RDC. Reddy Amisi affligé par la disparition de l’immense Tshala Muana

HOMMAGE. Comme de nombreux autres artistes congolais et africains, le chanteur Reddy Amisi a rendu également hommage à Tsala Muana, décédée samedi dernier, sur sa page Facebook officielle. Ci-dessous, un extrait: « Les mots me manquent pour rendre hommage à une immense artiste comme toi, qui a apporté autant à notre culture, qui a propulsé le Mutuashi à l’international, qui a porté si haut les couleurs de notre pays et de notre continent. Je ne sais que dire si ce n’est « Gloire à Dieu », lui à qui je rends grâce en toutes circonstances…Tu ne fais que nous précéder sur les chemins du Seigneur…. Repose en paix ma sœur, ma Mamu Nationale. Je te le dis peut-être en retard ? Je t’aime. Tu vas me manquer ».
Congo Terre des Légendes/Artiste dans l’esprit, Musicien dans l’âme, Artiste musicien dans le corps

DISPARITION. Moi, j’exprime ma part de condoléances les plus attristées à la famille de la célèbre musicienne Tshala Muana qui nous a quittés, le samedi 10 décembre 2022 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Une annonce du décès faite par M. Jean Marie Kasamba, Président de l’Union Nationale de la Presse Congolaise. La célèbre chanteuse congolaise Tshala Muana disparait à 64 ans. Tragique destin. Elle était à quelques jours de son retour sur scène avec un nouvel album. A l’endroit de l’univers artistique des deux Congo qui fait la grande fierté des deux pays, je traduis ici ma solidarité. Un univers artistique, avec encore, pour longtemps, de beaux jours devant lui, tellement il impose au monde son illusion particulière. Les grands artistes n’ont pas de patrie. Tshala Muana en a donné la preuve. Elle semblait ainsi comme la citoyenne d’une patrie inconnue. Son style, sa musique, ses danses ont fait le bonheur des mélomanes de tous les continents. Sa vie durant, Tshala Muana aura été le rayon de la lumière divine. Les femmes sont courageuses dans les évènements de famille, devant la souffrance et la mort. Tshala Muana s’en est distinguée. Jusqu’à l’instant final de sa vie, elle est restée digne et forte, la foi accrochée en son Dieu. Que là bas, à l’éternel infini, elle repose en paix. Y rejoignant ses consoeurs Lucie Eyenga, Pongo Love, Agbeti Masikini, Mammy Claudia, Marie Misamu, Maman Shako, Yolande Masikini, Théthé Ndjungandeké et les autres artistes musiciens des deux Congo qui l’ont précédée. La mort. Oui la mort. Elle est toujours là, à nos tâlons. Sans cesse, elle crée le vide en nous et autour de nous. Que faire d’elle? Ouabari Mariotti Paris 10 décembre 2022