Guinée/Tunisie. Aéroport de Conakry: arrivée du quatrième convoi humanitaire…
L’opération de retour volontaire des guinéens victimes de xénophobie et d’ostracisme en Tunisie se poursuit. Ce samedi 11 mars 2023, le quatrième convoi humanitaire du pont aérien établi par le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, a atterri avec à son bord 49 Guinéens. Les ministres, Secrétaire Général et Directeur de cabinet tous à la Présidence de la République, respectivement Colonel Amara Camara et Djiba Diakité, le Premier ministre, Dr Bernard Goumou, les chefs des départements des Télécommunications, Ousmane Gaoual Diallo, des Infrastructures, Gando Barry, le conseiller personnel du Chef de l’État, Elhadj Thierno Mamadou Bah ainsi que le patron de la diplomatie guinéenne, Dr Morissanda Kouyaté, ont effectué le déplacement au nom du Chef de l’État pour les accueillir. Dans cette quatrième navette aérienne, cinq malades ont été répertoriés dont deux cas graves. Le dispositif sanitaire mis en place par le département des Affaires étrangères et des Guinéens établis à l’Étranger a permis une prise en charge immédiate qui sera suivie d’une orientation dans les services sanitaires spécialisés. Le ministre des Affaires étrangères, Dr. Morissanda Kouyaté a réitéré la poursuite des opérations du pont aérien. Au nom du Chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya et du Gouvernement, il a rassuré les Guinéens qui sont de retour dans la mère patrie, de tout mettre en œuvre pour faciliter leur insertion et leur accompagnement. Quant aux Guinéens qui sont encore en Tunisie et qui souhaitent rentrer, l’État les ramenera tous à domicile, a-t-il indiqué. La cinquantaine de Guinéens de retour a été transportée dans des bus pour un réceptif hôtelier de la place où ils vont passer leur première nuit avant l’enclenchement du processus d’accompagnement.
Devenu paria, l’Afrique du Sud fait honte à l’idéal africain
TRIBUNE. Le pays de Nelson Mandela s’est attiré de violentes critiques de très nombreux pays africains et autres pays suite au déchaînement xénophobe dans les grandes métropoles d’Afrique du Sud et ce, au moment même où se tenait au Cap le Forum Economique Mondial. Un Forum boycotté par les Présidents de la République Démocratique du Congo, du Malawi, du Nigéria et du Rwanda ainsi par de nombreux autres pays. Ces attaques meurtrières ont indigné les africains et démontré que les sud-africains sont d’une ingratitude invraisemblable car ils ont oublié que durant le régime de l’apartheid des milliers de sud-africains, membres de l’ANC, vivaient dans des pays Africains où étaient très bien traités après avoir fuient les persécutions du régime raciste des Boers. Même la communauté musulmane est ciblée puisqu’une Mosquée a été visée, le 08 septembre 2019, par ces attaques à caractère xénophobe à Johannesburg. Mais l’Histoire a de la mémoire et toute l’Afrique se lèvera pour dire non à l’Afrique du Sud pour son inaction face à cette situation que ses ressortissants font subir aux africains installés dans ce pays membre de l’Union Africaine. L’Afrique du Sud fait la honte de l’Afrique avec des mentalités d’imbéciles sans cerveaux, c’est pourquoi, elle devrait être suspendue partout en Afrique. Il est anormal que ces bandits de bas étages puissent s’attaquer à des innocents. Au gouvernement sud-africain de prendre ses responsabilités pour créer du travail et diminuer en conséquence le fort taux de chômage avoisinant les 30% en raison de la rareté des opportunités de travail. Des attaques racistes qui ont provoqué une réaction de colère du Président américain, avertissant le Président sud-africain de sanctions économiques et d’un retrait de tous les investissements américains dans ce pays. Quant à la Haute Représentante de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères, Federica Mogherini, qui s’alarme et affirme « suivre de près la situation des Droits de l’Homme au Maroc », elle ferait mieux de les suivre en Afrique du Sud et en Algérie car Rabat fait largement mieux en matière de respect des Droits de l’Homme à l’échelle de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie, d’Amérique Latine et de l’Europe. Au nom de quelle logique se permet-elle donc de s’alarmer inutilement sur la situation au Maroc et de passer sous silence les violations pourtant gravissimes perpétrées chaque jour que Dieu fait par la mafia vert-kaki sur le peuple algérien ainsi que sur les populations africaines et par les sud-africains sur les étrangers africains installés en Afrique du Sud ? Serait-elle la Bolton européenne, une ardente affidée du polisario ? L’avenir nous le dira. Pour rappel, John Bolton, fervent soutien des terro-polisariens, a été limogé sèchement, le 10 septembre 2019, par le Président américain Trump de son poste de Conseiller à la Sécurité Nationale. Quoi qu’il en soit, l’Afrique du Sud, zélée soutient des terroristes du polisario pour nuire au Maroc, devra payer cash le séparatisme. L’Afrique du Sud et l’Algérie ne sont au final que des pays racistes, xénophobes et hypocrites. Farid Mnebhi.
L’Afrique du Sud honte du continent africain !
La communauté internationale condamne sans appel les actes xénophobes se déroulant en Afrique du Sud, un pays pour la liberté duquel toute une planète s’était levée pendant des décennies pour abolir le régime de l’apartheid. Le peuple sud-africain, devenu amnésique, vient de faire un sublime retour vers la case-départ en perpétrant des actes racistes inhumains et barbares à l’état pure pour panser ses plaies socio-économiques. A ce jour, il a été recensé plus de 15 morts dans des violences contre les Africains étrangers provoquant un choc ressenti dans tout le continent africain et dans tous les milieux. Il est acquis que ce sont les pires émeutes xénophobes en Afrique du Sud depuis 2008 au cours desquelles des dizaines de commerces, appartenant principalement à des étrangers, ont été vandalisés et brûlés dans la région de Johannesburg et dans la capitale Pretoria. Ces émeutes ont vu des familles traumatisées, des vies détruites et la tâche s’annoncera immense pour mettre fin au sentiment d’afrophobie existant au sein de la population sud-africaine. Ces événements ont entraîné de vives réactions dans de nombreux pays africains, dont le Nigéria, théâtre de violences contre les intérêts sud-africains, en représailles aux attaques xénophobes, en République Démocratique du Congo où un Consulat d’Afrique du Sud et des magasins sud-africains ont été pris pour cible de même que des manifestants ont ensuite jeté des pierres sur les vitrines du Consulat d’Afrique du Sud à Lubumbashi. Cette onde de choc touche même le domaine sportif. L’équipe malgache de football a annoncé l’annulation du match amical prévu le 07 septembre 2019, en Afrique du Sud, compte tenu des inquiétudes sur la sécurité de la délégation de Madagascar. Même le transport aérien aussi est impacté. En effet, la Tanzanie a interrompu jeudi ses vols au départ de Dar Es-Salaam et à destination de Johannesburg en raison des violences qui secouent la capitale commerciale sud-africaine, Johannesburg. Ces attaques perpétrées contre ces ressortissants africains ont glacé de nombreux quotidiens du continent africain qui pointent du doigt la totale responsabilité des politiques sud-africains. Ainsi, les journal burkinabé « Wakat Sera » et « Aujourd’hui au Faso », les quotidiens nigérians « The Guardian Lagos » et « The Mail & ,Gardian » le média sénégalais « Walf Quotidien » et son confrère en ligne « Senego », le journal rwandais « The News Time » et tant d’autres sont unanimes à affirmer que l’échec abject des gouvernements pour redresser les terribles déséquilibres économiques a alimenté la xénophobie ambiante dans le pays, pourtant deuxième économie du continent en termes de PIB. Un pays dirigé par une élite politique intéressée et préférant se remplir les poches plutôt que de faire son travail a nourri ce à quoi l’Afrique assiste aujourd’hui avec impuissance. Des cicatrices qui pourraient ne jamais disparaître en raison du taux élevé, 28%, de sud-africains vivant sous le seuil de pauvreté qui fait que les agressions contre les étrangers sont monnaies courantes dans le pays de Nelson Mandela. Une situation qui rappelle étrangement celle provoquée par Boumediene, le 18 décembre 1975, jour de la Fête religieuse d’Aïd Al Adha, au cours de laquelle 350 000 Marocains furent expulsés sans ménagement, séparant des familles entières. Ne dit-on pas « qui se ressemble s’assemble » ! Honte aux régimes algérien et sud-africain, vous êtes aujourd’hui la risée de la communauté internationale et demain vous serez au banc de cette même communauté, si ce n’est déjà fait. Farid Mnebhi.
Nous attendons de l’Union Africaine des actes de condamnation
Toute la communauté internationale a été consternée et a vécu, avec effroi, les attaques perpétrées contre les étrangers, surtout Noirs, en Afrique du Sud. Ces violences xénophobes, débutées, le 3 septembre 2019 , se sont poursuivies les jours suivants. Ce qui s’est passé était surréaliste, comme l’ont relevé des agences de presse africaine, dans le pays qui a donné naissance à Nelson Mandela, un des héros africains, le plus connu au monde et dont l’image en impose toujours, par les vertus qu’il a incarnées, de son vivant. Les brutalités se sont arrêtées et le calme est revenu sur le territoire sud africain. Mais à quel prix des dégâts humains et matériels. Depuis lors, aucune voix de dirigeant africain ne s’est élevée pour exiger un sommet extraordinaire de l’Union Africaine aux fins d’examiner, à froid, cette question, devenue récurrente, de violences contre des africains par des africains, dans les pays africains. Les réprobations et autres critiques entendues par ci, par là, ne suffisent pas. Surtout, pas les paroles timides de Mr Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine. D’autant qu’elles ne procèdent pas des condamnations ouvertes suivies de mesures contraignantes à l’endroit des chefs d’Etat dont les pays s’illustrent par ces actes de xénophobie. Egalement, pour éviter l’effet d’entrainement de la violence qui a coutume d’engendrer la violence. D’où vient – il qu’en raison de ces graves évènements qui s’y sont déroulés, l’Afrique du Sud, en dépit de son rôle stratégique sur le continent, ne pourrait-elle pas être menacée de suspension de participation aux travaux de l’Union Africaine, le temps d’observer les conduites de ses populations, les lendemains du phénomène. Malheur à qui bâtit la ville dans le sang. Parce que, lentement, le sang tue l’âme créatrice du pays. Paris le 8 septembre 2019 Ouabari Mariotti.
Le voile de l’émotion
TRIBUNE. J’aurais voulu m’éloigner un peu de mon clavier pour m’occuper de la rentrée scolaire. L’un de mes étudiants BURKINABE, garçon très brillant ayant séjourné en AFRIQUE DU SUD, a exprimé son indignation, comme de nombreux AFRICAINS, sur la situation dramatique qui prévaut dans ce pays. S’il avait pris le temps de visiter les TOWNSHIPS et le cimetière AVALON de SOWETO, sa réaction aurait peut-être été différente. L’AFRIQUE DU SUD est l’un des pays les plus VIOLENTS de la PLANETE. Il est classé en zone rouge, celle dont font partie la COLOMBIE, le NIGERIA, le SALVADOR, le BRESIL, la CALIFORNIE, etc. Les premières victimes de cette violence sont d’abord les SUD-AFRICAINS (noirs) eux-mêmes. La GUERRE entre l’IFP (Inkhata Freedom Party), parti TRIBAL, et l’A.N.C (African National Congress) a fait plus de VICTIMES que tous les programmes de génocide planifiés par le régime AFRIKANER. Que la VIOLENCE des EXTREMISTES sud-africains s’abatte sur les ressortissants d’autres pays africains ne devrait étonner personne. Que peut-on attendre d’un peuple sous-éduqué, confiné dans les TAUDIS et livré à lui-même, CONSEQUENCES directes des décennies d’APARTHEID ? En dehors de l’élite politique, la GRANDE majorité des SUD-AFRICAINS noirs ignore la contribution de nombreux pays FRERES dans la lutte contre l’APARTHEID, bien qu’il y ait eu aussi quelques pays africains TRAITRES (pour ne pas les citer). Partout en AFRIQUE, en cas de CONFLIT, les premières victimes sont NEGRES. On ne s’attaque qu’aux ressortissants des pays FAIBLES. L’exemple le plus RECENT est celui de la CENTRAFRIQUE vidée de citoyens TCHADIENS (installés depuis des siècles), victimes de représailles des ANTI-BALAKA. C’est par l’EDUCATION des MASSES déshérités que nous parviendrons à éradiquer cette violence, car l’IGNORANCE est une source MAJEURE d’incompréhension. Le Président CYRIL RAMAPHOSA devrait prendre des mesures DRACONIENNES pour stopper l’hémorragie. Le sang ne cesse de couler. Condoléances aux familles des victimes et prompt rétablissement aux blessés. « BUTALA MAMBA, TALA NA FUFU. BU TALA FUFU, TALA NA NKUNI ». ABU PIA ! Nysymb Lascony
Poussée xénophobe contre les étrangers en Afrique du sud
Depuis quelques jours, il se produit en Afrique du Sud, des attaques xénophobes contre les étrangers notamment envers des immigrés africains. Les Sud-africains accusent ces derniers d’être hauteurs de crimes,délits mais aussi responsable de la criminalité dans le pays. Ainsi des violences sont fomentées contre eux qui ont vu ainsi leurs commerces saccagés; biens pillés et maisons cambriolées. Ces agissements des Sud-africains ont suscité une vague d’indignations auprès de plusieurs responsables gouvernementaux africains comme les autorités nigérianes qui ont interpellé les dirigeants Sud-africains sur la sécurité de leurs ressortissants qui ont été nombreux à être victimes de ces actes xénophobes. Étant nombreux à vivre dans le pays et surtout à Johannesburg, les Nigérians comme d’autres ressortissants africains comme les Zimbabwéens sont la cible d’actes xénophobies depuis plusieurs jours. Le rejet des Sud-africains à l’égard des autres immigrés africains perçus comme indésirables dans le pays est une triste réalité pour la nation arc-en-ciel. En effet, les Sud-africains noirs ont une courte mémoire pour agir ainsi contre les autres immigrés africains quand on sait que pendant les périodes sombres et difficiles de l’Apartheid, ceux-ci ont réclamé l’appui , le soutien moral et l’aide matérielle des autres africains qui depuis leurs pays ont mener des actions becs et ongles pour que cesse leur oppression vis-à-vis des blancs présents dans leur pays et qui les opprimaient. Mais désormais sorti du joug de l’oppression blanche depuis plus de vingt ans; la réconciliation opérée entre eux et les blancs sud-africains et de surcroit, le nouvel essor économique de leur pays; ces derniers ne pensent plus vouloir le faire partager aux autres Africains venant de pays défavorisés économiquement et espérant occuper un emploi dans le pays qui a amélioré pour ces derniers leurs conditions de vie. Comme quoi, on oublie facilement ceux de personnes qui vous ont fait du bien du moment où vous commencez à jouir de l’aisance économique et sociale dans votre pays. Réalité malheureusement dommageable pour des millions de Sud-africains noirs à la mémoire encore assez courte. Par Christian LOUHOU KINSANGOU Melun, France.