Le Fonds monétaire international (FMI) a achevé la première revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) avec le Togo, a annoncé le Fonds.
L’achèvement de la revue permet le décaissement d’environ 35,61 millions de dollars américains, ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à près de 71,22 millions de dollars américains, a-t-il indiqué.
« L’accord au titre de la FEC d’un montant de 176,16 millions de DTS (120 % de la quote-part du Togo au FMI) visant à appuyer les réformes économiques et financières du pays a été approuvé le 5 mai 2017 », a précisé le FMI dans une note rendue publique dernièrement.
Dans ce document, l’institution de Bretton Woods a noté que les performances dans la mise en œuvre du programme appuyé par la FEC ont été bonnes et que tous les critères de réalisation quantitatifs, les mesures préalables ainsi que quatre des cinq repères structurels ont été observés.
Le FMI a, par ailleurs, relevé que l’assainissement budgétaire envisagé dans le programme appuyé par la FEC a été entamé.
En outre, « le déficit primaire s’est amélioré, passant d’une moyenne annuelle d’environ 6 % du PIB entre 2013 et 2016 à un excédent de 1,4 % du PIB au cours du premier semestre de 2017, principalement en raison de la maitrise des dépenses et de l’arrêt des financements peu orthodoxes de projets d’investissement public », a-observé le Fonds.
Selon les dernières estimations, la dette publique devrait diminuer de son point culminant de 81,5 % du PIB à fin 2016 à 77,3 % du PIB d’ici fin 2017. L’analyse des données actuelles font même état d’une activité économique qui aurait progressé de 4,8 % en 2017, accompagnée d’une faible inflation.
Si le déficit des transactions courantes reste important, le Fonds a assuré qu’il devrait progressivement diminuer. Et de noter que les projections de croissance à moyen terme ont été légèrement revues à la baisse et la balance des risques est plutôt défavorable.
Enfin, selon le FMI, « la récente amélioration des infrastructures et les financements concessionnels extérieurs devraient soutenir la productivité et stimuler l’investissement privé, ce qui devrait compenser les effets adverses sur la croissance engendrés par le programme d’assainissement des finances publiques. »