Tunisie : le taux de chômage a augmenté entre 2018 et 2023
Le Rapport social mondial 2024 des Nations unies, qui fournit une analyse et des recommandations sur les défis sociaux contemporains, a révélé que 22 pays à travers le monde ont connu une augmentation d’au moins un point de pourcentage de leur taux de chômage global entre 2018 et 2023, dont la Tunisie. Les crises, la pandémie de coronavirus, les conflits géopolitiques et l’impact croissant du changement climatique ont accentué, entre autres, le chômage et la pauvreté à travers le monde. Le Rapport social mondial 2024 des Nations unies montre que 22 pays ont connu une hausse d’au moins un point de pourcentage de leur taux de chômage global, et ce, entre 2018 et 2023, dont la Tunisie. Lire la suite sur RT en Français
Le taux de chômage à 6,5% dans la zone euro
En octobre 2023, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était de 6,5%, un taux stable par rapport au taux enregistré en septembre 2023 et en baisse par rapport au taux de 6,6% enregistré en octobre 2022. Le taux de chômage de l’UE était de 6,0% en octobre 2023, un taux également stable par rapport à celui enregistré en septembre 2023 et en baisse par rapport au taux de 6,1% enregistré en octobre 2022. Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Eurostat estime qu’en octobre 2023, 13,171 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE, dont 11,134 millions dans la zone euro. Par rapport à septembre 2023, le chômage a augmenté de 71 mille personnes dans l’UE et de 48 mille dans la zone euro. Par rapport à octobre 2022, le chômage a augmenté de 27 mille dans l’UE et a diminué de 28 mille dans la zone euro. Chômage des jeunesEn octobre 2023, 2,881 millions de jeunes (de moins de 25 ans) étaient au chômage dans l’UE, dont 2,380 millions dans la zone euro. En octobre 2023, le taux de chômage des jeunes s’est établi à 14,8% dans l’UE, un taux en hausse par rapport à celui de 14,7% enregistré en septembre 2023, et était de 14,9% dans la zone euro, un taux également en hausse par rapport à celui de 14,6% enregistré au mois précédent. Par rapport à septembre 2023, le chômage des jeunes a augmenté de 36 mille dans l’UE et de 44 mille dans la zone euro. Par rapport à octobre 2022, le chômage des jeunes a augmenté de 106 mille dans l’UE et de 132 mille dans la zone euro. Chômage par sexeEn octobre 2023, le taux de chômage des femmes s’est établi à 6,4% dans l’UE, en hausse par rapport au taux de 6,3% enregistré en septembre 2023. Le taux de chômage des hommes était quant à lui de 5,8% en octobre 2023, en hausse par rapport au taux de 5,7% enregistré au mois précédent. Dans la zone euro, le taux de chômage des femmes s’est établi à 6,9% et celui des hommes à 6,2%, des taux stables par rapport à ceux enregistrés au mois précédent. Indicateurs supplémentaires du marché de travail Ces estimations sont basées sur la définition standard du chômage, communément utilisée, du Bureau International du Travail (BIT). Celle-ci désigne comme chômeurs les personnes sans emploi qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes et sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux prochaines semaines. Afin de saisir pleinement la situation du marché de travail, les données sur le chômage ont été complétées par des indicateurs supplémentaires, concernant par exemple: les travailleurs à temps partiel sous-employés, les personnes qui cherchent du travail juins qui ne sont pas immédiatement disponibles et les personnes disponibles pour travailler juins qui ne cherchent pas du travail, publiés avec les données de l’EFT pour le deuxième trimestre 2023. Les données de l’EFT pour le troisième trimestre 2023 seront publiées le 15 décembre 2023.
Maroc: le taux de chômage grimpe de 11,2% à 12,4% au deuxième trimestre 2023, selon le HCP
MARCHE DU TRAVAIL. Le nombre de chômeurs a augmenté de 156.000 personnes au titre du deuxième trimestre de l’année 2023, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Entre le deuxième trimestre de 2022 et celui de 2023, il est passé de 1.387.000 à 1.543.000 chômeurs. Ce qui correspond à une hausse de 11%, résultant d’une augmentation de 92.000 chômeurs en milieu urbain et de 64.000 en milieu rural, a souligné l’organisme public dans une récente note d’information relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre de 2023. D’après les données publiées par le HCP, « le taux de chômage est passé, au cours de la même période, de 11,2% à 12,4% (+1,2 point), de 15,5% à 16,3% en milieu urbain (+0,8 point) et de 4,2% à 5,7% en milieu rural (+1,5 point) ». Dans le détail, la hausse du chômage a concerné l’ensemble des catégories de la population, a-t-il souligné de même source. Selon le HCP, il a augmenté de 1,1 point pour les hommes, passant de 9,9% à 11%, et de 1,9 point pour les femmes, de 15,1% à 17%. Les mêmes données montrent qu’il a également enregistré une hausse de 1,2 point parmi les diplômés, passant de 18% à 19,2%, et de 0,9 point parmi les non diplômés, de 3,6% à 4,5%. Dans sa note, il ressort en outre que « la hausse du taux de chômage a concerné toutes les tranches d’âge. Elle est plus prononcée parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (+3,4 points), passant de 30,2% à 33,6%, et parmi les personnes âgées de 25 à 34 ans (+1,1 point), passant de 18,7% à 19,8% ». La note fait aussi état de la hausse du sous-emploi dont le volume du sous-emploi a parallèlement connu une augmentation, durant la même période, de 939.000 à 983.000 personnes, de 500.000 à 549.000 dans les villes et de 439.000 à 434.000 à la campagne. Ainsi, précise-t-on, le taux de sous-emploi est passé, au niveau national, de 8,5% à 9%, de 7,7% à 8,4% en milieu urbain et de 9,6% à 9,9% en milieu rural. Soulignons enfin que le taux de sous-emploi des hommes (10,1%) est deux fois plus élevé que celui des femmes (5%) et qu’ »en milieu urbain, il est de 8,7% pour les hommes contre 7,2% pour les femmes et en milieu rural, il est presque 6 fois plus élevé parmi les hommes avec 12,3% que parmi les femmes (2,1%) ». Martin Kam
Maroc. L’horizon s’assombrit pour les jeunes, les diplômés et les femmes
La situation du marché du travail s’est détériorée au premier trimestre de 2022, selon le Haut-commissariat au plan confirmant si besoin est que l’emploi demeure une denrée rare pour bon nombre de Marocains. La légère embellie constatée sur le front de l’emploi au terme de l’année 2022 semble n’avoir été qu’un leurre voire une illusion, éclipsée par les derniers chiffres publiés par l’organisme public. D’après ces données, la détérioration du marché du travail s’est traduite par une hausse du nombre de chômeurs de 83.000 personnes entre le premier trimestre de l’année 2022 et celui de 2023. Il est ainsi passé de 1.466.000 à 1.549.000 chômeurs, ce qui correspond à une augmentation de 6%. A en croire les explications du Haut-commissariat, chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, « cette hausse est le résultat d’une augmentation de 67.000 chômeurs en milieu urbain et de 16.000 en milieu rural ». La dégradation est telle que « le taux de chômage s’est accru de 0,8 point entre les premiers trimestres de 2022 et de 2023, passant de 12,1% à 12,9%, de 16,3% à 17,1% en milieu urbain et de 5,1% à 5,7% en milieu rural », a indiqué le HCP dans sa note d’information relative à la situation du marché du travail au premier trimestre de 2023. Le chômage gagne du terrain à peu près partout Selon une analyse plus détaillée, il a également enregistré une hausse aussi bien parmi les hommes, de 10,5% à 11,5% que parmi les femmes, de 17,3% à 18,1%. Les données recueillies suggèrent en outre qu’il « a connu une forte hausse de 1,9 point parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, passant de 33,4% à 35,3% et parmi les personnes âgées de 25 à 35 ans, de 19,2% à 20,9%(+1,7 point) ». Elles montrent par ailleurs que le taux de chômage des diplômés a enregistré une hausse de 0,9 point, passant de 18,9% à 19,8%. Précisons que « cette hausse est plus prononcée parmi les détenteurs de diplômes et certificats de l’enseignement primaire et secondaire collégial (+2,2 points et un taux de 15,2%), et de diplômes de l’enseignement secondaire qualifiant (+1,1 point et un taux de 22,6%) », comme le souligne le HCP dans sa note. A noter que l’évolution du marché du travail s’est accompagnée d’une augmentation du sous-emploi. Les chiffres montrent en effet que «le volume des actifs occupés en situation de sous-emploi a augmenté de 88.000 personnes, entre le premier trimestre de 2022 et la même période de 2023 ». D’après le Haut-commissariat, il est passé de 987.000 à 1.075.000 personnes au niveau national, de 521.000à 573.000 personnes dans les villes et de 466.000 à 502.000 dans la campagne. Le taux de sous-emploi est passé de 9,2% à 10,3% au niveau national Ainsi que le fait remarquer l’institution publique dans sa note, « le taux de sous-emploi est passé de 9,2% à 10,3% au niveau national, de 8,3% à 9,1% en milieu urbain et de 10,6% à 12,1% en milieu rural ». De son côté, le volume de la population active occupée en situation de sous-emploi en termes de nombred’heures travaillées est passé de 485.000 à 513.000 personnes au niveau national, poursuit le HCP indiquant que le taux correspondant s’est accru de 4,5% à 4,9%. Quant à la population active occupée en situation de sous-emploi en termes d’insuffisance du revenu oud’inadéquation entre formation et emploi exercé, le Haut-commissariat affirme qu’elle est passée de 502.000 à562.000 personnes au niveau national et que le taux correspondant est passé de 4,7% à 5,4%. L’analyse des données sur ce volet suggère que la hausse du sous-emploi a été plus importante dans les secteurs des BTP avec 2,2 points (de 18,1% à 20,4%) ; de l’agriculture, forêt et pêche avec 1,4 point (de 10,3% à 11,7%) ; les services avec 0,8 point (de 7 à 7,8%) et l’industrie (y compris l’artisanat) avec 0,5 point (de 6,6% à 7,1%). L’économie nationale a perdu 280.000 postes d’emploi, entre le premier trimestre de 2022 et la même période de 2023 Des mêmes données, il ressort que la situation du marché du travail a été marquée parla baisse des taux d’activité et d’emploi au premier trimestre de 2023. Selon le HCP, «la population en âge d’activité (15 ans ou plus) s’est accrue de 1,4%, par rapport au premiertrimestre de 2022, contre une régression de la population active de 1,6%». En fin de compte, « le taux d’activité a reculé de 44,5% à 43,1% entre les deux périodes, de 41,9% à 41,2%en milieu urbain et de 49,3% à 47% en milieu rural », selon l’organisme relevant que le taux d’emploi a connu, de son côté, une baisse de 39,1% à 37,6%, au niveau national (-1,5 point) et reculé de 46,8% à 44,3% en milieu rural, de 35,1% à 34,1% en milieu urbain. Alain Bouithy
Maroc. L’horizon demeure sombre pour les jeunes et diplômés
Le chômage a légèrement reflué en 2022. Selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat au plan (HCP), le nombre total de chômeurs a reculé de 66.000 au niveau national. Il a baissé de 4% pour s’établir à 1.442.000 chômeurs au lieu de 1.508.000 un an auparavant. Ce recul est le résultat d’une baisse de 70.000 chômeurs en milieu urbain et d’une hausse de 4.000 en milieu rural, a indiqué l’institution publique dans une note d’information relative à la situation du marché du travail en 2022. « Le taux de chômage est passé de 12,3% à 11,8% au niveau national, de 16,9% à 15,8% en milieu urbain et de 5% à 5,2% en milieu rural », a ainsi affirmé le Haut-commissariat relevant toutefois qu’il reste plus élevé parmi les jeunes de 15 à 24 ans (32,7%), les diplômés (18,6%) et les femmes (17,2%). En effet, « le taux de chômage a connu une hausse de 0,9 point parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, passant de 31,8% à 32,7% et une baisse parmi les autres catégories d’âge », a indiqué l’organisme public dans sa note d’information. Selon le Haut-commissariat, il est passé de 19,6% à 19,2% pour les personnes âgées de 25 à 34 ans (-0,4 point), de 7% à 6,4%pour celles de 35 à 44 ans (-0,6) et de 3,8% à 3,3% pour celles de 45 ans et plus (-0,5). Dans sa note d’information, il ressort également que « le taux de chômage a augmenté de 0,4 point pour les femmes, passant de 16,8% à 17,2% et a baissé de 0,6 point pour les hommes, passant de 10,9% à 10,3% », comme l’a relevé le HCP. En outre, l’analyse des chiffres suggère que le taux de chômage a enregistré une baisse d’un point parmi les diplômés (il est passé de 19,6% à 18,6%) et de 0,4 point parmi les personnes n’ayant aucun diplôme, passant de 4,6% à 4,2%, toujours selon le HCP. Les chiffres publiés par le HCP montrent par ailleurs que « 5 régions concentrent 71,4% des chômeurs, au niveau national. La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 25,9%, suivie de Fès-Meknès (13,2%), de Rabat-Salé-Kénitra (12,7%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,8%) et de l’Oriental (9,8%) », a poursuivi l’organisme. Dans ce volet, les taux de chômage les plus élevés sont observés dans les 3 régions du Sud (20,1%) et dans la région de l’Oriental (17,4%). Les régions de Casablanca-Settat et Fès-Meknès, une acuité moindre, franchissent la moyenne nationale de 11,8%, enregistrant respectivement 13,8% et 13,5%. Avec respectivement 6,9%, 9,7% et 9,7%, les régions de Marrakech-Safi, de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et de Drâa-Tafilalet enregistrent les taux les plus bas, a fait savoir le Haut-commissariat. L’économie nationale a perdu au total 24.000 postes d’emploi au cours de l’année écoulée En ce qui concerne la perte d’emplois, et après une création de 230.000 postes d’emploi une année auparavant, le HCP annonce une perte de 24.000 postes au titre de l’année écoulée.Selon les explications de l’institution publique, ce recul résulte d’une création de 150.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 174.000 en milieu rural. Dans cette même rubrique, il ressort que, « par type d’emploi, 136.000 postes d’emplois rémunérés ont été créés, résultat d’une création de 161.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 25.000 en milieu rural ». Quant à l’emploi non rémunéré, les chiffres suggèrent qu’il a accusé une baisse de 160.000 postes, suite essentiellement au recul de ce type d’emploi en milieu rural de 150.000 postes.Selon une analyse du HCP, les secteurs des services et de l’« agriculture, forêt et pêche » demeurent les premiers pourvoyeurs d’emploi au terme de l’année 2022. En effet, comme le fait remarquer le HCP dan sa note d’information, le secteur des services a contribué à la création de 164.000 postes d’emploi, celui de l’« industrie y compris l’artisanat » 28.000 postes, alors que l’« agriculture, forêt et pêche » a détruit 215.000 et les BTP 1.000. Soulignons enfin que le taux de sous-emploi a reculé de 9,3% à 9% au niveau national, de 8,8% à 8,1% en milieu urbain et de 10% à 10,4% en milieu rural, a conclu le HCP indiquant que « le volume du sous-emploi est passé entre 2021 et 2022 de 1.003.000 à 972.000 personnes, de 550.000 à 520.000 en milieu urbain et de 453.000 à 452.000 en milieu rural ». Alain Bouithy
Maroc. Le recul du taux de chômage à 11,4% sans grand impact
A 1.378.000, le nombre de chômeurs a baissé de 70.000 personnes au troisième trimestre 2022. D’après le Haut-Commissariat au plan (HCP), cela correspond à une baisse de 5%, résultant d’une diminution de 62.000 chômeurs en milieu urbain et de 8.000 en milieu rural. Le taux de chômage est ainsi passé de 11,8% à 11,4% (-0,4 point), de 16 % à 15% en milieu urbain (-1 point) et a stagné à 5,2% en milieu rural, a indiqué l’organisme public. Dans sa note d’information relative à la situation du marché du travail au troisième trimestre de 2022, le Haut-commissariat précise que « le taux de chômage a baissé de 0,9 point parmi les hommes, passant de 10,4% à 9,5%, contre une augmentation parmi les femmes, passant de 16,5% à 17,8% ». Dans le même temps, une baisse a également été observée chez les diplômés où ce taux est passé de 18,7% à 17,7%, les non diplômés (4,4% à 4,1%), les personnes âgées de 45 ans et plus (3,7% à 3,1%) et les personnes âgées de 25 à 34 ans (18,8% à 18,4%). La tendance était plutôt à la hausse chez « les jeunes âgés de 15 à 24 ans qui ont vu, par contre, leur taux de chômage augmenter, passant de 31% à 31,7% », a souligné le Haut-Commissariat dans sa note d’information. De plus, toujours selon le HCP, le taux d’activité a baissé de 45,1% à 44% au niveau national, entre le troisième trimestre de 2021 et la même période de 2022. Sur la même période, « il a baissé de 50,3% à 48,1% en milieu rural et de 42,4% à 41,9% en milieu urbain », a poursuivi le Haut-commissariat indiquant que l’écart entre hommes et femmes a atteint 50,2 points, avec des taux d’activité respectifs de 69,5% et de 19,3%. Bien qu’il ait baissé de 39,8% à 39% au niveau national, le taux d’emploi a toutefois connu une légère hausse de 0,1 point en milieu urbain (de 35,6% à 35,7%), alors qu’il a perdu 2,2 points en milieu rural (de 47,7% à 45,5%). De l’analyse du HCP, il ressort que « l’écart entre hommes et femmes a atteint 47 points avec des taux d’emploi respectifs de 62,9% et de 15,9% ». Comme le rappelle l’organisme public dans sa note d’information, ces taux étaient de 63,1% et de 17,1%, une année auparavant. Selon le Haut-Commissariat, « le volume de l’emploi a baissé de 58.000 postes au troisième trimestre de 2022, suite à une perte de 194.000 postes en milieu rural et une création de 136.000 postes en milieu urbain ». Par type d’emploi, il ressort des données collectées que 210.000 emplois non rémunérés ont été perdus, suite à une perte de 212.000 en milieu rural et une création de 2.000 en milieu urbain ; tandis que l’emploi rémunéré s’est accru de 152.000 postes, après une création de 134.000 emplois en zone urbaine et de 18.000 en zone rurale. L’analyse de ces données montre que le secteur de l’ »agriculture forêt et pêche » a perdu 237.000 postes d’emploi (-7%), entre le troisième trimestre de 2021 et celui de 2022, résultat d’une baisse de 233.000 en milieu rural et de 4.000 en milieu urbain. Durant la même période, « le secteur des BTP a perdu 38.000 postes, 34.000 en milieu rural et 4.000 en milieu urbain, ce qui correspond à une baisse de 3% du volume de l’emploi dans ce secteur », a fait savoir le HCP. Au niveau du secteur des « services », le Haut-Commissariat indique qu’il a été créé 189.000 postes d’emploi à l’échelle nationale (151.000 en milieu urbain et 37.000 en milieu rural). Le secteur a ainsi enregistré une hausse de 4% de l’emploi au cours de la même période. Résultat d’une création de 36.000 postes en milieu rural et d’une baisse de 6.000 en milieu urbain, le secteur de « l’industrie » a pour sa part enregistré une hausse de 2% du volume d’emploi après la création de 29.000 postes d’emploi. Alain Bouithy
Zone euro: Le taux de chômage recule à 6,6% à fin juillet 2022
Selon les chiffres publiés par l’office statistique de l’Union européenne (Eurostat), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était de 6,6% à fin juillet 2022, en baisse par rapport au taux de 6,7% enregistré en juin 2022 et de 7,7% enregistré en juillet 2021. Les mêmes données montrent que le taux de chômage de l’UE était de 6,0% en Juillet 2022, en baisse par rapport au taux de 6,1% au mois de juin 2022 et de 6,9% en juillet 2021. A en croire Eurostat, 12,959 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE, dont 10,983 millions dans la zone euro, au septième mois de l’année. « Par rapport à juin 2022, le nombre de chômeurs a diminué de 113 000 dans l’UE et de 77 000 dans la zone euro. Par rapport à juillet 2021, le chômage a diminué de 1,854 millions dans l’UE et de 1,576 millions dans la zone euro », a indiqué l’Office dans son dernier rapport. S’agissant du chômage des jeunes, il ressort des données recueillies qu’au cours de cette période, 630 millions de jeunes âgés de moins de 25 ans étaient au chômage dans l’UE, dont 2,173 millions dans la zone euro, a fait savoir Eurostat estimant que le taux de chômage des jeunes s’est établi à 14,0% dans l’UE et à 14,2% dans la zone euro, en baisse par rapport aux taux de 14,2% et de 14,4% respectivement. Après analyse, et par rapport à juin 2022, il ressort que « le chômage des jeunes a diminué de 55 mille dans l’UE et de 35 mille dans la zone euro. Par rapport à juillet 2021, le chômage des jeunes a diminué de 329 mille dans l’UE et de 244 mille dans la zone euro », a constaté l’Office. En ce qui concerne le chômage par sexe, les données révèlent qu’au cours du mois de juillet dernier, le taux de chômage des femmes s’est établi à 6,4% dans l’UE, stable par rapport au taux enregistré en juin 2022. Précisons que celui hommes était quant à lui de 5,7% en juillet 2022, un taux également identique à celui enregistré au mois précédent, selon Eurostat. On retiendra enfin que le taux de chômage des femmes, dans la zone euro, « a diminué de 7,1% en juin 2022 à 7,0% en juillet 2022, tandis que le taux de chômage des hommes est resté stable à 6,3% », selon l’Office. Martin Kam
Le taux de chômage de la zone OCDE continue de baisser pour atteindre 5,1% en mars 2022
Le taux de chômage mensuel de l’OCDE est tombé à 5,1% en mars 2022, après 5,2% en février. La tendance positive pour l’OCDE se poursuit par un onzième mois consécutif de baisse ou de stabilité du chômage, qui reste inférieur au taux de 5,3 % enregistré en février 2020, juste avant la pandémie. Le taux de chômage était inférieur au taux enregistré avant la pandémie dans deux tiers des pays de l’OCDE en mars, contre seulement la moitié d’entre eux en février. En outre, le nombre de chômeurs dans les pays de l’OCDE a continué de baisser, atteignant 34,6 millions, soit 0,9 million de moins qu’avant la pandémie. La baisse du taux de chômage dans la zone OCDE en mars a été enregistrée aussi bien pour les femmes que pour les hommes, et pour l’ensemble des tranches d’âge. Dans la zone euro, le taux de chômage a continué de baisser pour s’établir à 6,8% en mars, après 6,9% en février. Les plus fortes baisses ont été enregistrées en Autriche, en Italie, et en Lettonie. La plus forte hausse a été observée en Irlande et de légères hausses ont été enregistrées en Grèce, au Portugal et en Espagne. En dehors de la zone euro, le taux de chômage a diminué de façon significative au Mexique, et plus modérément au Canada, en République tchèque, en Islande, en Israël, au Japon et aux États-Unis. En revanche, il a augmenté en Turquie et plus légèrement en Colombie et au Danemark. Des données plus récentes montrent qu’en avril 2022, le taux de chômage s’est stabilisé à 3,6% aux États-Unis, et qu’il a légèrement diminué au Canada (pour atteindre 5,2%, son niveau le plus bas depuis que des données comparables existent, en 1976). Il convient de noter que le taux de chômage ne tient pas compte des personnes qui ne sont pas en emploi qui ne font pas partie de la population active, soit parce qu’elles ne sont pas en mesure de chercher activement un emploi, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles pour travailler. CP/OCDE