Maroc: Hausse des prix des actifs immobiliers au premier trimestre 2024

IMMOBILIER. « En glissement annuel, l’indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une progression de 0,8% au premier trimestre 2024 », annoncent Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). L’évolution de l’IPAI s’explique par « les hausses des prix du résidentiel (0,7%) et de ceux des terrains (1,2%) », indiquent les deux institutions dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au titre du premier trimestre de 2024, relevant toutefois une stagnation des prix des biens à usage professionnel par rapport à la même période de l’année 2023. D’après la note rendue publique récemment, le nombre de transactions a marqué une diminution de 3,1% sur un an, recouvrant des baisses de 3,1% pour les biens résidentiels et de 14,8% pour les biens à usage professionnel ; tandis que les ventes des terrains ont augmenté de 3,6%. La tendance globale par catégorie d’actifs révèle une augmentation des prix du résidentiel de 0,7%, en glissement annuel, selon la Banque centrale et l’ANCFCC qui justifient cette évolution par la hausse des prix de 0,8% pour les appartements et de 0,1% pour les maisons. Il est à souligner qu’«à l’inverse, les prix des villas ont reculé de 0,2% », selon la note conjointe des deux institutions publiques et que « les transactions ont reculé de 3,1%, avec des baisses de 2,2% pour les appartements, de 13,7 % pour les maisons et de 21,6 % pour les villas ». Sur la même période, les données montrent que les prix du foncier se sont appréciés de 1,2%, en glissement annuel, tout comme le nombre de transactions a progressé de 3,6%.Toujours selon la note de BAM et l’ANCFCC, «les prix sont globalement restés stables, avec un recul de 1,5 % pour les locaux commerciaux et une hausse de 6,5 % pour les bureaux ». Dans le même temps, les transactions ont accusé un recul de 14,8%, suite aux baisses de 16,3% des ventes des locaux commerciaux et de 7,5% de celles des bureaux. Il est important de noter qu’au premier trimestre de 2024, l’IPAI a enregistré une hausse trimestrielle de 0,4%, en raison des progressions de 0,2% des prix du résidentiel et de 2,6% de ceux des biens à usage professionnel. Dans leur note, Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC notent, en revanche, que les prix des terrains ont reculé de 0,1% au cours des trois premiers mois de l’année. Quant au nombre de transactions, il ressort qu’il « a connu une baisse trimestrielle de 13,8%, reflétant des diminutions de 14,3% pour les biens résidentiels, de 10,4% pour les terrains et de 17% pour les biens à usage professionnel ». Dans le détail, les prix du résidentiel ont affiché une hausse de 0,2%, en lien avec la hausse de 0,6% des prix des appartements, contre des baisses de 1,1% pour les maisons et de 2,3% pour les villas, précise-t-on. Les transactions ont pour leur part diminué de 14,3%, « recouvrant des baisses de 13,9% pour les appartements, de 21,3% pour les maisons et de 18,5% pour les villas ». Toujours selon la même source, les prix des terrains ont reculé de 0,1% et le nombre de transactions a baissé de 10,4% par rapport au trimestre précédent; tandis que l’indice des prix des biens à usage professionnel a augmenté de 2,6%, résultat des hausses de 11,1% pour les bureaux et de 0,7% pour les locaux commerciaux. D’après les données recueillies, le nombre de transactions a enregistré un repli de 17%. Cette variation s’explique par les baisses de 19,9% pour les locaux commerciaux et de 1,6% pour les bureaux. Alain Bouithy
Maroc. Les prix des actifs immobiliers s’apprécient de 0,8% au premier trimestre

L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est ressorti en légère hausse au titre du premier trimestriel 2023, en glissement annuel et mensuel, selon les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). L’indice des prix des actifs immobiliers s’est apprécié de 0,8% comparativement au premier trimestre de l’année 2022, ont indiqué les deux organismes publics dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du premier trimestre 2023. Selon les explications de BAM et de l’ANCFCC, cette légère évolution traduit « les hausses des prix des terrains (2,0%) et des biens à usage professionnel (3,7%) et la quasi-stagnation des prix des biens résidentiels (0,1%) ». D’après les données recueillies, en l’espace d’un an, le nombre de transactions a marqué un accroissement de 2,5%, recouvrant des hausses de 3% pour les biens résidentiels et de 3,5% pour les biens à usage professionnel et une stagnation pour les terrains. Dans le détail, il ressort de ces mêmes données que les prix du résidentiel ont reculé de 0,1% en glissement annuel, en raison du recul de 0,5% des prix des villas et de la stagnation de ceux des appartements et des maisons. Le nombre des transactions dans cette catégorie « a affiché une progression de 3%, reflétant des hausses de 2,9% pour les appartements et de 20,6% pour les villas et une baisse de 1% pour les maisons », a indiqué la note. En parallèle, les prix au niveau du foncier ont connu une appréciation de 2% tandis que le nombre de transactions a stagné. Comparés au même trimestre de l’année écoulée, les prix des biens à usage professionnel ont bondi de 3,7%, avec une hausse de 2,1% pour les locaux commerciaux et de 7,1% pour les bureaux. Quant aux transactions, les chiffres de BAM et de l’ANCFCC suggèrent qu’elles ont progressé de 3,5%, suite à une progression de 1,8% des ventes des locaux commerciaux et de 12% de celles des bureaux. Dans leur note, les deux organismes publics annoncent par ailleurs que « l’indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une hausse trimestrielle de 0,3%, recouvrant des progressions des prix des terrains de 0,9% et des biens à usage professionnel de 1,1% et une baisse des prix du résidentiel de 0,2% ». Selon la même source, le nombre de transactions a accusé un recul de 14,8%, en comparaison avec le précédent trimestre, reflétant des replis de 17,3% pour les biens résidentiels, de 10,6% pour les terrains et de 3,7% pour les biens à usage professionnel. Toujours selon la Banque centrale et l’ANCFCC, « en glissement trimestriel, les prix du résidentiel ont baissé de 0,2%, en relation avec les diminutions de 0,2% des prix des maisons et de 1,2% de ceux des villas. Les prix des appartements ayant stagné ». Quant aux transactions, elles ont en parallèle reculé de 17,3%, recouvrant des baisses de 17,5% pour les appartements, de 18% pour les maisons et de 4,2% pour les villas. Au niveau du foncier, il ressort que les prix des terrains ont affiché une progression de 0,9% tandis que le nombre de transactions a connu une baisse de 10,6% d’un trimestre à l’autre, a fait savoir la note. Il est à noter que « l’indice des prix des biens à usage professionnel a affiché un accroissement de 1,1%, recouvrant une augmentation de 1,3% pour les locaux commerciaux et une baisse de 0,6% pour les bureaux ». En parallèle, le nombre de transactions a accusé un recul de 3,7%, reflétant une diminution de 7,4% pour les locaux commerciaux et une progression de 18,5% pour les bureaux, selon les explications de BAM et de l’ANCFCC. Alain Bouithy
Maroc. Baisse manifeste des transactions immobilières

Après quatre trimestres consécutifs de baisse, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a repris l’ascenseur au deuxième trimestre 2022, selon Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la Conservation foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC). Dans un rapport conjoint, les deux organsines publics indiquent qu’il s’est en effet apprécié de 0,4%, en glissement annuel. Cette progression intervient après les baisses observées au premier trimestre 2022 de 4,9% et lors du deuxième (2%), troisième (5,5%) et quatrième trimestre (6%) 2021. Selon les explications de BAM et de l’ANCFCC, cette évolution résulte de la hausse de 1,8% des terrains et des diminutions de 0,2% du résidentiel et de 0,4% des biens à usage professionnel. Dans leur rapport, les deux institutions annoncent le recul de 22,5% du nombre de transactions, en liaison avec le repli de 20,4% des ventes des biens résidentiels et de 37,7% des terrains, et d’une progression de 7,2% des ventes des biens à usage professionnel. L’IPAI s’est apprécié de 0,4%, en glissement annuel, au deuxième trimestre A titre de rappel, le recul de l’IPAI (4,9%) enregistré au précédent trimestre avait été attribué à des diminutions de 5,8% pour le résidentiel, de 2,9% pour les terrains et de 8,6% pour les biens à usage professionnel. Dans un précédent rapport (premier trimestre 2022), la Banque centrale et l’Agence nationale de la Conservation foncière avaient relevé une baisse du nombre de transactions de 9,3%, consécutive aux replis des ventes des biens résidentiels de 6,6%, des terrains de 15,7% et des biens à usage professionnel de 11,9%. A titre de comparaison, au quatrième trimestre 2021, la baisse avait concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 7,6% pour le résidentiel, de 3,7% pour les terrains et de 5,2% pour les biens à usage professionnel. De son côté, le nombre de transactions était ressorti en repli de 14,7% reflétant des baisses de 16,8% pour les biens résidentiels et de 16,5% pour les terrains et une hausse de 6,5% pour les biens à usage professionnel. Il est a précisé que la dernière appréciation, en glissement annuel, de l’IPAI remonte au premier trimestre 2021 (1,8%). Cette période avait été marquée par des hausses de 1,2% pour les actifs résidentiels et de 2,9% pour les terrains et les biens à usage professionnel. Le nombre de transactions avait pour sa part progressé de 52% par rapport au T1-2020, avec des augmentations de 42,4% pour le résidentiel, de 76,1% pour les terrains et de 73,5% pour les biens à usage professionnel. Dans le détail, il ressort du récent rapport qu’au deuxième trimestre 2022, « les prix du résidentiel se sont dépréciés de 0,2%, en lien avec la baisse de 0,5% des prix des appartements », selon BAM et l’ANCFCC qui notent, à l’inverse, une augmentation de ceux des maisons (0,5%) et des villas (1,2%). Les données recueillies au cours de cette période montrent que le nombre de transactions a accusé un recul de 20,4%, reflétant des baisses de 21% pour les appartements, de 10,5% pour les maisons et de 15,8% pour les villas. Au titre du deuxième trimestre, le rapport fait en outre état de l’augmentation de 1,8% des prix du foncier et du recul de 37,7% du nombre de transactions, en glissement annuel. S’agissant des biens à usage professionnel, il ressort dudit document que leurs « prix ont reculé de 0,4%, avec une baisse des prix de 0,7% pour les locaux commerciaux et une hausse de 1,9% pour les bureaux », ont constaté les deux organismes publics. Selon les auteurs du rapport, les hausses de 6,2% des ventes des locaux commerciaux et de 12,5% de celles des bureaux ont contribué à la progression de 7,2% les transactions ont enregistré une progression de 7,2%. Dans leur rapport, la Banque centrale et l’ANCFCC ont par ailleurs indiqué l’indice des prix des actifs immobiliers est ressorti en hausse de 0,2%, en glissement trimestriel, en raison de l’augmentation de 0,3% des prix du résidentiel, de 0,1% de ceux des terrains et de 1,1% de ceux des biens à usage professionnel. La même source note, en parallèle, que « le nombre de transactions a connu un accroissement de 4,6%, recouvrant une hausse de 8,1% pour les biens résidentiels et des baisses de 3,7% pour les terrains et de 1,9% pour les biens à usage professionnel », a-t-on souligné. La tendance par ville révèle que l’indice des prix a progressé de 0,6% à Casablanca, après la hausse de 0,1% pour le résidentiel et de 4,4% pour les actifs à usage professionnel. Si les prix des terrains ont diminué de 1,2%, ceux des ventes ont marqué une hausse de 12,9%, reflétant des progressions des transactions des biens résidentiels (16,1%), des terrains (5,1%) et des actifs à usage professionnel (0,2%). Recouvrant un accroissement des prix des biens résidentiels (1,2%) et une baisse de ceux des terrains (0,1%) et de ceux des actifs à usage professionnel (11,6%), les prix ont connu une hausse trimestrielle de 0,8% à Rabat, selon le rapport. La même source indique que les transactions ont progressé de 4,9%, après la hausse des ventes des biens résidentiels (7,7%) et des terrains (39,4%), mais que les ventes des biens à usage professionnel ont accusé une baisse de 46,7%. A Marrakech, les données font état d’une baisse des prix de 0,3%, consécutive au recul de 1,2% des prix des terrains, à la stagnation de ceux des biens résidentiels et à la hausse de 6,2% de ceux des actifs à usage professionnels. « En parallèle, les transactions ont enregistré une hausse de 10,8%, reflétant un accroissement de 14,9% des ventes des biens résidentiels et de 9,2% de celles des biens à usage professionnel et une baisse de 4,9% de celles des terrains », ont noté les deux organismes dans leur rapport. Quant à la ville de Tanger, on retiendra que l’indice des prix a augmenté de 0,8%, en lien avec les hausses de 1,4% pour le résidentiel et de 0,3% pour les actifs à usage professionnel et la baisse de 0,2% pour les terrains. Tout comme les ventes ont
Maroc. Les transactions immobilières en recul au troisième trimestre

L’ indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est ressorti à la baisse au titre du troisième trimestre de 2021, annoncent Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). «En glissement annuel, les prix des actifs immobiliers se sont dépréciés de 5,5%, avec des baisses de 6,3% pour les actifs résidentiels, de 3,7% pour les terrains et de 9,5% pour les biens à usage professionnel», soulignent les deux institutions publiques. Selon la tendance globale du marché immobilier au cours du troisième trimestre 2021, « le nombre de transactions a baissé de 10,1%, recouvrant un repli de 17,1% pour les biens résidentiels et des hausses de 3,2% pour les terrains et de 10,6% pour les biens à usage professionnel », relèvent BAM et ANCFCC dans une note synthétisant l’évolution du secteur. Dans le détail, et selon les données publiées conjointement par BAM et ANCFCC, en glissement annuel, les prix du résidentiel ont accusé un recul de 6,3% du fait des baisses des prix de 7,4% pour les appartements, de 7,1% pour les villas et de 1,3% pour les maisons. Pour leur part, « les ventes ont baissé de 17,1% recouvrant une baisse de 19% pour les appartements et de 14,9% pour les villas et une hausse de 21,1% pour les maisons », souligne-t-on de même source. En ce qui concerne le foncier, les données montrent que les prix ont baissé de 3,7%, en glissement annuel alors que le volume des transactions a progressé de 3,2%. Quant aux prix des biens à usage professionnel, il ressort du rapport de la Banque centrale et de l’ANCFCC qu’ils «ont enregistré un repli de 9,5%, reflétant une baisse de 13,8% pour les bureaux et de 8,7% pour les locaux commerciaux ». Tandis que les transactions, elles de leur côté ont augmenté tant pour les bureaux que pour les locaux commerciaux. Il est à noter qu’en glissement trimestriel, les prix du résidentiel ont accusé une baisse de 0,5%, en raison des baisses de 0,6% pour les appartements et de 2,1% pour les villas et une stagnation pour les maisons. Tout comme le volume des transactions qui a enregistré une baisse de 45,1% Après avoir bondi de 27,9% au deuxième trimestre, le volume des transactions a connu une forte baisse de 45,1% au troisième trimestre de l’année en cours, ont fait savoir les deux institutions. Du côté du foncier, «l’indice des prix des terrains a augmenté de 1,5%, en glissement trimestriel, et les transactions se sont repliées de 41,5% après l’accroissement de 32,1% enregistré au T2-2021», selon Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC. Quant à l’indice des prix des biens à usage professionnel, les données montrent qu’il a connu une diminution de 0,9% d’un trimestre à l’autre, suite aux baisses de 1% des prix des locaux commerciaux et de 0,3% de ceux des bureaux. Soulignons, en revanche, que « le volume des transactions a connu une augmentation de 1%, recouvrant une hausse de 25,2% des ventes des bureaux et une baisse de 3,4% de celles des locaux commerciaux », comme le relève la note. A noter qu’en glissement trimestriel, les données recueillies font par ailleurs état d’une baisse des prix de 1,8% au niveau de Rabat. Cette variation reflète «des replis de 2,3% pour le résidentiel et de 1,9% pour les terrains et une hausse de 3,3% des prix des biens à usage professionnel », précisent la Banque centrale et l’ANCFCC dans leur note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du trimestre dernier. La même source relève que les prix ont connu une baisse trimestrielle de 0,3% à Casablanca, «recouvrant une baisse de 1% pour les biens résidentiels et une hausse de 0,9% pour les terrains et de 3,2% pour les biens à usage professionnel». Si les prix ont bondi de 3,3% à Marrakech, suite à la hausse de 1,6% pour le résidentiel et de 4,6% pour les terrains et d’une baisse de 3,3% pour les biens à usage professionnel, les données analysées montrent que l’indice des prix a marqué un recul de 1,1% à Tanger, «recouvrant des baisses des prix des biens résidentiels de 1,3%, des terrains de 0,5% et des biens à usage professionnel de 2,1%». Alain Bouithy
Le volume des transactions immobilières s’inscrit en baisse en 2019 (Maroc)

Selon les chiffres publiés par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), les prix des actifs immobiliers sont ressortis en quasi-stagnation en 2019 pour l’ensemble des catégories de biens. En parallèle, la Banque centrale et l’ANCFCC ont indiqué que le volume de transactions a enregistré une baisse de 3,8% après une hausse de 4,8% en 2018. « La contraction des ventes a concerné l’ensemble des catégories de biens avec des diminutions de 10,2% pour les terrains, de 4,7% pour les biens à usage professionnel et de 1,9% pour les biens résidentiels », ont-elles relevé dans une note conjointe sur la tendance globale du marché immobilier au cours du quatrième trimestre 2019. Dans le détail, il apparait qu’après les hausses de 3,5% et de 23,1% enregistrées en 2018 au niveau de Rabat, les prix et les transactions ont baissé pour l’ensemble de l’année 2019 respectivement de 1,5% et de 13,4%, selon l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), élaboré conjointement par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie à partir des données de l’agence. Au niveau de Casablanca, l’indice des prix a reculé de 0,4% sur l’ensemble de l’année écoulée, incluant des replis de 0,5% pour le résidentiel et de 1,6% pour les terrains, alors que les prix des biens à usage professionnel ont augmenté de 1,3% au cours de la même année. En parallèle, BAM et l’ANCFCC ont relevé que « le nombre de transactions a quasiment stagné, avec une hausse de 5,8% pour les terrains, ainsi que des reculs respectifs de 0,3% et de 2,4% des ventes du résidentiel et des biens à usage professionnel ». La tendance est également à la baisse à Marrakech où les prix ont diminué de 0,2%, avec une baisse de 2,6% de ceux des terrains et des hausses de 1,3% pour les prix aussi bien du résidentiel que des biens à usage professionnel. A en croire les données statistiques des deux institutions, « les ventes ont reculé de 14,8%, résultat de baisses relevées pour l’ensemble des catégories de biens ». Après une hausse de 20,4% enregistrée l’année précédente à Tanger, les prix ont globalement stagné et le nombre de transactions a diminué de 1,6% pour l’ensemble de l’année 2019. Il est à souligner qu’au quatrième trimestre 2019, l’indice des prix des actifs immobiliers a enregistré un recul de 0,5% en glissement annuel, reflétant des diminutions des prix de 0,9% pour les terrains et de 0,6% pour les actifs résidentiels. En revanche, les chiffres rendus publics récemment par BAM et l’ANCFCC font état de l’accroissement des prix des biens à usage professionnel de 1,6% et du recul du nombre de transactions de 10,8%. « Le repli a concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des baisses de 14,1% pour les terrains, de 10,5% pour le résidentiel et de 4,9% pour les biens à usage professionnel », a-t-on souligné. Toujours en glissement annuel, rappelons qu’au troisième trimestre, les prix des actifs immobiliers avaient connu une augmentation de 0,9%, avec des hausses de 0,4% pour les biens résidentiels, de 1,5% pour les terrains et de 2,2% pour les biens à usage professionnel. Quant aux transactions, leur nombre avait affiché un recul de 0,8%, « reflétant des baisses des ventes de 0,8% pour les biens résidentiels, de 0,2% pour les terrains et de 2,5% pour les biens à usage professionnel », selon la note de conjoncture d’alors. A noter qu’en glissement trimestriel, il ressort des derniers chiffres que l’indice des prix des actifs immobiliers a affiché une baisse de 0,4%, ont indiqué Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC. « Cette évolution recouvre des diminutions des prix de 0,8% pour les terrains et de 0,4% pour les biens résidentiels, ainsi qu’une hausse de 2,3% de ceux des biens à usage professionnel », ont-elles souligné ajoutant que le nombre de transactions a connu, en parallèle, une régression de 0,7%, recouvrant une baisse de 2,7% pour les biens résidentiels, une hausse de 17% pour les actifs à usage professionnel, ainsi qu’une stagnation pour les terrains. Rappelons ici également qu’au troisième trimestre de l’année écoulée, l’indice des prix des actifs immobiliers avait enregistré une hausse de 0,9% en glissement trimestriel. Pour BAM et l’ANCFCC, cette évolution traduisait l’accroissement des prix de l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 0,9% pour le résidentiel, de 0,6% pour le foncier et de 1,7% pour les biens à usage professionnel. Dans leur précédente note, elles avaient noté qu’« après une baisse trimestrielle de 5,2%, le nombre de transactions a augmenté de 6% au troisième trimestre 2019, reflétant des hausses de 3,7% pour le résidentiel, de 18,6% pour les terrains et de 0,7% pour les biens à usage professionnel ». Alain Bouithy
Les prix des actifs immobiliers repartent à la hausse (Maroc)

Après avoir dévissé au cours des deux trimestres précédents, l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a repris de la hauteur au troisième trimestre. Il a enregistré une hausse de 0,9%, selon des chiffres publiés par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). « Cette évolution traduit l’accroissement des prix de l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 0,9% pour le résidentiel, de 0,6% pour le foncier et de 1,7% pour les biens à usage professionnel », selon les explications de BAM et de l’ANCFCC. Dans une note conjointe sur la tendance globale du marché immobilier au cours du troisième trimestre 2019, ces deux institutions ont également relevé qu’après une baisse trimestrielle de 5,2%, le nombre de transactions a connu une augmentation de 6% au cours du même troisième trimestre. Ce qui, ont-elle indiqué, reflète des hausses de 3,7% pour le résidentiel, de 18,6% pour les terrains et de 0,7% pour les biens à usage professionnel. De même source, il ressort que les prix des actifs immobiliers ont augmenté de 0,9% en glissement annuel, affichant des hausses de 0,4% pour les biens résidentiels, de 1,5% pour les terrains et de 2,2% pour les biens à usage professionnel. « Concernant le nombre de transactions, il a affiché un recul de 0,8%, reflétant des baisses des ventes de 0,8% pour les biens résidentiels, de 0,2% pour les terrains et de 2,5% pour les biens à usage professionnel », selon la note. En détail, les données statistiques révèlent un accroissement des prix des actifs résidentiels de 0,9% en glissement trimestriel, reflétant des augmentations de 1% pour les appartements, de 0,2% pour les maisons et de 0,6% pour les villas. A en croire la note de BAM de l’ANCFCC, les transactions se sont inscrites en hausse de 3,7%, recouvrant des progressions de 3,9% pour les appartements et de 8% pour les maisons, et un repli de 17,8% pour les villas. En glissement annuel, il apparaît que «les prix des biens résidentiels se sont appréciés de 0,4%, recouvrant une augmentation de 0,8% pour les appartements et des diminutions de 1,6% pour les maisons et de 2,4% pour les villas». Alors que les transactions se sont repliées de 0,8%, suite à la baisse des ventes de l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 0,5% pour les appartements, de 2,7% pour les maisons et de 10,8% pour les villas. En ce qui concerne le foncier, les chiffres recueillis font état d’une hausse des prix des terrains de 0,6% et d’un accroissement des transactions de 18,6% au troisième trimestriel, fait savoir la note soulignant qu’en glissement annuel, les prix du foncier ont marqué une hausse de 1,5%, alors que le nombre de transactions a reculé de 0,2%. S’agissant des prix des biens à usage professionnel, il apparaît qu’ils ont enregistré un accroissement de 1,7%, en glissement trimestriel, consécutif aux augmentations des locaux commerciaux et des bureaux respectivement de 1,6% et 1,9%. Quant au nombre de transactions, il a affiché au cours de ce même trimestre une hausse de 0,7%, recouvrant un accroissement des ventes des locaux commerciaux de 6,1% et une baisse de celles des bureaux de 25,8%.A noter qu’en glissement annuel, «les prix ont affiché une hausse de 2,2%, tirée par l’augmentation des prix des bureaux de 12%. Les prix des locaux commerciaux, ont, en revanche, diminué de 0,4%. Pour leur part, les transactions ont enregistré une baisse de 2,5%, reflétant les reculs des ventes de 1,2% pour les locaux commerciaux et de 11% pour les bureaux», selon la note. Alain Bouithy