La honte la plus abjecte des sécuritaires algériens

Voici la triste histoire d’un étudiant algérien, dénommé Walid Nekiche, arrêté, le 26 novembre 2019, lors d’une manifestation étudiante. Walid Nekiche ne réapparaîtra qu’en janvier 2020 après qu’une avocate, Me Nacera Hadouche, ai été alertée sur la situation lamentable d’un jeune homme par d’autres prisonniers de la prison d’El-Harrache. Après s’être rendue sur place pour constater de visu les faits, l’avocate affirme que le jeune étudiant était dans un état lamentable, anéanti, terrifié, abattu et absent. Lors de son procès, tenu le 1er février 2021 dans un Tribunal de l’Est d’Alger, Walid Nekiche a révélé avoir été torturé lors d’interrogatoires menés par les services secrets algériens. Il affirmera avoir été agressé sexuellement, lui enlevant toute dignité, brisant ainsi l’omerta et réveillé le spectre de la torture qui règne en Algérie. Walid Nekiche sera libéré, le 02 février 2021, au terme d’une instruction et d’un procès qualifiés « d’ahurissants » par ses défenseurs, qui ont fait de l’audience un procès contre la torture. « C’est la première fois que l’on fait face à une telle horreur concernant un détenu d’opinion et un jeune manifestant. Quand on voit ce qu’ils lui ont fait subir », réagit Me Nassima Rezazgui, membre du collectif de défense des détenus d’opinion en Algérie. L’avocate met un mot sur la « dignité enlevée » à Walid Nekiche : le viol. Aujourd’hui, accrochée à un flanc de montagne couvert de vieux oliviers aux troncs noueux, la modeste maison des Nekiche ne désemplit pas depuis la sortie de prison de leur fils Walid. Amis d’enfance, voisins, cousins ou anciens compagnons de cellule, ils sont très nombreux à se succéder dans le salon trop exigu de la demeure familiale afin de partager la joie de parents qui ne pensaient pas revoir leur fils un jour. Il n’y a pas photo, les sécuritaires algériens sont les plus pervers qui existent sur terre. Farid Mnebhi.
Cuisante défaite des sécuritaires algériens et des polisariens suite à la mort du terroriste Abdelmalek Droukdel

L’homme lige des Services algériens de Renseignement et du polisario, à savoir le terroriste algérien Abdelmalek Droukdel, a été rayé définitivement de la carte sahélienne, le 04 juin 2020, suite à une opération militaire française à Talhandak, au Nord-Ouest de la ville malienne de Tessalit, sur la base de renseignements fournis par les Etats-Unis d’Amérique. Nul ne peut nier le rôle macabre joué par les autorités algériennes et les polisariens dans les activités terroristes affectant la région sahélo-saharienne, tout particulièrement le Nord du Mali, en raison des richesses pétrolières, gazières et minières que renferme cette région et que l’Algérie souhaite s’accaparer. Il serait difficile de contredire les affirmations de très nombreux participants aux réunions de la 4ème Commission de l’ONU qui ont mis à nu les connexions du polisario avec plusieurs organisations terroristes internationales et associations criminelles spécialisées dans le trafic transfrontalier en tout genre opérant dans la zone sahélo-saharienne. Au cours de ces multiples réunions, il a été clairement établi que des liens existaient, et existent toujours, entre « Ansar Eddine », parrainés par les Services algériens, et l’ « État Islamique au Grand Sahara » (EIGS), dirigé par l’ex-élément de la soi-disant « Armée Populaire de Libération Sahraouie (APLS, polisario) » le polisarien Adnan Abou-Walid Al-Sahraoui, dont la tête a été mise à prix par le Département d’État américain. Mieux, selon un rapport d’enquête, présenté le 08 août 2018, à l’intance décisive de l’ONU il a été clairement affirmé que les artisans du chaos qui continue d’affecter cette région, particulièrement le rôle effroyablement sanguinaire des tristement célèbres « Ansar Eddine », produit pur jus du renseignement algérien, et son pendant polisaro-daechien « EIGS ». Il a été déclaré que les camps de Tindouf sont devenus un refuge pour les criminels et une base arrière pour les organisations extrémistes et prouvé les interférences entre les mercenaires du polisario et les mouvements terroristes au Sahel et dans la zone tampon de Guergarate. Question de géolocalisation, le rapport de l’ONU, signé du nom de son rapporteur Ruben de Koning, situe la présence des Ansar Eddine et de l’EIGS dans la commune rurale de Talataye, Nord du Mali, et dont le Maire, un Daoussak nommé Salah Ag Ahmed, est proche d’Iyad Ag Ghali, qui n’est autre que le chef du groupe de sanglante réputation Ansar Eddine. De son côté, Susan Ashcraft, ancien Agent Spécial de l’Agence Antidrogue des Etats-Unis (DEA), avait également averti, devant la 4ème Commission, que « des organisations militaires comme le Hezbollah ont établi des camps d’entraînement dans les camps de Tindouf, dans le Sud-Ouest de l’Algérie, et recherchent en permanence à recruter les jeunes désespérés et vulnérables de ces camps, à des fins terroristes, de contrebande, et de trafic de drogue et d’êtres humains » La mort d’Abdelmalek Droukdel et celle d’autres cadres d’Al-Qaïda, viennent porter un coup fort à la guerre se déroulant au Sahel et pourraient désorganiser la filière sahélienne de cette franchise jihadiste, engagée dans une lutte d’influence avec la filiale sahélienne de l’EIGS. Cette défaite des terroristes en terre sahélo-saharienne devrait mettre en alerte les forces de sécurité françaises en raison de la présence sur son territoire d’éléments polisariens et algériens proches des mouvements terroristes et qui pourraient passer à l’action à n’importe quel moment pour venger la mort d’Abdelmalek Droukdel et de ses compères. Farid Mnebhi.