Les « Chibanis » marocains ont eu gain de cause contre la Société nationale des chemins de fer française (SNCF) : la dignité et l’honneur restaurés !

Les « Chibanis » marocains ont eu gain de cause contre la Société nationale des chemins de fer française (SNCF) : la dignité et l’honneur restaurés !

Il était temps pour les 848 « Chibanis » marocains (la grande majorité d’entre eux a aujourd’hui la nationalité française) qu’ils gagnent leur procès face à la SNCF après le jugement rendu, le 31 janvier 2018, par la Cour d’Appel de Paris. Il faut bien le dire la centaine de Chibanis présents mercredi à la Cour d’Appel de Paris ont attendu une heure, dans une ambiance grave et joyeuse à la fois, pendant que les avocats consultaient une partie des arrêts rendus avant que leur avocate sorte de la salle d’audience, les bras en l’air et émue jusqu’aux larmes, pour annoncer que c’était « gagné », avant d’être portée en triomphe par ces Marocains cheminots discriminés par la SNCF. « Il y a eu aujourd’hui la confirmation des condamnations pour discrimination obtenues en première instance en matière de carrière et de retraite, et nous avons obtenu, en plus des dommages et intérêts pour préjudice moral » et pour « préjudice de formation », a déclaré Maître Clélie de Lesquen-Jonas, sous les vivats. Un grand soulagement, une grande satisfaction pour ces cheminots marocains, recrutés entre 1970 et 1983 par la SNCF sans bénéficié du « statut » plus avantageux des cheminots, réservé aux ressortissants européens, sous condition d’âge. Des contractuels marocains partis à la retraite à l’âge de 65 ans, alors que les cadres permanents sont partis à 55 ans ». Ils ont travaillé dur dix ans de plus qu’eux avec des salaires bien inférieurs, sans avoir le droit de monter en grade, ni d’avoir accès « aux soins gratuits. La honte pour la SNCF !

L’ONCF et la SNCF se mobilisent ensemble pour la mobilité durable et le climat

L’ONCF et la SNCF se mobilisent ensemble pour la mobilité durable et le climat

Les chemins de fer marocains et français se mobilisent ensemble pour la mobilité durable et le climat. L’Office national des chemins de fer (ONCF) et la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ont signé, samedi 12, un partenariat en vue d’une coopération dans les secteurs du développement durable et de la responsabilité sociétale. Signé en marge de la COP22, qui se tient à Marrakech (Maroc), cet accord vise également à mettre ensemble leur expérience au service des réseaux ferrés africains. A travers cet accords, les deux entreprises veulent renforcer davantage leurs échanges sur leurs programmes de développement durable, partager les meilleures pratiques et réfléchir ensemble aux problématiques environnementales en apportant des solutions viables au service des réseaux ferrés africains, ont indiqué les deux parties. Selon le Directeur Général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie et le Secrétaire Général de la SNCF, Stéphane Volant, ce partenariat reposera sur un travail collectif impliquant des spécialistes du ferroviaire, des universitaires, des chercheurs et des collaborateurs à tous les niveaux des deux entreprises. « L’ONCF a ouvert ce grand chantier et a réalisé pour la première fois son Bilan Carbone et s’engage à persévérer sur cette voie en généralisant la certification de ses sites en Efficacité Energétique (ISO 50001)», a indiqué Mohamed Rabie Khlie. Avant d’ajouter que les chemins de fer marocains viennent de « signer un contrat pour la fourniture d’énergie éolienne pour la traction des trains ce qui ne manquera pas de diminuer d’un taux à deux chiffres sa consommation en énergie fossile… » De son côté, Stéphane Volant a expliqué qu’à l’avenir, « SNCF comme l’ONCF seront de plus en plus évalués sur leurs performances climatique, environnementale et sociétale. A cet égard, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres. »

SNCF : Un obus de la seconde guerre perturbe le trafic sur le RER E

SNCF : Un obus de la seconde guerre perturbe le trafic sur le RER E

Un obus datant de la seconde guerre mondiale a perturbé, le 17 février 2015, à proximité des voies vers la gare Noisy-le-Sec en direction des gares de l’Est et du Nord dans les deux sens, entrainant ipso facto la suspension du trafic, a constaté la rédaction de Pagesafrik/Starducongo à Paris en France. Les usagers du RER de la ligne E ont été surpris par un communiqué de la SNCF annonçant que pour des raisons de sécurité, la suspension de la circulation des trains dans les deux sens afin de permettre l’intervention des services de police et de déminage. Cet obus a été découvert aux alentours de 12h10 sur un chantier à proximité des voies aux environs de la gare de Noisy-le-Sec, à 8 km de Paris-Est. Le trafic a également été interrompu sur le RER E sur les axes Paris Haussmann Saint Lazare – Chelles Gournay et Tournan entre Magenta et Val de Fontenay et entre Magenta et Le Raincy Villemomble. Des agents de la SNCF ont conseillé à plusieurs usagers de la voie ferrée de reporter leurs voyages pour des raisons de méconnaissance des délais de déminage. Ces agents ont rapporté que des policiers auraient conseillé de ne pas prendre des risques, l’engin pouvant encore exploser. Des démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris se s’étaient rendus sur les lieux. A la nuit tombée, plusieurs usagers ont plongé dans la panique à la gare du nord et de l’Est. Des solutions de rechange ont de ce fait été trouvées. Certains citoyens ont emprunté le tramway qui leur a permis d’atteindre la gare de Bondy où le RER E assurait le transbordement pour les gares de Chelles Gournay et Meaux.