Congo. Instant détente avec Roga Roga dans « Likofi » (Official Video)

Congo. Instant détente avec Roga Roga dans « Nzoungou » (Official Video)

Côte d’Ivoire. Instant détente avec Vitale Feat Roga Roga dans « Buzz » (Clip officiel)

Congo. ROGA ROGA, le champion d’Afrique à l’honneur sur la chaîne de Télévision TV5

Carrière étonnante que celle de ce musicien de grand talent. Après avoir enregistré plusieurs scissions dans son groupe mythique “Extra-Musica” original, il est apparu comme un grand stratège, un virtuose de la guitare-solo et chanteur. Il s’est aujourd’hui transformé à un grand producteur et brillant chorégraphe. Pour sa visite à TV5, ROGA-ROGA a présenté son mariage heureux des deux styles musicaux qui constituent actuellement son répertoire: “BOKOKO” et RUMBA. 1) – « BOKOKO » (tradition séculaire relative au folklore) 2) -« RUMBA » (danse moderne congolaise inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco) En effet, depuis plusieurs mois la formation Extra-Musica a déclenché un mouvement, plus porté sur la fusion entre tradition et modernisme. L’intérêt est de marier la transe vocale et rythmique des premiers (Bokoko), une musique conçue avec bonheur sur la base de la rumba au tempo rapide avec quelques onomatopées des seconds (Rumba), avec la langue bantoue pour dénominateur commun. Clément OSSINONDE
Congo. Instant détente avec Roga Roga & Extra Musica MOYINI MBOTE (Official Vidéo)

Roga Roga, Extra Musica: « Je ne réponds jamais aux attaques »

Présent à Abidjan pour l’enregistrement d’une compilation pour les Jeux africains de Brazzaville, sur laquelle doivent figurer des chanteurs ivoiriens, Roga Roga a assuré qu’il n’a pas encore atteint le sommet. Je me prépare pour mon mariage Dans une interview accordée récemment à nos confrères de Topvisages, le patron du groupe Extra Musica a déclaré : « je ne peux pas résumer ma carrière aux biens matériels que j’ai eus. Le plus important pour moi, c’est la connaissance et la sagesse que j’ai pu acquérir à travers ma carrière musicale. » A la question : pourquoi les titres de vos albums sont-t-il provocateurs, Roga Roga a expliqué que « c’est parce que ce sont des choses dont nous sommes souvent victimes. C’est pourquoi, nous véhiculons le message à tous les mélomanes qui peuvent se retrouver dans la même situation », précisant que « nous chantons aussi l’unité nationale parce que l’Afrique se déchire à travers des conflits socio-politiques ». Toutefois, a-t-il poursuivi, « je n’ai pas cette habitude de faire de règlements de compte à travers mes chansons. Ceux qui me font du mal, je ne réponds jamais à leurs attaques. Je suis très spirituel, parce que je crains Dieu. Je suis positif dans tout ce que je fais. La meilleure réponse pour ce genre de situations, c’est ton travail qui confirme ta suprématie ». S’il déclare ne pas aimer s’étaler sur ses réalisations, le musiciens et chanteur congolais admet avoir des biens immobiliers. « Mais je ne veux pas parler de ma vie privée. Vous savez que nous sommes issus de familles africaines. Ce sont des affirmations qui peuvent souvent vous porter préjudices. C’est pourquoi, je préfère ne pas dévoiler ce que je possède ». Revenant sur sa décoration en 2010 qui aurait créé des jaloux, ce dernier a tenu à préciser qu’il s’agit d’une reconnaissance des autorités du pays pour le travail qu’il fait. « C’est le Président de la République qui m’a élevé au rang de chevalier dans l’ordre du mérite. Et je suis en train d’assumer cette responsabilité », a-t-il lancé, rappelant qu’ « il y a toujours des jaloux, mais je ne m’occupe pas de toux ceux-là, j’avance ». Et pour cause, « je suis croyant. Je n’ai pas besoin de m’occuper des humeurs des gens pour accomplir mes tâches quotidiennes. Comme l’adage le dit : le chien aboie, la caravane passe. Moi, je suis la caravane ». A propos de ses anciens amis d’Extra Musica, qui ont formé Extra Musica international, il s’est refusé de revenir sur les détails de leur séparation, assurant toutefois « je sais que certains sont en France et d’autres à Pointe Noire. Mais, je me bats pour l’existence d’Extra Musica et son travail. Parce que je ne souhaite pas qu’on fasse du mal aux fans d’Extra Musica. On ne se voit plus, ils ont choisi leur route. Je suis la mienne aussi avec ceux qui ont cru en ma vision. En clair, entre eux et moi, c’est fini », s’est-il contenté de dire.
Roga Roga : nouvelle polémique autour de l’album « Contentieux »

Doit-on chanter les malheurs des autres ? Pour son prochain album intitulé « Contentieux », Roga Roga a jugé bon d’introduire les pleurs d’un père téké dont la mélodie l’a visiblement séduit. Mais si ce travail est d’un point de vue musical plutôt réussi, l’initiative suscite par contre des interrogations chez certains Congolais. Ces derniers jugent indécent le fait que la star congolaise reprenne dans son album les sanglots d’un père, qui plus est, a perdu sa maison suite aux explosions de Mpila. Il ne faut pas chanter les malheurs des autres, arguent-ils. Une perception des choses qui surprend le leader du groupe Extra Musica, persuadé qu’il s’agit là d’un genre artistique à part entière. «C’est en mémoire des victimes de cette tragédie que j’ai voulu faire une chanson qui restera gravée dans nos mémoires de sorte qu’à chaque fois qu’on l’écoutera, on se souviendra des victimes qu’elle a faites», confiait l’été dernier Roga Roga, à l’émission d’actualité musicale Fara-Fara. « Il y a des gens qui pleurent en chantant. C’est le cas de ce père dont la mélodie nous a paru extraordinaire. Nous avons pensé qu’on ne devait pas l’écouter qu’en de telles circonstances. D’où l’idée de l’immortaliser », a-t-il soutenu. D’autant plus que plusieurs «enfants nés à l’étranger ou qui y ont grandi connaissent peu de choses de la culture téké. Quand bien même ils pourraient appartenir à cette ethnie, ils ne seraient pas à mesure de savoir comment on pleure en téké. N’imaginez donc pas autre chose », lançait-il à ceux qui critiquent son initiative. Il rappelle, par ailleurs, qu’«il n’est nullement indiqué quelque part que le deuil n’existe que pour pleurer. Le plus important, c’est d’honorer la mémoire du défunt». Et d’ironiser: « Vous avez aussi beaucoup d’hypocrites parmi ceux qui pleurent. Même le sorcier pleure au cours d’une veillée ». A propos du titre de l’album, l’artiste congolais rappelle que le mot contentieux existe depuis toujours. Mais que, dit-il, « il est devenu à la mode lorsque les autorités ont décidé d’indemniser les victimes et que des gens venus d’ailleurs ont voulu tirer profit de ce drame pour escroquer l’Etat. Grâce à la vigilance des autorités, ces derniers ont été mis sous contentieux. Tout comme, nous contestons les gens qui ont voulu voler la musique congolaise sans être des artistes musiciens.» Pour la petite histoire, Roga Roga nous invite à écouter les pleurs de ce fameux père téké dont un obus a détruit la maison.