La Banque mondiale octroie 50 millions de dollars au Cameroun pour améliorer le développement du secteur des transports dans la région du Nord-Ouest
La Banque mondiale a approuvé (vendredi 14, Dnr) un financement additionnel de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir la construction de routes urbaines dans la région du Nord-Ouest de Bamenda. Ce financement additionnel s’inscrit dans le cadre du Projet de développement du secteur des transports au Cameroun, qui poursuivra son action afin de renforcer la planification des transports, d’améliorer l’efficacité et la sécurité des transports sur le tronçon Babadjou-Bamenda du corridor routier Yaoundé-Bamenda, et d’améliorer la sûreté et la sécurité dans certains aéroports du pays. Le financement additionnel sera consacré à la construction et à la supervision des travaux du tronçon routier urbain à Bamenda et au suivi des mécanismes de règlement des griefs et de lutte contre la violence basée sur le genre. Les travaux routiers prévus devraient améliorer la connectivité dans la ville de Bamenda et donc avoir un impact positif sur l’accessibilité ainsi que sur les opportunités d’affaires et d’emploi pour les résidents. « Ce corridor stimulera le commerce avec le Nigéria voisin, renforcera l’économie des régions du Nord-Ouest et de l’Ouest du pays et améliorera la cohésion socioéconomique entre les communautés », explique Cheick Kanté, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce soutien supplémentaire porte à 242 millions de dollars le montant total des financements de la Banque mondiale en faveur du Projet de développement du secteur des transports au Cameroun.
Le Fonds Saoudien pour le Développement signe un nouvel accord de prêt de développement pour soutenir le secteur des transports en Tunisie et inaugure 270 unités de logement
Le Directeur Général du Fonds Saoudien pour le Développement (SFD), S.E. Sultan Al-Marshad, a signé un nouvel accord de prêt de développement avec la Ministre de l’Économie et de la Planification de la République de Tunisie, S.E. Feryel Ouerghi. À travers cet accord, le SFD contribue à hauteur de 55 millions de dollars américains pour financer le projet de renouvellement et de développement du réseau ferroviaire de transport du phosphate en Tunisie. L’accord a été signé en présence du Ministre des Transports de la Tunisie, S.E. Rabie Majidi, et de l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en Tunisie, S.E. Dr Abdulaziz bin Ali Al-Saqr, en compagnie d’officiels des deux côtés. Cet accord marque une avancée significative pour l’amélioration de l’infrastructure de transport en Tunisie. Plus précisément, le projet contribuera au renouvellement d’environ 190 km du réseau ferroviaire, visant à augmenter la capacité de transport du phosphate. Il participera ainsi à la croissance économique de la Tunisie en créant des opportunités d’emploi directes et indirectes, tout en allégeant la charge sur le réseau routier et en réduisant les congestions routières. En complément des efforts visant à soutenir l’infrastructure économique de la Tunisie, le PDG du SFD, aux côtés de l’Ambassadeur d’Arabie saoudite en Tunisie, a également inauguré 270 unités de logement dans le gouvernorat de Zaghouan. La Ministre de l’Équipement et de l’Habitat de la République de Tunisie, S.E. Sarra Zaâfrani, et le Gouverneur de Zaghouan, S.E. Mohamed El Euch, ont participé à cette inauguration, faisant partie de la première phase du projet immobilier de Riyadh. Ce projet fournira 4 715 unités de logement et est financé par le Fonds à travers un prêt souple de développement d’une valeur de plus de 150 millions de dollars américains. Il jouera également un rôle clé en contribuant à l’amélioration du niveau de vie de la population, en facilitant l’accès au logement et en améliorant la vie des citoyens. Les autres avantages comprennent les contributions du projet à la création d’opportunités d’emploi directes et indirectes, ainsi qu’à la promotion de la croissance socio-économique et de la prospérité dans diverses régions de la Tunisie. Depuis 1975, le Fonds Saoudien pour le Développement a financé 35 projets et programmes de développement en Tunisie, d’une valeur de plus de 1,3 milliard de dollars américains, pour soutenir les secteurs clés de développement du pays, notamment l’infrastructure sociale, les transports et les communications, l’énergie et le développement rural.
Afrique du Sud : la BAD accorde un prêt de 100 millions de dollars à SA Taxi pour renforcer le secteur des transports
La Banque africaine de développement a accordé, le 16 mars dernier, un prêt de 100 millions de dollars américains à la société sud-africaine SA Taxi development finance proprietary Limited pour soutenir sa stratégie de développement dans le secteur des transports en Afrique du sud. « Cet accord de prêt d’une durée de huit ans, assorti d’un délai de grâce de six mois, a été signé entre le directeur des infrastructures et du développement urbain de la Banque, Amadou Oumarou, et le responsable financier principal et directeur de SA Taxi holdings proprietary Limited, plus connue sous le nom de SA Taxi, Lorenzo Cardoso, indique la banque africaine. Dans un communiqué, la BAD explique le financement de la Banque permettra ainsi à SA Taxi de poursuivre ses investissements dans le secteur des taxis et sa stratégie consistant à permettre aux opérateurs de taxis et de minibus d’Afrique du Sud de remplacer de vieux véhicules par des plus récents, plus sûrs et moins polluants. « L’opération de financement engagée avec la Banque africaine de développement est essentielle à la stratégie à moyen et long terme de SA Taxi, s’est félicité Lorenzo Cardoso. La durée et le montant de cette transaction contribueront au succès continu de SA Taxi dans l’autonomisation des PME et la création de moyens assurant la viabilité des activités des minibus et des taxis. Nous sommes fiers d’être une entreprise africaine reconnue sur le plan international. » L’accord comprend un prêt de premier rang de 10 millions de dollars et un fonds associé d’environ 97 millions de dollars (1,4 milliard de rands sud-africains). Il permettra de stimuler l’industrie automobile sud-africaine et d’améliorer la mobilité urbaine de la classe ouvrière. Outre les services de détail et de financement des véhicules, SA Taxi fournit à ses clients des services d’assurance spécialisés pour minibus et taxis, la géolocalisation des véhicules ainsi que les services d’entretien et de remise en état par le biais de SA Taxi Auto Repairs et de SA Taxi Protect, des filiales que la holding contrôle à 100 %. Bien qu’environ 80 % des clients de SA Taxi ne possèdent pas de compte bancaire et ne sont pas admissibles au secteur bancaire officiel dans le cadre des dispositions de financement de la Banque, environ 25 % des bénéficiaires directs continueront à être des femmes et quelques 22 % seront des jeunes de moins de 35 ans. La facilité mise à disposition par la Banque devrait contribuer à une partie importante de l’exigence de financement de SA Taxi au cours des trois prochaines années. Selon Amadou Oumarou, ce contrat est une nouvelle étape dans le partenariat entre la Banque et SA Taxi, qui apportera des avantages réels et tangibles aux populations sud-africaines, avec la perspective d’une duplication de ce modèle dans d’autres pays du continent confrontés à d’importants défis en matière de transport en commun urbain. « Les systèmes de transport public sont en en constante évolution. Ils sont essentiels à la réussite économique et aux progrès sociaux de l’Afrique du Sud, a relevé Amadou Oumarou. La Banque est fière de soutenir SA Taxi dans sa démarche pionnière qui vise à façonner positivement l’écosystème des services de transport en Afrique du Sud. » Au moins 90 % des véhicules financés par SA Taxi sont fabriqués en Afrique du Sud, ce qui constitue un facteur de croissance de l’industrie automobile du pays. La facilité de prêt accordée à SA Taxi est compatible avec la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque et au Document de Stratégie Pays pour l’Afrique du Sud (DSP 2018-2022). Ce contrat cadre également avec deux des cinq priorités de la Banque, les « High 5 », à savoir « Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».