Un responsable algérien vide  sa haine contre l’Union Européenne

TRIBUNE. Comme à leur habitude, les dirigeants algériens et la presse qui leur sont inféodés ont réagi promptement à l’adoption, le 16 janvier 2019, de l’Accord Agricole et de Pêche Maroc-Union Européenne par le Parlement Européen.​

Ainsi, l’Ambassadeur Algérien à Bruxelles, Amar Belani, a été activée par ses maîtres d’Alger, pour déverser tout son fiel contre l’Union Européenne.​

Nul ne peut ignorer que cet Ambassadeur a qualifié de funeste pour les institutions européennes et le droit international, le jour où cet Accord a été adopté à une majorité écrasante par les eurodéputés et ce, par 440 voix pour et 167 contre.​

Il est vrai que cet oiseau très bavard, accrédité à Bruxelles pour servir la pâtée à l’entité fantoche RASD, au lieu de servir les intérêts des algériens, aurait mieux fait de déclarer que ce 16 janvier 2019 restera un jour funeste plutôt pour Alger.​

Un pays qui continue d’apporter un soutien financier de plus de 350 milliards de dollars gaspillés à entretenir une chimère au dépens du pauvre contribuable algérien aux plans diplomatique et militaire, abstraction faite du refuge qu’elle continue d’offrir à ce front de la honte et où près de 20.000 sahraouis marocains sont pris en otage et humiliés de manière systématique dans les camps de la honte à Tindouf depuis maintenant plus de quarante ans.​

Quant aux dernières sorties du Ministre algérien des Affaires Etrangères, Abdelkader Messahel, elles constituent un tournant tout aussi dangereux qu’inédit dans les relations entre le Maroc et l’Algérie.

​Le choix des angles d’attaque, les mots utilisés, le timing choisi sont autant d’indicateurs qui renseignent sur une hostilité froidement planifiée, sur une envie d’en découdre avec le voisin marocain. Il est vrai que le langage ordurier utilisé par Massahel peut donner cette impression d’un pétage de câbles, d’une irruption incontrôlée, d’une jalousie morbide et obsessionnelle qu’un Ministre à la tête d’une administration impuissante et incompétente peut couver, mais il ne s’agit là que de la partie visible d’un iceberg en pleine décomposition interne.​

C’est pourquoi le Maroc a toujours été ce pays vers lequel les frustrations de la classe politique dirigeante algérienne ont été dirigées à chaque pic de tensions, la démarche de ce responsable algérien peut trouver ses racines et ses justifications dans la catastrophique situation politique et économique de l’Algérie.​

D’un côté, le bas de laine énergétique ayant fondu ces dernières années comme neige au soleil, le gouvernement d’Ahmed Ouyahia trouve d’immenses difficultés à continuer à subventionner la paix sociale et s’apprête à demander de grands sacrifices aux classes populaires algériennes dont une grande majorité est habituée à un assistanat à la soviétique. Cette politique porte en elle même les germes d’une grande explosion sociale.​

Autre raclée reçue magistralement par Abdelkader Messahel est celle de l’adoption des aides américaines au Maroc. Le Sénat et la Chambre des Représentants américains ont choisi de modifier considérablement le libellé adopté il y a quinze jours, en réaffirmant explicitement que le Sahara marocain fait partie intégrante des aides américaines au Maroc.​

Un vote franc et massif des députés européens qui, combiné à celui des législateurs américains, constitue bel et bien un double camouflet au tandem Alger-polisario, et une consécration des droits inaliénables du Maroc sur ses provinces sahariennes. ​Au regard de ce qui précède, il est certain que les apparatchiks algériens « vomis » par leur peuple ne craignent plus le ridicule !​

Farid Mnebhi.

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