République du Congo. Affaire Ray Malonga
OPINION. Il n’est pas admissible dans un pays qui se prétend de droit, qu’un délit de presse puisse faire l’objet d’emprisonnement. Au-delà du cas de ce directeur de publication, la précarité juridique de ce métier est criarde. Elle n’est pourtant que la résultante de leurs propres faiblesses à se défendre, tellement divisés en intérêts privés. Qui va se lever pour dénoncer ce grand chef qui a fait arrêter leur collègue (qui est-ce au fait?), critiquer les lois liberticides et les institutions contre la presse comme le ministère de tutelle ou la haute autorité prétendue de sa liberté qui fait exactement le contraire depuis sa création? C’est dommage mais la faute à qui si non à cette compromission? Il y a à peine quelques jours je dénonçais encore cette presse morne et certains me l’on reproché. Mais ça nous rattrape si vite. Seul remède: prise de conscience et action, comme l’ont préconisé les évêques. Défendez vos droits et n’ayez pas peur. Si non, crevez en silence prenez-vous en à vous-mêmes. Par Hervé Mahicka