Monica Bolaños : le Plan d’autonomie au Sahara marocain, une base réaliste, crédible et sérieuse pour un règlement définitif de ce différend

Monica Bolaños : le Plan d’autonomie au Sahara marocain, une base réaliste, crédible et sérieuse pour un règlement définitif de ce différend

Le Guatemala considère que le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 est une base réaliste, crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif de ce différend, dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté nationale, a affirmé, mardi à Rabat, la vice-ministre guatémaltèque des Affaires étrangères, Monica Bolaños. La solution au différend régional sur le Sahara repose sur le plan d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc, a souligné Mme Bolaños dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita. La responsable guatémaltèque a réitéré le ferme soutien de son pays aux efforts déployés par le Royaume afin de parvenir à une solution politique, pacifique, durable et mutuellement acceptable à cette question. Elle a par ailleurs relevé que l’ouverture en décembre 2022 d’un consulat général de la République du Guatemala à Dakhla a constitué un pas important sur la voie de l’approfondissement des relations entre les deux pays.

Le Libéria réitère sa position en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc

Le Libéria réitère sa position en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc

La ministre libérienne des Affaires étrangères, Mme. Sara Beysolow Nyanti, a réitéré, vendredi à Laâyoune, à l’occasion de la tenue de la troisième session de la Commission mixte de coopération maroco-libérienne, la position constante de la République du Libéria en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara. Lors d’un point de presse tenu à l’issue des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, la cheffe de la diplomatie libérienne a fait part du soutien de son pays au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, qui constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend régional. Elle a en outre salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara. A ce propos, M. Bourita a remercié le Libéria pour son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment pour sa position claire en faveur du Sahara marocain qui s’est traduite par l’ouverture d’un Consulat général du Libéria à Dakhla en 2020 et par sa participation, en 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l’Initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc.

SM Mohammed VI au Président Macron: « Je me réjouis de la position claire et forte que la France adopte au sujet du Sahara marocain »

SM Mohammed VI au Président Macron: « Je me réjouis de la position claire et forte que la France adopte au sujet du Sahara marocain »

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé récemment un message au Président français, Emmanuel Macron, suite à l’annonce du soutien officiel de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara. Nous reproduisons ci-dessous une copie, dans son intégralité, le texte du Message du Souverain publié par le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Etranger : « Monsieur le Président de la République, J’ai reçu avec intérêt le Message important que Vous avez bien voulu M’adresser à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône. Je Vous remercie de Vos vœux chaleureux et de Votre engagement personnel en faveur du renforcement du partenariat entre Nos deux pays. Je me réjouis, tout particulièrement, de la position claire et forte que la France adopte, dans Votre Message, au sujet du Sahara marocain. J’apprécie pleinement le soutien clair que Votre pays apporte à la souveraineté du Maroc sur cette partie de son territoire, la fermeté de l’appui français à l’autonomie sous souveraineté marocaine comme issue à ce différend régional, consacrant, par là même, le plan proposé par le Maroc, dès 2007, comme la seule base pour y parvenir. En reconnaissant au Maroc ses titres juridiques et ses droits immémoriaux, la France contribue à renforcer la dynamique internationale que portent d’ores et déjà de très nombreux pays et à mettre ainsi un terme à un conflit hérité d’une autre époque. À la faveur de l’évolution significative de la position française et de Votre détermination à agir en conséquence aux niveaux interne et international, Nos deux pays pourront travailler conjointement afin de parvenir à une solution qui, dans le cadre des Nations Unies, respecte pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Le peuple marocain et ses forces vives mesurent toute l’importance de cette décision, qui émane d’un membre permanent du Conseil de Sécurité, intime connaisseur du passé et du présent de l’Afrique du Nord et témoin privilégié de l’évolution de ce différend régional. Dans ce contexte, et grâce à la dynamique positive que connaissent Nos relations bilatérales, des perspectives prometteuses s’ouvrent à Nos deux pays dans de nombreux secteurs stratégiques, permettant de renforcer le partenariat d’exception bâti, des décennies durant, sur l’amitié et la confiance. A ce titre, et comme cela avait été évoqué lors de Nos précédents échanges, Je serai heureux de Vous recevoir au Maroc dans le cadre d’une Visite d’Etat dont les dates seront arrêtées par la voie diplomatique. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’assurance de Ma haute considération ».

Adoption de la résolution 2703 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la question du Sahara marocain*

Adoption de la résolution 2703 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la question du Sahara marocain*

COMMUNIQUE. Le Royaume du Maroc se félicite de l’adoption, le 30 octobre 2023, par le Conseil de Sécurité de l’ONU de la résolution 2703 relative à la Question du Sahara marocain. Cette résolution renouvelle le mandat de la MINURSO pour une année, jusqu’à fin octobre 2024. L’adoption de cette résolution intervient dans un contexte marqué par la poursuite de la dynamique positive que connaît le dossier, sous la Conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste. En effet, le soutien international grandissant de près d’une centaine de pays à l’Initiative Marocaine d’Autonomie, l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une trentaine de Consulats Généraux, la non-reconnaissance de plus de 84% des Etats membres de l’ONU de l’entité fantoche, ainsi que l’essor économique et social de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud confortent l’approche préconisée par le Royaume dans le traitement de cette question. C’est dans ce contexte que le Conseil de Sécurité, à travers la résolution d’aujourd’hui, conforte sa démarche au sujet de la question du Sahara marocain, aussi bien au niveau de l’identification des parties, la consécration du cadre du processus, et la confirmation de sa finalité. La résolution a identifié clairement les parties au processus politique, qui doivent assumer leur responsabilité politique, juridique, et morale dans la recherche d’une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain. Elle cite en particulier l’Algérie à six reprises, soit autant de fois que le Maroc, confirmant que l’Algérie est bel et bien la partie principale à ce différend artificiel. De même, la nouvelle résolution consacre les tables rondes comme seul cadre du processus politique, avec notamment la participation de l’Algérie, partie prenante directement interpellée. Enfin, le Conseil de Sécurité a confirmé que la solution politique définitive ne peut être qu’une « solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis ». Ces paramètres sont de nouveau couplés à l’appui du Conseil de Sécurité à l’Initiative Marocaine d’Autonomie, qualifiée de « sérieuse et crédible ». Il est important de relever, dans ce cadre, que plusieurs pays à travers le monde expriment clairement leur soutien à cette Initiative comme base incontournable de toute solution à ce différend régional. Par ailleurs, la nouvelle résolution a adressé un rappel à l’ordre au « polisario » concernant ses violations et ses restrictions sur la liberté de circulation de la MINURSO. Elle a demandé de nouveau à l’Algérie de permettre l’enregistrement des populations des camps de Tindouf. Fort de ses acquis et de la constance de l’approche du Conseil de Sécurité, le Royaume du Maroc, comme L’a réaffirmé Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, demeure pleinement engagé pour appuyer les efforts du Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel visant la relance du processus des tables rondes, en vue de parvenir à une solution politique, basée sur l’Initiative Marocaine d’Autonomie et dans le strict respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume. *Royaume du Maroc Ministère des Affaires étrangères de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger

Nouvelle rouste cinglante infligée par les Etats-Unis d’Amérique aux ennemis du Maroc

Nouvelle rouste cinglante infligée par les Etats-Unis d’Amérique aux ennemis du Maroc

TRIBUNE. C’est une nouvelle gifle retentissante que vienne de recevoir les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc de la part du Département d’Etat américain qui, dans son dernier rapport sur la traite d’êtres humains, a publié la carte complète du Maroc, y compris son Sahara. Par la publication de la carte intégrale du Maroc, le Département d’Etat a apporté la preuve supplémentaire du maintien de la position des Etats-Unis d’Amérique à l’égard du Sahara marocain tout en assénant un coup dur aux ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, eux qui rêvaient de pousser l’Administration Biden à reconsidérer la position des Etats-Unis d’Amérique sur le dossier du Sahara marocain. Sur cette question précisément, le rapport sur le trafic des êtres humains rejoint les propos du Porte-Parole du Département d’Etat américain, Ned Price qui, début juillet, lors d’un point de presse, avait réitéré qu’il n’y a « aucun changement » dans la position des Etats-Unis d’Amérique concernant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. A signaler que pas moins de trois rapports du Département d’Etat américain ont dénoncé, au cours de l’année 2021, la situation de non-droit en Algérie. Celle d’abord que vivent les Algériens à cause de leur contestation du pouvoir local, mais surtout les traitements inhumains réservés aux milliers d’immigrés subsahariens. Ces victimes sont généralement identifiées comme des sans-papiers venus des pays voisins comme le Mali, le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso, le Liberia ou la Guinée. Fragilisés par leur situation de séjour transitoire, mais illégal, ces immigrés font l’objet d’exploitation quasi esclavagiste de la part des passeurs. Les hommes servent ainsi de main-d’œuvre bon marché, dans la construction immobilière surtout, alors que les femmes subsahariennes sont soumises, au mieux à un travail domestique forcé, au pire elles sont livrées aux affres de l’exploitation sexuelle dans des maisons closes, particulièrement à Alger et Tamanrasset, première ville d’accès à l’Algérie. Face à l’inaction flagrante des autorités algériennes, pointée du doigt à de nombreuse reprises par ce rapport du Département d’Etat américain, elles sont tantôt accusées d’avoir « déployé des efforts négligeables en vue d’identifier et fournir des services aux victimes de la traite », tantôt coupable de passivité totale parce qu’elles n’ont pas « enquêté sur des affaires de traite pour la deuxième année consécutive et n’ont pas déclaré avoir engagé de poursuites dans des affaires de travail forcé ou de traite sexuelle ». Ce rapport établi par le Département d’Etat regrette « les mesures permanentes du gouvernement algérien visant à expulser les migrants sans papiers, en dehors des procédures officielles d’expulsion les laissant parfois dans le désert aux frontières du Mali et du Niger ». et qualifie ces agissements de « déplorables », ce qui signifie dans le jargon diplomatique américain que leurs auteurs sont passibles d’être jugés pour Crimes contre l’Humanité. Pour rappel, et en dehors des rapports périodiques sur la situation des Droits de l’Homme en Algérie, un important rapport sur l’Algérie, dédié spécialement au Président américain, Monsieur Joe Biden, mais gardé secret, a été confectionné par la CIA et le Département d’Etat au début de cette année. Dans un résumé succinct de ce rapport, que l’opposition algérienne en exil a fuité, on apprend que la CIA a fidèlement dépeint la situation en Algérie, jugée « très peu reluisante », mettant surtout en exergue un pays où les « clans des généraux » font la loi dans tous les domaines, politique et économique surtout. Il en est de même de la « criminalisation de toutes les formes de traite sexuelle des migrantes et particulièrement des enfants », domaine où, selon le rapport américain, l’Algérie est totalement en contradiction avec le Droit International. Ainsi donc, après l’Administration américaine, le Pentagone, la CIA, l’OTAN, la NASA c’est au tour de du Département d’Etat de confirmer l’évidence historique de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses Provinces sahariennes. Farid Mnebhi.

Produits de la pêche, atouts diplomatiques majeurs du Maroc

Produits de la pêche, atouts diplomatiques majeurs du Maroc

Il apparaît que les Etats-Unis d’Amérique semblent très intéressés par le secteur de la pêche maritime au Sahara marocain, telle est la conclusion à retenir après la visite effectuée à Laâyoune, le 16 juin 2021, par Monsieur Thomas Right, Attaché Agricole à l’Ambassade américaine à Rabat. Ce déplacement du diplomate américain, à forte tonalité économique, a été marquée par de nombreuses rencontres et réunions avec le Délégué Provincial du Département de la Pêche à Laâyoune et le Directeur Régional de l’Office de la Pêche. Thomas Right s’est rendu, également, au port d’El Marsa, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville. Ce déplacement de Monsieur Thomas Right intervient alors que les bateaux russes sont déjà présents dans les eaux du Sahara marocain après qu’un Accord de Pêche entre le Maroc et la Russie a été conclu en novembre 2020 De plus, Monsieur Mikhaïl Tarasov, Directeur russe de la Pêche, avait effectué, en décembre 2020, des visites à l’Institut Technologique de la Pêche Maritime de Laâyoune et aux ports d’El Marsa et de Boujdour. Au cours de son séjour au Sahara marocain, Tarasov avait notamment examiné avec la partie marocaine les moyens d’établir une coopération entre les deux pays dans le secteur. Raison pour laquelle, Moscou avait mis en sourdine les slogans maintes fois répétées en faveur de l’autodétermination du soi-disant peuple dit faussement du Sahara Occidental pour bénéficier des ressources halieutiques de la région. Pour rappel, les ressources halieutiques du Sahara marocain intéressent également les Basques, les Chinois et les Turcs. Quant aux Espagnols, ils en bénéficient dans le cadre de l’Accord de pêche conclu en 2019 entre le Maroc et l’Union Européenne. S’agissant du Nord du Maroc, on signalera que la ville de Tanger verra dans un futur proche une usine spécialisée dans la récupération des coquilles de crevettes pour une utilisation ultérieure dans l’industrie médicale. Cette future usine, développée avec la Fondation marocaine Mascir suite à un investissement de Sykes et Klaas Puul, devrait traiter environ 8 000 tonnes de coquilles de crevettes par an et créer de nombreux emplois au niveau local. Quant à la ville de Fnideq, ville aux portes de Sebta, ville marocaine spoliée par l’Espagne, elle abritera une importante usine de transformation des produits de la mer, à l’initiative de la société britannique Sykes Seafood et de sa société-sœur Klaas Puul, une des plus grandes compagnies de transformation de produits à base de crevettes en Europe. Ainsi, dans un communiqué publié le 22 juin 2021, Klaas Puul apporte plus de précision sur les investissements annoncés à Fnideq et que la future usine de Fnideq s’étalera sur une superficie de 25.000 mètres carrés, et élargira considérablement l’offre de produits à valeur ajoutée pour la clientèle de Sykes et Klaas Puul. Cette future usine sera dotée station de décorticage, de cuisson et de congélation de différentes variétés de crevettes (Vannamei, Black Tiger, Pandalus et crevettes rouges argentines) et sera également dotée d’une installation complète de filetage, de découpage et d’emballage du poisson blanc, pour la transformation de morues et d’églefins en emballages finis, convenant aux grands détaillants et aux clients des services alimentaires du Royaume-Uni et d’Europe. En sortie d’usine, la future installation sera capable d’offrir une « large gamme de produits à valeur ajoutée » (tapas, marinades, etc.), ainsi qu’une gamme de produits à base de crevettes et de corégones, un poisson d’eau douce, proche du saumon, enrobés et préparé de façon artisanale et traités à la machine. Autant de produits qui ont vocation à être exportés pour finir dans les assiettes des consommateurs européens et britanniques. La situation géographique du Maroc et sa proximité immédiate du marché européen, ont également été des arguments de poids dans la décision de Klaas Puul d’investir davantage dans le Royaume du Maroc. Ces deux installations devraient permettre de produire des produits à proximité de l’Europe, tout en réduisant considérablement les délais d’expédition et en raccourcissant la chaîne d’approvisionnement. Cela fait partie des avantages de l’emplacement géographique et stratégique du Maroc. Ces projets d’installation d’usines relatives au secteur de la pêche, au Sahara marocain et au Nord du Maroc, ont de quoi faire rire jaune les Espagnols, notamment ceux habitants la ville marocaine spoliée de Sebta. Farid Mnebhi.

Sahara marocain : nouveau revers du polisario et de son mentor au Conseil de Sécurité !

Sahara marocain : nouveau revers du polisario et de son mentor au Conseil de Sécurité !

TRIBUNE. En ce 21 avril 2021, les 15 membres du Conseil de Sécurité de l’ONU viennent de prendre une décision remarquable sur le dossier du Sahara marocain qui fera date dans l’histoire des Nations-Unies et est à inscrire en Lettres d’Or dans les Annales de cette institution. Balayant d’un revers de main les bavardages polisariens et algériens, le Conseil de Sécurité onusien a préféré écouter attentivement l’exposé de Monsieur Colin Stewart, Chef de la MINURSO, portant sur les violations réitérées du cessez-le-feu par le polisario et la proclamation de « l’Etat de Guerre » au lendemain de la sécurisation par le Maroc, le 13 novembre 2020, du passage frontalier d’El Guerguerat. Une violation gravissime des résolutions du Conseil de Sécurité et un affront à cet organe onusien, garant du cessez-le-feu, car elle constitue une menace à la paix et la stabilité régionale, accentuée déjà par les connivences entre le polisario et les groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne. Il est acquis que le Sahara marocain connaît un essor développemental sans précédent, qui en fait l’une des régions les plus avancées en termes d’indicateurs de développement humain, non seulement au Maroc, mais dans toute la région nord-africaine et au-delà. Les populations du Sahara marocain vivent dans la quiétude et jouissent de la plénitude de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Elles contribuent, au même titre que les populations des autres régions du Royaume du Maroc, à l’ancrage démocratique et au développement socio-économique du Maroc ; ce qui n’est point le cas dans les camps de l’horreur sis à Tindouf où la situation est sécuritaire explosive. L’atroce vérité est tue quant à ce qui se passe dans ce no man’s land, dans le contexte de la pandémie mondiale de la COVID-19. Quant à l’atavisme primaire des responsables algériens, eux-mêmes, incapables de gérer cette crise sanitaire comme il se doit, il ne fait aggraver la situation dans les camps où aucune réponse aux enjeux de la pandémie n’est possible. Cette situation est exacerbée par le manque de moyens vitaux les plus élémentaires, sans compter l’absence d’hygiène, de raccordement à l’eau potable, de systèmes d’assainissement, etc. En outre, les populations sahraouies marocaines séquestrées dans ces camps sis en territoire algérien subissent quotidiennement de graves violations par le polisario de leurs droits humains les plus élémentaires et qui se sont amplifiées depuis la renonciation par ce groupe terroriste au cesse-le-feu, notamment par l’enrôlement forcé des enfants des camps de la mort de Tindouf par les milices armées polisariennes, les privant de tous leurs droits, notamment l’éducation et à la vie de famille. Cette situation inédite dans le monde est contraire au Droit International et viole les obligations internationales de l’Algérie prise dans un délit de désinformation flagrant ! Dans ce contexte hautement inflammable, l’Union Européenne, pourtant très regardante sur les Droits de l’Homme, surtout quand il s’agit de pays tiers, se complaît dans son rôle de spectateur. Son approche ascendante qu’elle applique à des pays avec qui elle fait commerce ne semble pas avoir d’effet sur l’Algérie, la carte du gaz étant plus déterminante en relations internationales que la condition humaine. Et de s’interroger comment l’Union Européenne peut-elle rester de marbre face à cette situation déplorable ? Comment peut-elle ne pas réagir à ce précédent gravissime de dévolution de prérogatives à des pouvoirs mafieux déconsidérés ? Comment l’Europe démocratique laisserait-elle une poudrière prompte à s’enflammer à ses portes ? Seul un proche avenir fournira les réponses à ces questions ! Le Maroc défendra toujours, bec et ongles, son intégrité territoriale et affrontera toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens de Tanger à Lagouira. A bon entendeur. Salut ! Farid Mnebhi.

Aucune inquiétude à avoir, il y a de la place pour tout le Monde au Sahara marocain !

Aucune inquiétude à avoir, il y a de la place pour tout le Monde au Sahara marocain !

TRIBUNE. Dakhla, ville marocaine des Provinces Sahariennes, est internationalement connue pour sa baie fascinante et est à l’abri des courroux arides qui frappent cette péninsule saharienne mais les Alizés d’Ouest sont frais et toujours présents. S’agissant de son centre-ville, son marché municipal, son souk et ses ruelles propres, ils valent le détour avant de découvrir les multiples facettes de ce paradis naturel local qui se trouve à environ une dizaine de kilomètres pour y percevoir la plage d’Oum Labouir, réputée mondialement pour le spot surf, mais aussi Lassarga, village de pêcheurs, connu des surfeurs pour sa vague. En élargissant son spectre d’exploration tout voyageur venant à Dakhla, pourra constater la dune blanche qui enchante tant les amateurs de kitesurf que les adeptes de curiosités géologiques et où une dizaines de gravures rupestres sont inscrites sur la liste du patrimoine national. Après cette présentation succincte de la ville de Dakhla, il y a lieu de noter que la République du Sénégal, grand pays africain situé sur le côte Ouest de l’Afrique, vient de rejoindre la liste des pays amis et alliés du Royaume du Maroc en ouvrant, ce 05 avril 2021, un Consulat Général à Dakhla, deuxième grande ville du Sahara marocain. L’inauguration officielle de ce Consulat Général, situé dans le quartier diplomatique de Dakhla, a été présidée, le 05 mars 2021, par le Ministre marocain des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidents à l’Etranger, Nasser Bourita, et la Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Aïssata Sall Tall et ce, en présence des notables de la Région, des Autorités Locales et des représentants des Consulats étrangers installés à Dakhla. L’ouverture du Consulat Général du Sénégal sonne, par ailleurs, comme un désaveu au dernier communiqué du Conseil de la Paix et Sécurité de l’Union Africaine, du 18 mars 2021, appelant le Secrétaire Général de l’ONU à demander au Conseiller Juridique des Nations-Unies de fournir un avis juridique sur l’ouverture de Consulats dans les Provinces sahariennes marocaines. Au total, le nombre de Consulats ouverts au Sahara marocain vient d’atteindre le chiffre de 22 représentations consulaires sans oublier l’ouverture, incessamment sous peu, celui du Suriname. A noter que la France tente de se positionner pour contribuer à la réalisation des grands projets structurants initiés par le Maroc, notamment le Port Atlantique de Dakhla et la Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Marrakech à Agadir, comme l’a si bien affirmé le Ministre délégué français des Transport, Jean-Baptiste Djebbari, le 25 mars 2021 lors de sa visite à Rabat, à son homologue marocain, Abdelkader Amara. Mais, il semblerait que Monsieur Djebbari ait omis de déclarer que la France se doit de réparer ses fautes historiques avec le Maroc en reconnaissant la souveraineté inaliénable du Maroc sur ses Saharas, Oriental et Occidental. Comme l’a si bien dit le Général de Gaulle, « il n’y a pas d’amis entre Etats mais seulement des intérêts mutuellement partagés ». Aussi la France à meilleurs temps à revoir sa position sinon Rabat fera la sourde oreille aux entreprises françaises désirant investir au Maroc. Vu la conjoncture économique française actuelle, la France se doit de reconnaître, conformément à ses droits historiques, la souveraineté du Maroc sur ses Provinces sahariennes avant de parler affaires. A défaut le Maroc cherchera d’autres investisseurs qui se bousculent, d’ailleurs, pour obtenir les marchés plus qu’avantageux pour les populations locales en matière d’emploi, de santé, d’enseignement, de tourisme, d’industrie, d’agriculture, et de vie sociale. Face à cette nouvelle donne et suite à une économie française en totale perdition, la France devrait revenir à la raison en reconnaissant par une déclaration officielle la marocanité de son Sahara et en procédant à l’ouverture d’un Consulat Général français dans ses Provinces sahariennes, ce qu’un nombre de plus en plus croissant d’Hommes Politiques français, et pas des moindres, ne cessent de réclamer à corps et à cris au pouvoir français. Farid Mnebhi.