TRIBUNE. Le PCT est en train d’avaler les partis membres de sa majorité en vue de son congrès. Les partis de NGouoniba, Doukaga ou Kamba ont fait le geste. Quid des descendants du MCDDI qui sont de la majorité?
Les tractations sont bel et lancées.Trois d’entre eux ont des élus:
Le RC de Nsilou, mouvement sans âme qui n’existe que lors des élections mais qui sait faire très mal. Nsilou rattrapé in extremis en 2015 alors qu’il avait déjà commencé la campagne contre le changement de constitution puis honoré en ministre d’Etat, sait que ses rêves présidentiels sont derrières lui. Mais est il prêt à traverser le Rubicon?
Le MCDDI de Landry Kolélas, du moins ce qu’il en reste, mais acceptera t-il de tuer le père une deuxième fois en tuant le parti historique?
La DRD d’Hellot Mampouya qui compte 2 députés mais qui sont en réalité des électrons libres capables de négocier leur ralliement seuls au PCT. On peut lui promettre une circonscription mais sous l’étiquette PCT, ça sera une demi victoire. Voire une autohumiliation.
Les tractations vont bon train à ce qui nous revient, et l’aile dur du PCT ne semble pas accepter de maintenir l’exception du poolailler en les laissant indépendants, quand son aile stratégique préfère cette situation pour ne pas laisser un boulevard à Yuki de Parfait Kolélas sachant que les autres partis cousins ont des militants dans les zones où règne Yuki qui servent d’informateurs, de relais ou de casseurs de révoltes et donc qui sont utiles au contrôle général.
Politique politicienne et division pour des intérêts personnels et carriéristes. Est ce tout ce qui vous reste? C’est dommage.
Mais à tous, et même à ceux qui ne sont pas de la majorité, Paulin Makaya, Parfait Kolélas, l’abbé Yanguissa, Michel Mampouya, Ntoumi etc etc… qui descendent de ce moule directement ou indirectement, j’aurais un message très bientôt. Si vous ne m’écoutez pas vos militants, vos électorats m’écouteront parce que ce sont eux qui sont à l’origine de ce message. Ce sera peut être la dernière chance de régler définitivement des amalgames inutiles et des questions d’ego qui font plus de mal au collectif que de bien.
A bientôt.
Hervé Mahicka