AUX TRAFIQUANTS DE COM’
TRIBUNE. Ce n’est pas pour rien que je ricane et prends par les pincettes ces histoires de liberté de la presse sénégalaise, car d’une certaine manière, quémander une liberté en étant libre, c’est manifester un excès de boulimie libertine et incrédule. Et voilà le stade où nous en sommes. J’accepte d’être maigre de pensées mais pas chétive pour cautionner une presse qui en grande partie, fait figure de victime au moment où elle ne rate l’occasion de priver à de pauvres citoyens cette liberté qu’elle réclame sur tous les toits. Lorsque ça veut faire des victimes c’est une presse qui accepte la sale besogne; quand des hommes, tapis dans l’ombre, ne lésinent pas sur les moyens pour procéder aux règlements de compte, c’est encore Dame presse qui accepte de se faire manipuler; lorsque ça trame des complots c’est la presse qui accepte d’une manière ou d’une autre d’être instrumentalisée. Alors, si des hommes sont impérativement obligés de passer par la presse pour tenir la dragée haute à leurs adversaires, c’est parce que cette même presse qui réclame son indépendance, s’est déjà procurée de l’idéal, à savoir : le pouvoir et la tribune. Mais voilà, cupide et fragile, elle s’en sert à mauvais escient. La presse sera libre lorsqu’elle cessera d’être avide, affamée et mêlée dans de sales boulots. L’information ne doit pas piétiner notre dignité mais plutôt l’élever. Quand il s’agit de promotion, la carrière d’autrui ne vaut pas plus que la nôtre. Tout comme notre vie n’est pas plus importante que celle d’autrui quand il s’agit de dénigrement. Dans certaines occasions, il suffit de se taire pour être complice. Et je n’accepterai en aucun cas d’être partisane de manœuvres cruelles et sordides, ignobles et malhonnêtes. Aussi, je ne participerai guère à des chorégraphies rythmées aux cadences machiavéliques. C’est aussi, il faut l’assumer, une question d’honneur et d’éthique. Il suffit de parcourir certaines presses pour donner raison à ceux qui la stigmatisent… – Pour certains, sachez qu’on ne vous indexe pas totalement mais la plupart de vos articles qui ne font que des Echos au quotidien, se sont assez soldés à des procès de diffamation, et n’honorent en rien votre crédibilité. Astou Dione Journaliste
Un simple fait divers exploité par une certaine presse sénégalaise
TRIBUNE. Nul n’est censé ignorer que le Sénégal est devenue une plaque tournante du trafic de drogue, de la cocaïne, au LSD, à l’héroïne sans oublier le Karkoubi et le haschich. Des substances fortement consommées au Sénégal et qui font le bonheur des trafiquants. Mais voilà, un fait routinier au Sénégal est venu noircir l’excellence des relations le liant au Maroc suite au démantèlement d’un simple trafic de drogue impliquant deux étudiants marocains et un commerçant syrien. Ces deux marocains, étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ont été arrêtés comme le veut la législation sénégalaise en la matière et placés sous mandat de dépôt avant d’êtrepoursuivis par la justice sénégalaise pour association de malfaiteurs et trafic international de drogue. Une affaire des plus ordinaires au Sénégal qui a pris une autre tournure suite à l’implication des prédateurs de l’excellence des relations entre le Maroc et le Sénégal. Ces éléments nuisibles, que sont certains porte-voix tels « Libération » ou « Les Echos », entre autres, à la solde d’un paysdont il est inutile de citer le nom, se sont mis à gausser, dès le 16 juillet 2020,sur ces arrestations. Il est vrai, que les pétro-dollars de ce certain pays ont fait que ces journaux, avides de sensationnel et voulant, au mépris de la déontologie journalistique, faire le buzz se sont mis à véhiculer l’implication du fils d’un « très proche du Roi du Maroc » dans ladite affaire. Du n’importe quoi ! Il est connu de tout un chacun que ces sites ne sont que des mercenaires journalistiques obéissant aux ordres de parties obscures et se complaisent dans leur exercice tout en oubliant de respecter les nobles principes de leur profession qu’est le journalisme. L’implication d’étudiants marocains dans ce trafic n’implique en aucune manière la responsabilité du Maroc et celle-ci ne peut être engagée et indexée. Il serait totalement est absurde d’associer un pays à un fait divers sinon tous les pays du monde seraient mis en accusation du fait des agissements délictueux de leurs nationaux. Soyons un peu sérieux ! Le Maroc est respectueux des lois étrangères et si la culpabilité des mis en cause est établie, qu’ils soient jugés et condamnés selon les lois sénégalaises. Quant aux informations fallacieuses rapportées parces radoteurs de journalistes à deux sous, indexant le Maroc et ses Hautes Institutions Sacrées, elles relèvent du faux. Un point c’est tout ! Farid Mnebhi.