Le Cameroun participe au 23e Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca
Le Cameroun a pris part à la 23e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) qui s’est déroulée du 09 au 19 février courant à l’Office des foires et exploitations de Casablanca (Maroc). Pour rappel, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, dont est membre le Cameroun, était l’invitée d’honneur de cette édition.
REPORTAGE VIDEO: La République démocratique du Congo à l’honneur au 23è Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL)
La République démocratique du Congo (RDC) est à l’honneur au 23è Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL), à l’instar des 10 autres pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Organisé par le ministère de la Culture du Maroc, cet important grand rendez-vous du livre se tient du 09 au 19 février 2017, à la Foire internationale de Casablanca.
REPORTAGE VIDÉO: Le Congo au 23e Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL)
La République du Congo compte parmi les 11 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale mis à l’honneur au 23e Salon international de l’édition et du livre (SIEL) qui se tient du 09 au 19 Février 2017 à la Foire internationale de Casablanca. L’événement est organisé par le ministère de la Culture du Maroc. Reportage.
Premier grand rendez-vous culturel sous l’ère Benkirane : Le SIEL sous un nouveau signe ?
La 18ème édition du Salon international de l’édition et du livre (Siel) aura lieu du 10 au 19 février prochain à l’Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC). Cette édition est aussi la première organisée sous l’ère Benkirane, chef du nouveau gouvernement. L’occasion pour les professionnels du livre et de l’édition d’apprécier la nouvelle politique que compte insuffler le gouvernement à ce secteur qui, semble-t-il, avait maille à partir avec son ancienne tutelle. Quand bien même son empreinte dans cette édition ne serait pas perceptible du fait que ce grand rendez-vous du livre a été préparé longtemps avant, n’empêche que le ton de la nouvelle tutelle lors de cette manifestation culturelle et les méthodes qu’elle adoptera pour résoudre d’éventuels litiges- récurrents dans cet espace- seront examinés à la loupe par nombre d’observateurs. Qu’à cela ne tienne, cette année, ce seront 800 exposants qui viendront enrichir les différents stands du Salon du livre de Casablanca. Si ce nombre était confirmé, il s’agirait là d’un record qui augure un nouveau départ. Quoi qu’il en soit, la direction du Salon (r)assure que toutes les dispositions ont été prises pour que tout se passe bien et dans de meilleures conditions. En effet, des experts indépendants se sont joints aux représentants des différents départements concernés par cet événement pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour assurer à cet événement le succès qu’il mérite. Des dispositions auraient été prises pour que tout aille pour le mieux y compris la protection des droits d’auteur et des droits généraux concernant les livres à caractère religieux ainsi que les ouvrages et les Atlas géographiques contenant la carte du Royaume. Pour autant, faut-il croire que tout ira pour le mieux ? Non, à en croire l’Association des éditeurs marocains. Non contente de l’attitude « exclusionniste et autoritaire » des représentants de la direction du Salon et au prétexte que « le ministère de la Culture a failli à ses engagements », elle a décidé de boycotter cette manifestation. Cette décision surprend le directeur du livre et coordinateur du Comité d’organisation du 18ème Siel, Hassan Al Ouazzani. Se confiant à la MAP, ce dernier a, par ailleurs, jugé la proposition de l’association de faire de ce Salon un événement biannuel comme étant improductive et pouvant même aboutir à une régression de l’envergure de cette manifestation. Et d’assurer que le règlement intérieur portant sur l’organisation de ce Salon (qui n’a point été modifié) est conforme aux normes en vigueur dans les événements internationaux qui protègent les droits d’auteur et garantissent un déroulement sans couacs de la manifestation. Ces arguments n’ont pas vraiment convaincu l’Association qui, au-delà des critiques à l’encontre des représentants de la direction du Salon, déplore aussi les conditions dans lesquelles se déroule cette manifestation qui fait office de rentrée littéraire. Et plus particulièrement les aménagements qu’elle juge d’un autre temps, en l’occurrence le chapiteau à l’entrée de la Foire, l’anarchie et les bousculades permanentes au sein du Salon. Faut-il y voir un premier couac auquel nous a habitués cet événement ? Les prochains jours nous en diront plus.