Tchad: intellectuels et associations appellent au départ des troupes françaises
Plusieurs figures de la société civile tchadienne ont demandé dans un communiqué le retrait des troupes françaises du pays. La présence de contingents tricolores a déjà été remise en cause dans plusieurs États africains. La chute des dominos va-t-elle continuer pour Paris? Déjà expulsées du Mali, du Burkina et bientôt du Niger, les forces françaises sont désormais chahutées au Tchad. La société civile semble en effet en ébullition et plusieurs personnalités ont signé un communiqué demandant le retrait des militaires sous trois mois. Le document signé notamment par Ordjei Abderahim Chaha, président du parti RAJET, fustige la volonté de Paris de « s’accrocher à l’Afrique, telle une sangsue ». Les signataires demandent le démantèlement des bases françaises au Tchad, mais aussi l’annulation des « accords coloniaux » entre Paris et N’Djamena, ainsi que l’arrêt des « intimidations de la diplomatie française » à l’égard des membres de l’opposition… Lire la suite sur Sputniknews
Françafrique/Le Bénin est-il candidat au repositionnement des troupes françaises « chassées » du Niger ?

PARLONS-EN. Le pays de Kemi Seba, panafricainiste pour les uns et agitateur politique pour autres, pourrait abriter une base des militaires français chassés de Niamey. Pour les 1 500 soldats français en poste à Niamey, dont des pilotes d’avion Mirage 2000, une partie des troupes va rentrer en France. Selon certaines indiscrétions, un redéployement d’ une autre partie des soldats serait prévu au Bénin, qui dispose d’une frontière avec le Niger. Une autre répartition serait envisagée entre les différentes bases françaises présentes dans la région : en Côte d’Ivoire (900 personnes actuellement), au Sénégal (400), au Tchad (1 000) ou encore au Gabon (400). La France dispose aussi d’une base à Djibouti (1 500), tournée vers l’océan Indien. Le cas du Bénin, pays de Kemi Seba, sera suivi de près. Le porte flambeau du panafricainisme des temps modernes a récemment été interpellé à l’aéroport international de Cotonou, avant d’être relaxé au terme d’une garde à vue qui devait le conduire à la maison d’arrêt. N’eûssent été des interventions de plusieurs personnalités africaines, Kemi serait entrain de se ronger les ongles en prison. Est-ce, en prévision du redéployement des troupes françaises « chassées » du Niger, que les autorités béninoises ont voulu mettre Kemi Seba sous clef, afin d’y éviter un séjour désagréable aux soldats français? Par A.Ndongo Journaliste économique et financier, Brazzaville Congo
Le Burkina exige le départ des troupes françaises

Mali : une manifestation pour le retrait total des troupes françaises

Vendredi à Bamako, le groupe politique « Yerewolo, Debout sur les remparts » a organisé un rassemblement pour demander le départ des militaires français au Mali, rapporte Africanews.