L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a annoncé qu’elle a approuvé dernièrement la désignation de 13 nouveaux géoparcs dont celui de Ngorongoro-Lengaï en République-Unie de Tanzanie.
Le Réseau mondial compte ainsi désormais 140 géoparcs mondiaux UNESCO répartis dans 38 pays et témoignant de la diversité géologique de la planète.
L’un des atouts du géoparc mondial UNESCO Ngorongoro-Lengaï est le cratère du Ngorongoro, où des espèces sauvages très variées telles que des éléphants, des rhinocéros noirs, des lions, des gazelles et d’autres grands mammifères cohabitent avec l’homme, selon l’Unesco.
L’organisation onusienne rappelle que le site abrite également l’Ol Doinyo Lengaï, qui signifie « montagne de Dieu » ou « montagne sacrée » en langue maa. Celui-ci se dresse à l’extrémité Nord du massif volcanique du Ngorongoro, dont il est le stratovolcan le plus jeune et le plus actif (2 962 mètres).
« C’est aussi le seul volcan à émettre des laves composées de natrocarbonatites pratiquement exemptes de silice. Le géoparc englobe également les gorges d’Olduvai, site paléoanthropologique le plus important au monde », ajoute-t-elle.
Comme le décrit l’Unesco sur son site internet officiel, ces gorges présentent des formations volcaniques du Pliocène qui livrent une image d’une richesse incomparable des environnements passés, avec notamment des fossiles d’hominidés, des artefacts datant du milieu et de la fin de l’âge de pierre, ainsi qu’une grande variété de fossiles d’animaux.
Les douze autres sites sont: Famenne-Ardenne (Belgique), Percé (Canada), Huanggang Dabieshan et Guangwushan-Nuoshuih (Chine), Conca de Tremp Montsec (Espagne), Beaujolais (France), Ciletuh-Palabuhanratu et Rinjani Lombok (Indonésie), Péninsule d’Izu (apon), Mudeungsan Area (République de Corée), Satun (Thaïlande) et Cao Bang (Viet Nam).
Adrien Thyg