Algérie/Hydrocarbures: Sonatrach va reprendre ses activités en Libye

Algérie/Hydrocarbures: Sonatrach va reprendre ses activités en Libye

Après plusieurs années de pause, la Sonatrach a décidé de de reprendre ses activités en Libye dont la production a retrouvé des sommets après une période de vaches maigres, selon Sputnik. Citant un communiqué de l’entreprise, l’agence de presse russe que la première entreprise d’Afrique « a décidé de reprendre ses activités pétrolières en Libye » en réinvestissant sur l’exploration dans le bassin de Ghadamès, à la frontière entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie. D’après Spuinik, le président du géant des hydrocarbures algérien, Rachid Hachichi, aurait déjà « conduit une délégation de haut niveau à Tripoli, pour acter ce retour et la remise sur les rails de la collaboration avec NOC Libye, acteur principal de l’industrie pétrolière libyenne ». Pour rappel, la Sonatrach avait quitté la Libye une première fois en 2011, avant de revenir brièvement en 2012 et de refaire ses valises en 2014. Adrien Thyg

Algérie : TotalEnergies a signé un nouveau contrat de partage de production avec Sonatrach dans le bassin de Berkine

Algérie : TotalEnergies a signé un nouveau contrat de partage de production avec Sonatrach dans le bassin de Berkine

TotalEnergies a signé ce jour une extension de son contrat de partage de production avec Sonatrach, Occidental et Eni, portant sur les blocs à terre 404a et 208 dans le bassin de Berkine, dans l’est de l’Algérie. Ce contrat, d’une durée de 25 ans, a été signé selon les termes de la loi algérienne de 2019 sur les hydrocarbures. Il permettra de développer des ressources supplémentaires d’hydrocarbures liquides tout en réduisant l’intensité carbone des champs grâce à un programme ciblé de baisse des émissions. La possibilité de développer et de valoriser les ressources associées en gaz sera étudiée par les partenaires, ce qui aurait pour effet d’accroître le potentiel d’exportation à destination de l’Europe. « Ce nouveau contrat sur l’actif de Berkine, grâce à la nouvelle loi algérienne sur les hydrocarbures, marque une nouvelle étape dans notre partenariat stratégique avec Sonatrach. Il s’inscrit dans la stratégie de notre Compagnie de développer des projets pétroliers à bas coût tout en contribuant à des programmes de réduction des émissions afin de minimiser notre empreinte carbone », a commenté Laurent Vivier, directeur Moyen Orient et Afrique du Nord, Exploration & Production de TotalEnergies. TotalEnergies en Algérie TotalEnergies est un acteur historique du secteur de l’énergie en Algérie. Dans le pays, la Compagnie est active dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz, le gaz naturel liquéfié via des contrats d’approvisionnement avec Sonatrach, et la commercialisation de lubrifiants et de bitumes. TotalEnergies et Sonatrach ont également lancé des études d’ingénierie pour un projet pétrochimique dans l’ouest de l’Algérie. En 2021, la Compagnie a produit 51 000 bep/j en Algérie grâce à ses participations dans les champs gaziers TFT II et Timimoun et dans les champs à huile du bassin de Berkine (blocs 404a et 208).

Le voisin oriental du Maroc à l’entraînement pour le grand jour du 22 février

Le voisin oriental du Maroc à l’entraînement pour le grand jour du 22 février

CRISE. Après un tour d’échauffement à Laghouat et à Jijel, le peuple algérien s’en est pris avec délectation, le 1er février 2021, au mastodonte que représente la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, sise à Hydra et ce, malgré l’interdiction de manifester pour dénoncer les violations des Droits de l’Homme et réclamer la dignité et l’instauration d’un régime démocratique. Au cours de cette intervention impressionnante de plusieurs centaines de personnes, le siège de la Sonatrach a été dévasté et des fumigènes lancés sur la façade en verre de l’immeuble mais aussi ils se sont également adonné à la destruction de bien public et privé. Ces scènes de chaos ont été filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. La police anti-émeute est bien entendu intervenueen faisant usage de coups de bastonnades et bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants afinde mettre un terme aux actes de violences et de destructions. Suite à ces incidents, les autorités algériennes n’ont rien trouvé de mieux que d’accuser les supporters du club de football du Mouloudia d’Alger (MCA), dont la Sonatrach est propriétaire, d’être à l’origine de ces incidents. Mais, en réalité, les Algériennes et Algériens, en Algérie ou à l’étranger, multiplient, sur le toile, les appels à la reprise des manifestations et ce qui vient de se produire au siège de la Sonatrach semble être le prélude à d’autres actions similaires dans les jours à venir et à travers d’autres villes du pays, quand bien même cette irruption houleuse semble liée aux performances du club de football algérois sponsorisé par le groupe pétrolier. Une situation délétère marquée par une crise politique, économique et sociale sans précédent, aggravée par l’inertie du gouvernement et l’absence du Chef de l’Etat. Aussi bien à partir de l’intérieur que de l’extérieur du pays, la coupe est pleine et la flamme de la révolte a été ravivée et ce, à quelques trois semaines du deuxième Anniversaires du déclenchement de la contestation populaire pacifique, le 22 février 2019. Comme dirait l’autre, « allez, chauffe Marcel », ça va swinguer en Algérie dans très peu de temps. Farid Mnebhi.

L’Algérie face à une impressionnante crise économique

L’Algérie face à une impressionnante crise économique

TRIBUNE. Si aujourd’hui, le prix du baril de pétrole avoisine les 60 dollars le baril, celui-ci pourrait caresser les 30 dollars dans un très proche avenir si la crise sino-américaine n’est pas résolue. Ce prix du baril de brut de pétrole devrait avoir des répercussions dramatiques sur les équilibres budgétaires de l’Algérie et plonger le pays dans une crise sans précédent au regard de sa totale dépendance aux recettes pétrolières. Déjà, la croissance globale du PIB de l’Algérie a atteint 1,5% au 1er trimestre 2019, la plus faible performance globale réalisée ces 20 dernières années. Avec un déficit commercial à l’orée d’une syncope chronique, le déficit de la balance commerciale de l’Algérie s’est lourdement creusé pour atteindre les 3,18 milliards de dollars durant le 1er semestre 2019, contre un déficit de 2,84 milliards de dollars à la même période en 2018. Pour ce qui est des exportations, celles-ci ont également chuté dans le même temps de près de 7% pour clignoter à 18,96 milliards de dollars durant le 1er semestre de l’année en cours, contre 20,29 milliards de dollars durant les premiers six mois de 2018. Quant aux recettes des hydrocarbures, qui constituent l’essentiel des ventes à l’étranger et des revenus de l’Algérie, elles s’élèvent, au 30 juin 2019, à 17,65 milliards de dollars contre 18,84 milliards de dollars pour la même période en 2018, soit une contre-performance des plus inquiétante. Une contre-performance qui a, bien entendu, des répercussions sur les entreprises algériennes et étrangères tous secteurs confondus en raison d’une baisse sensible de leur activité et faible réduction de leurs profits et pour nombre d’entre-elles de fortes pertes dans un très proche avenir. Une situation qui aggravera le taux de chômage, déjà élevé en Algérie, et qui aura un grave impact sur les salariés, le coût de la vie quotidienne, les soins médicaux, l’enseignement et le logement entre autres. Quant au généralissime Ahmed Gaïd Salah, régent unique autoproclamé de l’Algérie, devenu susceptible et irascible en raison de sa profonde incompétence dans tous les domaines, il n’en fait qu’à sa tête de linotte. Il n’a cure des problèmes qui secouent son pays et qui touchent de plein fouet le peuple algérien. Un parfait ignorant des affaires d’Etat, économiques, sociales et encore plus militaires mais pas celles des affaires de gros sous. Que Gaïd Salah sache, que la situation qui prévaut actuellement l’Algérie va tôt ou tard se retourner contre lui car le temps joue contre lui et la colère commence à tonner même dans les cercles qui lui sont proches. A-t-il oublié que l’armée doit restée dans les casernes, défendre les frontières et la souveraineté du pays en obéissant aux ordres du pouvoir civil légal ? Au regard de ce qui se passe en Algérie depuis son indépendance en 1962, on peut affirmer que oui ! Un casernement de l’armée algérienne s’impose donc en Algérie avec interdiction qu’elle s’occupe de la chose politique. Le peuple algérien n’en sera que plus heureux d’avoir recouvrer son indépendance usurpée par ces militaires gâteux et ce, de Boumedienne à Gaïd Salah. Farid Mnebhi.