kourissa, le 5 août 2015 à Brazzaville.
«Le vivre-ensemble milite pour un journalisme citoyen, est pour la propagation des informations fiables, fondées et responsables susceptibles de recoudre le tissu social et non le déchirer davantage », a dit M. Kourissa. Pour lui, il s’agit de rendre à la presse, une crédibilité qui semble aujourd’hui chancelante pour légitimer le rôle capital qu’elle joue au sien des sociétés modernes et démocratiques.
L’honorable Kourissa a souligné que cet échange a pour objectif de faire en sorte que les médias soient le pilier du vivre ensemble à travers une prise de conscience des professionnels de l’information et de la communication, de ce concept qui concourt au renforcement des acquis de paix et d’unité nationale.
Prenant la parole à cet effet, le président de l’Association des Editeurs de Presse du Congo (AEPC), M. Joachim Mbandza a dit que, de par son rôle sociétal, le journaliste est un acteur-clé de l’inculturation de la culture démocratique dans une société moderne.
«Promouvoir des concepts nouveaux comme le Vivre ensemble qui socialement s’incarne dans les liens pacifiques, l’entente-mutuelle, la compréhension réciproque, la solidarité, l’attention aux difficultés de l’autre, le respect de la vie et des valeurs sociales et morales qui sont les nôtres, la conscience du bien commun, le partage d’un avenir à construire…ne peut se concevoir sans l’implication des journalistes et de leur médias», a-t-il déclaré.
Au cours de cette journée, les participants ont suivi des communications faites par MM. Grégoire Lefouoba sur le Vivre ensemble, Bernard Mackiza sur la situation de la presse au Congo et Lecas Atondi Momondzo. Les journalistes Jean Obambi, Clémence Mbassi et Nathalie Foundoux ont quant à eux témoigné sur la vie faite de fourberie, de mesures discriminatoires.