Abandon de charges contre Maxime Mokoum de la RCA : La CPI finira-t-elle par signer son arrêt de mort ? 

Un tournant décisif ! C’est en ces termes que l’on peut qualifier le rebondissement que vient de connaître l’affaire Maxime Mokoum, du nom de cet ex-chef des anti-balaka arrêté en mars 2022 au Tchad et transféré à La Haye. En effet, à l’issue d’une procédure menée confidentiellement, les juges ont ordonné la libération immédiate de l’ex-seigneur de guerre sur qui pesait une vingtaine de chefs d’accusations dont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Il était soupçonné d’avoir coordonné, planifié et exécuté des attaques dirigées contre des civils, des meurtres, des viols, des pillages et des attaques contre des mosquées entre 2013 et 2014 en République centrafricaine (RCA)… Lire la suite sur Le Pays

RCA : La recrudescence des attaques contre le personnel et les patients à Batangafo menace la continuité des soins de santé

RCA : La recrudescence des attaques contre le personnel et les patients à Batangafo menace la continuité des soins de santé

Les travailleurs humanitaires, les patients et leurs soignants subissent des niveaux de violence insupportables perpétrés par des groupes armés locaux lors de leurs déplacements dans la périphérie de la ville de Batangafo, dans le nord de la République centrafricaine (RCA), a déclaré (vendredi 1er septembre, dnr) Médecins sans frontières (MSF). Deux incidents graves en l’espace de moins d’une semaine mettent en péril notre capacité à continuer à fournir des soins de santé dans la région. MSF demande instamment aux groupes armés de respecter et de protéger les patients et le personnel de santé. Depuis le début de l’année 2023, les équipes de MSF ont subi au moins 16 incidents à Batangafo et dans sa périphérie. Les dernières attaques ont eu lieu les 26 et 30 août. Les agressions consistent principalement en des vols avec violence. Elles sont perpétrées par des groupes d’hommes armés qui assaillent les motards qui transportent les patients, les agents de santé communautaires qui dispensent des soins dans les zones rurales, ou les convois de véhicules transportant du personnel qui se rend sur les activités à proximité. De plus, à deux reprises, en mars et en août de cette année, ces attaques ont également entraîné des violences sexuelles à l’encontre d’une employée MSF et d’accompagnants des patients. « Nous sommes scandalisés par ces violences commises à l’encontre de patients, de soignants, de notre personnel et des motocyclistes qui effectuent les références alors qu’ils se déplacent en étant clairement identifiés comme appartenant à une organisation humanitaire », déclare Gisa Kohler, responsable des opérations pour la République centrafricaine. « Nos équipes sont régulièrement braquées sous la menace d’une arme, et les réponses évasives fournies par les groupes armés locaux, qui attribuent toujours les actions à des éléments incontrôlés pour se dégager de toute responsabilité, sont inacceptables. » Les incidents subis par MSF près de Batangafo ont impliqué une série d’acteurs armés. « Même si le conflit en République centrafricaine ne fait pas la ‘une’ del’actualité internationale, la violence contre les civils s’y déroule en permanence. Ils sont les premiers à en subir les conséquences », explique Gisa. Les attaques répétées qui affectent MSF et nos patients mettent en péril la poursuite de nos activités médicales dans la périphérie de Batangafo. Si nous étions contraints de partir, cela réduirait considérablement l’accès aux soins pour les habitants. » Suite à ces incidents, MSF a décidé de suspendre tous les mouvements de supervision dans la périphérie de Batangafo et a suspendu la référence des patients sur l’axe de Ouogo, où s’est produit l’un des derniers incidents majeurs. « Nous sommes déterminés à rester pour sauver des vies dans cette région négligée, mais nous ne pouvons pas le faire à n’importe quel prix, en mettant nos patients et notre personnel en danger », poursuit Kohler. « Nous appelons tous les acteurs armés à respecter et à protéger le personnel de santé, les travailleurs humanitaires, les patients et les personnes qui s’occupent d’eux. » L’année dernière, MSF a été contrainte de fermer son projet à Kabo, dans le nord de la République centrafricaine, après 16 ans d’existence, suite à l’attaque d’un convoi en janvier 2022. Nous avons cessé nos activités en raison de l’impossibilité d’assurer la sécurité des déplacements de nos équipes dans cette région instable du pays. MSF est présente à Batangafo depuis 2006. Ses équipes gèrent actuellement un hôpital, soutiennent un réseau d’agents de santé communautaires formés pour traiter le paludisme et les cas modérés de diarrhée, et appuient deux centres de santé à la périphérie de la ville par des visites régulières. Entre janvier et juillet 2023, l’organisation a assuré près de 115 000 consultations médicales et référé à l’hôpital de la ville plus de 2 000 patients en provenance des zones rurales ayant besoin de soins plus spécialisés.

La RCA entre dans la 7e République avec la promulgation de la nouvelle Constitution

La RCA entre dans la 7e République avec la promulgation de la nouvelle Constitution

Un mois, jour pour jour après son vote, la nouvelle Constitution de la République centrafricaine a été promulguée, ce 30 août, par le chef de l’Etat. Cette nouvelle loi fondamentale, validée par la Cour constitutionnelle, le 21 août dernier, fait entrer le pays dans une nouvelle République. La 7ème de l’histoire. A travers cette promulgation, la Constitution du 30 mars 2016 est désormais morte. Elle laisse place à la Constitution du 30 août 2023. Le décret entérinant cette nouvelle loi fondamentale a été signé, mercredi 30 août 2023, par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra et lu à la télévision et à la radio nationales. Malgré la contestation de l’opposition démocratique, cette nouvelle constitution crée le poste de vice-présidence de la République. Ce 31 août, les partisans du pouvoir se sont réunis à l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Bangui non seulement pour la cérémonie de remise du rapport du processus référendaire, mais aussi pour célébrer la naissance de cette nouvelle Constitution. Prenant la parole devant plus d’un millier de sympathisants, Faustin-Archange Touadéra a brossé les grands axes de cette nouvelle République. « Elle se veut révolutionnaire » « La 7ème République se veut révolutionnaire. Elle ne sera pas ouverte à tous ceux qui pensent que les responsabilités publiques et les hautes positions politiques sont des opportunités d’enrichissement et du profit personnel au détriment de la population », a martelé le président de la République. Si le numéro 1 centrafricain a, dans son discours, mis un accent sur la lutte contre l’impunité, il compte principalement sur les acteurs judiciaires. « Eradiquer l’impunité et la corruption »  « Elle a besoin d’une justice réellement juste, des acteurs judiciaires honnêtes, moralement et professionnellement irréprochables pour éradiquer l’impunité, la corruption, les détournements des deniers publics qui privent l’Etat des moyens de répondre aux besoins sociaux de développement de notre pays », a affirmé Faustin Archange Touadéra. Pour le président de la République, afin de gagner ce pari, l’on doit compter également sur le renforcement des capacités de l’armée nationale. « Des forces de défense et de sécurité républicaines » « La 7ème République a besoin davantage des forces de défense et de sécurité républicaines, professionnelles, disciplinées, équipées. Cette nouvelle République est celle qui reconnaît la place et la valeur de la femme et de la jeunesse dans la gestion de la Nation et les implique à tous les niveaux de responsabilité », a poursuivi le chef de l’Etat centrafricain. Concluant son allocution, Faustin Archange Touadéra a tenu à rassurer les Centrafricains de l’engagement du gouvernement quant à la mise en œuvre de ces réformes.   « Toutes les réformes seront engagées » « La 7ème République a besoin de votre génie ; le génie centrafricain. Elle a besoin de rassembler toutes les compétences et les intelligences pour se construire. Je dois enfin vous assurer que toutes les réformes voulues dans le cadre de cette nouvelle constitution seront progressivement et méthodiquement engagées afin de répondre à vos attentes légitimes », a conclu le locataire du palais de la Renaissance.   Promulgué le 30 août 2023, cette nouvelle loi fondamentale met fin à celle du 30 mars 2016. Ce que l’opposition démocratique, réunie au sein du Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), qualifie d’un coup d’Etat constitutionnel orchestré par le parti au pouvoir et exécuté par le président de la République. Cependant, de son côté, le président de la République promet que cette Constitution favorisera l’émergence rapide du pays.

La Banque des BRICS ouvrira une filiale en Centrafrique

Un bureau des BRICS en Afrique centrale sera ouvert à Bangui. Par conséquent, il serait logique d’ouvrir dans ce même pays une filiale de la Banque des BRICS, connue aujourd’hui sous le nom de Nouvelle Banque de développement des BRICS, estime la ministre centrafricaine du Commerce et de l’Industrie. La République centrafricaine prévoit sur son territoire l’ouverture d’une filiale de la Nouvelle Banque de développement des BRICS (Banque des BRICS), a confirmé à Sputnik Léa Mboua Doumta, ministre du Commerce et de l’Industrie de la RCA. « Oui bien sûr, puisque le siège des BRICS Afrique centrale va être logé chez nous [à Bangui] », a-t-elle ajouté. Vu que la RCA est également présidente de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), « toutes les opportunités sont là »… Lire la suite sur Sputniknews

BEAC : Des pièces de 250F bientôt sur le marché  

BEAC : Des pièces de 250F bientôt sur le marché  

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) envisage la production et la mise en circulation d’une nouvelle gamme de pièces de monnaie dont celle de 250 francs CFA. Le Comité ministériel du 15 mars 2023 a autorisé la création d’une nouvelle gamme de pièces, conformément aux préconisations formulées par la BEAC. Cette initiative et décision interviennent après la mise en circulation de nouveaux billets, le 15 décembre 2022. La banque centrale envisage de ce fait la production de nouveaux spécimens de pièces de monnaie de 1F, 2F, 5F, 10 F, 25F, 50F, 100F, 500F, y compris de 250 F. La gamme en circulation actuellement date de 2002.   Ces nouvelles pièces de monnaie contribueront à juguler la pénurie récurrente des jetons de la valeur de 25F, 50F et 100F au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Cette pénurie, selon certains commerçants, est causée par les appareils de jackpot distribués dans la ville par des sujets chinois qui les stockent et les exportent.   Cette rareté de pièces de monnaie est la cause de l’augmentation de plusieurs produits sur le marché. Plus personne ne veut rendre des pièces d’argent prétextant une absence de ces jetons qui ne peuvent permettre de faire le bon compte. Ce mal s’est étendu dans les banques où des jetons ne peuvent être versés et contraint l’usager à les laisser dans le compte. Elle est devenue la raison de disputes partout où le droit de réclamation des jetons n’est plus reconnu par le vendeur. C’est le même cas dans les transports en commun à Brazzaville comme à Pointe-Noire. Les assistant des chauffeurs exigent aux clients de prévoir des pièces d’argent. Ils se permettent également de contraindre à deux ou plusieurs usagers de se débrouiller à se partager un billet de banque pour que chacun entre en possession de son argent. Cet état de chose est souvent source de conflits entre usagers, chacun allant vers sa destination mais obligés de se suivre pour leurs jetons. Cela est parfois sources de chamailles. Florent Sogni Zaou

Eliminatoires de la CAN 2023 : la RCA gagne 3 points face à Madagascar

Eliminatoires de la CAN 2023 : la RCA gagne 3 points face à Madagascar

Dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023,  la République centrafricaine a redonné espoir à son public. Les Fauves de Bas-Oubangui ont battu les Barea à domicile  3 buts à 0, ce jeudi 23 mars. En battant les Barea de Madagascar sur le score sans appel de 3 buts à 0, les Fauves de Bas-Oubangui se relancent dans le groupe E avec désormais 4 points en 3 matchs. Amenée par son capitaine Geoffrey Kondogbia, la sélection nationale centrafricaine a remporté son duel sur la Grande Île africaine. Cependant, la course pour une première qualification à une phase finale d’une CAN est encore longue pour les Centrafricains. Pour décrocher cette victoire, Raoul Savoy, le sélectionneur national, a préféré Dominique Youfeigane dans les cages. A la défense, ont évolué Freeman Niamathé, Peter Guinari, Noah Ato-Zadanga et Michael Yangao. Jacob Youmbi, Geoffroy Kondogbia et Samuel Nlend ont animé le milieu du terrain. A l’attaque, Raoul Savoy a fait confiance à Donald Benamna, Isaac Ngoma et Louis Mafouta. Les faits majeurs de cette victoire Dès l’entame du match, les Malgaches ont essayé de bousculer la défense centrafricaine. Mais des arrêts du jeune Dominique Youfeigane ont permis de garder le score de 0 but partout. Il a fallu attendre jusqu’à la 36ème minute pour assister à l’ouverture du score. Une réalisation de Isaac Ngoma, un joueur local de l’AS Tempête Mocaf. Dans les arrêts de jeu de la première partie, Louis Mafouta va inscrire le 2ème but centrafricain après avoir effacé le gardien malgache. Au retour des vestiaires, les Fauves de Bas-Oubangui assurent leur victoire avec un doublé de Louis Mafouta, qui a marqué leur 3e but à la 84ème minute. Le match retour se jouera, le lundi 27 prochain, à Douala au Cameroun car aucun stade n’est homologué par la FIFA en RCA. Une deuxième victoire ce jour, rapprochera les Centrafricains d’une première qualification à la Coupe d’Afrique des Nations. Lors de la première journée, l’Angola avait battu la RCA 2 buts à 1. A la deuxième journée, la RCA a accroché le Ghana 1 but partout.

RCA: le président Touadéra accuse l’Occident d’entretenir l’instabilité politique dans son pays

Le président de la République centrafricaine (RCA), Faustin-Archange Touadéra, a accusé ce 5 mars 2023 à Doha les pays occidentaux d’entretenir une instabilité politique en RCA, trois jours après avoir rencontré le président français Emmanuel Macron, en marge d’un sommet à Libreville. Faustin-Archange Touadéra s’en est pris aux pays occidentaux ce 5 mars 2023 à Doha, au Qatar. Le président de la République centrafricaine (RCA) s’exprimait à l’occasion de la 5e Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés, qui regroupait une cinquantaine de pays, en présence du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « Pillage systématique » « La Centrafrique est soumise depuis son indépendance à un pillage systématique facilité par l’instabilité politique entretenue par certains pays occidentaux ou leurs compagnies qui financent des groupes armés terroristes dont les principaux leaders sont des mercenaires étrangers », a accusé le chef d’État de la RCA à cette occasion… Lire la suite sur RFI

RCA. 130 personnes vivants avec handicap ont reçu des kits vestimentaires de la part du contingent marocain de la MINUSCA

RCA. 130 personnes vivants avec handicap ont reçu des kits vestimentaires de la part du contingent marocain de la MINUSCA

130 personnes vivants avec handicap ont reçu des kits vestimentaires de la part du contingent Marocain de la MINUSCA, le 23 janvier 2023, à Bangassou (Sud-Est de la RCA). Il s’agit d’un don relatif à la Journée internationale des personnes vivant avec handicap, marquée le 5 décembre de chaque année ; mais commémorée en différé, le 19 janvier 2023, à Bangassou. Une occasion pour les Casques bleus marocains de promouvoir les droits et le bien-être des personnes vivants avec handicap à tous les nouveaux et d’accroître la sensibilisation sur leur situation particulière dans l’environnement socio-politique, économique et culturelle.