Le ministre chinois des affaires étrangères reçu par le chef de l’État togolais

Le ministre chinois des affaires étrangères reçu par le chef de l’État togolais

Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, ce 17 janvier 2024, Monsieur Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, en visite de travail au Togo. Le diplomate chinois était porteur d’un message du Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping à son homologue togolais. Les échanges ont permis de faire le point de la coopération bilatérale, marquée par d’importants projets dans les domaines économique, des infrastructures, de la santé, de l’agriculture, l’éducation et la culture. Monsieur Wang Yi a félicité le chef de l’État pour son implication dans le développement des relations d’amitié et de coopération sino-togolaise fondées sur l’amitié, le respect mutuel, l’égalité et les projets réciproquement bénéfiques. Le Togo et la Chine entretiennent un partenariat dynamique et fructueux depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, le 19 septembre 1972. Ce partenariat historique, basé sur un ensemble de valeurs et d’idéaux tels que la paix et la solidarité, s’est intensifié au fil des années avec plusieurs accords et réalisations dans des secteurs à fort impact économique et social. Monsieur Wang Yi a saisi l’opportunité de l’audience de ce jour pour inviter, au nom du Président Xi Jinping, le chef de l’État togolais au Forum sur la coopération sino-africaine dont la prochaine édition se tiendra sous la forme d’un sommet des dirigeants au mois de septembre 2024.

Les MAE chinois et malien conviennent de renforcer la coopération mutuellement bénéfique

Le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue malien Abdoulaye Diop sont convenus mardi d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique lors de leur rencontre en marge de la 77e session en cours de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). Notant que la conjoncture internationale actuelle est complexe et volatile avec des incertitudes croissantes, M. Wang a dit que son pays était disposé à travailler avec le Mali pour maintenir la compréhension, le soutien et la confiance mutuels, faire progresser l’amitié traditionnelle entre les deux pays et renforcer la coopération mutuellement bénéfique. Il a ajouté que la Chine attachait de l’importance à la souveraineté nationale légitime du Mali, à ses préoccupations en matière de sécurité et de développement et qu’elle soutenait le peuple malien dans son choix indépendant d’une voie de développement adaptée à ses conditions nationales. Le ministre chinois a ajouté que son pays soutenait également le Mali dans sa lutte contre le terrorisme et pour la défense de l’unité nationale et qu’il continuera d’apporter son soutien et son aide au développement stable du Mali. A propos de la concrétisation des résultats de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), il a déclaré que la Chine était prête à renforcer sa coopération avec le Mali dans les domaines de la santé publique, de la construction d’infrastructures et de développement agricole, à accélérer l’assistance en matière de vaccins COVID-19 et de fournitures anti-pandémie, ainsi qu’à faire progresser de façon ordonnée des projets d’aide tels que les centrales hydroélectriques, les villages pilotes en matière d’énergie solaire et la coopération en matière de technologies agricoles. M. Wang a aussi dit espérer que le Mali continue de prendre des mesures efficaces pour assurer la sécurité des entités et des personnels chinois et de créer un environnement plus stable et plus sûr pour la coopération bilatérale. Pour sa part, M. Diop a noté que la Chine était un bon ami et un bon partenaire de son pays, disant la remercier sincèrement pour sa solidarité, son amitié et son soutien aux efforts du Mali pour défendre sa souveraineté, son indépendance, sa stabilité politique et son unité nationale, ainsi que son aide précieuse pour le développement économique et social du Mali. Il a ajouté que le Mali était aussi un partenaire fiable pour la Chine, précisant que son pays adhérait résolument à la politique d’une seule Chine et la soutenait dans la défense de ses intérêts fondamentaux. La partie malienne est prête à approfondir la coopération mutuellement bénéfique avec la Chine et prendra toutes les mesures nécessaires et ne ménagera aucun effort pour protéger la sécurité de ses amis chinois au Mali, a assuré M. Diop. M. Wang a par ailleurs souligné que la Chine était disposée à travailler avec le Mali pour soutenir le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays et défendre l’équité et la justice internationales. La Chine s’est engagée à fournir des biens publics au monde, à promouvoir la paix, le développement et la coopération plutôt que la guerre, l’ingérence ou la subversion, a-t-il ajouté. Plus la Chine se développera, plus elle offrira de soutien aux pays en développement; plus elle deviendra puissante, mieux la paix et la sécurité mondiales pourront être garanties, a dit M. Wang, ajoutant qu’elle était prête à renforcer sa solidarité et sa coopération avec tous les pays en développement et à défendre leurs intérêts communs.

CHINE-USA. A propos de la province de Taiwan. L’erreur stratégique des USA

CHINE-USA. A propos de la province de Taiwan. L’erreur stratégique des USA

TRIBUNE. Le 7 août 2022 heure locale, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères WANG Yi a souligné, au cours de sa visite au Bangladesh, que la partie américaine a commis une triple erreur sur la visite de Nancy PELOSI dans la région chinoise de Taiwan, en réponse à la dernière situation et au sophisme déraisonnable de la partie américaine. Premièrement, la partie américaine s’est violemment immiscée dans les affaires intérieures de la Chine. Au mépris des conseils et des avertissements répétés de la Chine, la partie américaine s’est obstinée à suivre sa propre voie, en organisant la soi-disant « visite » du numéro trois du gouvernement américain dans la région chinoise de Taiwan. Il faut garder à l’esprit que Taiwan n’est pas une partie des États-Unis, mais un territoire de la Chine, et les États-Unis eux-mêmes s’y sont engagés publiquement. L’acte des États-Unis est une grave atteinte à la souveraineté de la Chine. Deuxièmement, la partie américaine tolère et soutient les forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taiwan ». Tout pays doit préserver l’unité nationale et ne permettra pas aux forces sécessionnistes d’agir arbitrairement. Le Parti démocrate progressiste (DPP) au pouvoir à Taiwan a inclus la poursuite de l’indépendance dans le programme de son parti et, ces dernières années, il a fait tout son possible pour promouvoir « l’indépendance de Taiwan » progressive et créer « deux Chines » et « une Chine, un Taiwan ». La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis l’a ouvertement soutenu, travaillant avec les forces sécessionnistes et contre le peuple chinois. Troisièmement, elle compromet délibérément la paix dans le détroit de Taiwan. Les États-Unis ont l’habitude de créer d’abord un problème, puis de l’utiliser pour réaliser leurs propres desseins stratégiques. Certains signes indiquent que les États-Unis tentent de répéter le même tour de passe-passe en planifiant la visite de PELOSI et qu’ils en profitent pour accroître leur déploiement militaire régional, ce qui mérite une grande vigilance et une résistance résolue de toutes les parties. WANG Yi a déclaré que la position de la Chine est ferme et ses mesures prises sont légitimes, raisonnables, conformes au droit, nécessaires, ouvertes et modérées, ce qui vise à protéger la souveraineté sacrée et l’intégrité territoriale de la Chine, à dissuader les États-Unis de tenter de « contenir la Chine en utilisant Taiwan », à briser l’illusion des autorités Taiwanaises de « compter sur les États-Unis en vue de l’indépendance », et à maintenir véritablement la paix dans le détroit de Taiwan et la stabilité régionale. WANG Yi a souligné que le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures est la « règle d’or » des relations d’État à État et un « bouclier protecteur » permettant aux pays en développement de préserver leur souveraineté et leur sécurité. Nous remercions tous les pays pour leur compréhension et leur soutien de la position de la Chine. À l’heure où les pratiques d’intimidation unilatérale apparaissent par intermittence, la communauté internationale devrait atteindre un consensus plus clair et s’exprimer d’une voix plus forte pour défendre conjointement les normes fondamentales des relations internationales et du droit international, et sauvegarder conjointement les droits et intérêts légitimes de tous les pays en développement. Par Alphonse Ndongo