RD Congo. Quel message Dénis Kadima veut-il nous faire passer????
TRIBUNE. Cela peut paraître très idiot de ma part d’émettre des doutes sur le respect strict du calendrier électoral congolais, tant il est vrai qu’on voit tous les candidats, y compris le président sortant, s’activer fiévreusement pour sensibiliser leur base électorale en prévision du prochain scrutin du 20 décembre prochain. Pourtant l’opinion congolaise ( par refus de voir ou par ignorance) a négligé différents signaux de détresse que ne cesse de lui envoyer le président de la centrale électorale à chacune de ses interviews sur France 24, sur Top Congo, dans l’hebdomadaire Jeune Afrique ou encore sur Radio Okapi. Pour ne prendre que le contenu de son interview accordée à la Radio Okapi hier mercredi 22 novembre 2023, le journaliste de la Radio Okapi lui posait cette question-piège : « Au cours de la consultation avec des candidats aux présidentielles 2023, vous avez fait mention des 300 millions de $ que le gouvernement devait encore verser, aujourd’hui avec les contraintes, faut-il revoir le budget à la hausse . Est-ce que le gouvernement vous a déjà donné les moyens nécessaires pour y parvenir ? » et à Dénis Kadima de lui répondre : « Les coûts augmentent continuellement et s’il y a un volet qui n’a pas été respecté, il faut un coût additionnel en employant un moyen supplémentaire ou un moyen de transport plus rapide. » Mais ce qui a vraiment attiré mon attention, c’est la deuxième partie de sa réponse au sujet de l’argent même devant permettre l’organisation de ces élections et dont il a déclaré dans les interviews antérieures n’avoir reçu que le 1/4 du budget global. De ses propres paroles, le président de la CENI déclare : « À propos de l’argent, nous recevons GRADUELLEMENT ce qu’il nous faut. Évidemment euh! Le gouvernement nous donne ce qu’il a. Il ne peut pas nous donner ce qu’il n’a pas. Quant au financement, IL VIENT. Il n’est pas encore total. » Ces déclarations sont faites à quatre semaines de la tenue des élections. Le président Kadima prend la posture d’un homme d’état et évite de créer la panique dans l’opinion jusqu’au jour du 19 décembre 2023 où les congolais s’apercevront de l’irréparable que le pauvre fonctionnaire de l’Etat s’emploie à nous faire comprendre via des messages subliminaux. Quand il dit « l’argent vient graduellement », « le financement vient. Il n’est pas total » ou encore « le gouvernement ne peut pas nous donner ce qu’il n’a pas », cet homme attire notre attention sur un détail sensible qu’il lui est interdit de formuler en termes crus, sur quelque chose de très grande importance que la plupart des congolais refusent de voir, à savoir la grande probabilité que le scrutin qui suscite tant de passions ne se tienne pas au mois de décembre prochain. Ce mauvais augure est encore renforcé par une autre affirmation du même Denis Kadima au cours de l’interview à Radio Okapi. À propos de la disponibilité des matériels électoraux, le président Kadima répond : « je peux vous dire que l’essentiel des matériels est soit là soit EN ROUTE. » Le peuple congolais par son amnésie légendaire a déjà oublié que Dénis Kadima s’est rendu à Séoul le 7 novembre 2023 dernier et s’est fait filmé dans une usine où sont fabriquées ces machines. Leur production peut avoir été déjà réalisée mais il se murmure que la livraison de ces machines traîne encore dans les usines de Séoul en Corée du Sud, faute de paiement par la partie congolaise. Les réponses du président de la CENI sont teintées de grande prudence et sont traversées par ce jeu d’équilibrisme entre la vérité de faits en présence et la protection de celui qui lui a confié la charge. Dans ce contexte fort délicat, en vue de saisir l’intrigue de son narratif, il importe de lire entre les lignes de ce que le président Kadima veut dire par des mots feutrés pour faire comprendre la gravité de la situation et le SOS qu’il lance à l’opinion congolaise sans trop faire voir qu’il gratigne sur Nicolas Kazadi, le ministre des finances, avec qui il a déjà eu un clash en mars 2023. Pour quelle raison? Le ministre congolais des finances déclarait à la Radio Top Congo “avoir donné des moyens financiers à la CENI” alors que le président de la CENI, Denis Kadima, lui, l’avait directement contredit en arguant qu’il n’avait encore rien reçu. J’espère vraiment que c’est moi qui pousse trop loin le raisonnement et que mes propos seront contredits le 20 décembre prochain. Wait and see! Par Germain Nzinga
Congo-Investiture: Sassou N’guesso jure fidélité au peuple congolais
Le président nouvellement élu du Congo, Denis Sassou N’guesso, a juré fidélité au peuple congolais, le 16 avril 2021 à Brazzaville, en présence d’une vingtaine de chefs d’Etats africains et de la cour constitutionnelle pour un nouveau mandat de cinq ans. L’activité a commencé avec l’entrée en scène de la Cour constitutionnelle dirigée par son président Iloki. Après la relecture d’un extrait du procès-verbal, Denis Sassou N’guesso a été invité à se présenter devant la cour pour sa prestation de serment. Le microphone est venu vers lui suivi du port des symboles. Le président solennellement promis de respecter et de faire respecter la constitution et la nation. La Cour constitutionnelle en a pris acte et l’a installé dans ses fonctions. Le président élu du Congo s’est réjoui, pendant une quarantaine de minutes, tout en remerciant ses compatriotes pour la nouvelle confiance. Denis Sassou N’guesso a dit en substance que le travail ne doit pas s’arrêter tout en promettant de s’armer de courage pour lutter contre les mauvais vents qui gangrènent son pays, s’engageant pour la Tolérance zéro. Il a également parlé du rôle que joue le Congo dans la préservation de l’environnement, souhaitant que l’Afrique noire laisse la place à l’Afrique verte. Maintenant, les projecteurs sont tournés vers la primature pour un nouveau gouvernement. Selon le président de la Cour, les congolais viennent de faire leur part et attendent de lui une réponse globale à leurs doléances. Et ils sont en droit d’attendre tout de son expérience avant de lui renouveler ses félicitations. De nombreux chefs de délégation de pays ont également assisté à cet événement du chef de l’Etat élu le 21 mars 2021 qui va diriger le Congo pour un nouveau mandat quinquennal remporté avec 88,40%. Les présidents arrivés pour cet événement très importants dans le pays sont, à savoir, Bah Ndaw du Mali, Macky Fall du Sénégal, Umaro Simaro de la Guinée Bissau, Idriss Deby Itno du Tchad, Evariste Ndayishimiye de Burundi, Rock Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Félix Tshisekedi Tshilombo de la RDC, Alpha Condé de Guinée Conakry, Nana Akufo Ado du Ghana, Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, Faure Gnassingbé du Togo, Obiang Nguéma Basogo de la Guinée Equatoriale, Georges Weah du Libéria, Mohamed Bazoum du Niger, Mme Sahle-Work Zewde d’Ethiopie, Mohamed Ould-El Ghazouani de la République Islamique de Mauritanie, Faustin Archange Touadera de Centrafrique, Hage Geingob de la Namibie et Joâo Lourenço de la république d’Angola. Denis Sassou N’guesso est né en 1943 à Edou. Il est président de la république du Congo de 1979 à 1992 et de 1997 à ce jour. Florent Sogni Zaou
Martin Fayulu sur Ziana TV: « la RDC a institué une nouvelle règle: qui perd gagne »
« Je suis venu à la rencontre des Congolais de la diaspora » pour leur expliquer ce qui s’est réellement passé en République démocratique du Congo lors de la publication des résultats de la présidentielle de décembre dernier, a déclaré Martin Fayulu sur le plateau de la chaîne Ziana TV.
Pour le MPDC, les candidats à la pire élection présidentielle congolaise projetée en décembre 2018 montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila en RD Congo
TRIBUNE. Les candidats à la pire élection présidentielle congolaise prévue en décembre 2018 montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila. Seule une transition exceptionnelle sans ce dernier est la vraie voie de sortie de crise. « La communauté internationale prise au piège de soutenir un processus électoral cynique, inique, injuste et criminel en République Démocratique du Congo. Un des pires processus électoraux de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle » Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) considère le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo comme le processus électoral le plus cynique, inique, injuste et criminel de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle. Ce processus relève de la médiocratie et non de la démocratie. Le MPDC réaffirme sa vision d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila comme la seule vraie voie de sortie crédible aujourd’hui de notre longue crise multiforme. Vision de la transition lancée immédiatement après les élections injustes et criminelles de 2006 dont le deuil national n’a jamais été organisé. Tous les candidats à la pire élection présidentielle congolaise, prévue en décembre 2018, montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila, car ils sont bien conscients que les élections prévues le 23 décembre 2018 sont organisées par la CENI en tant que bureau privé du pouvoir illégitime en place. C’est Mr Joseph Kabila et sa majorité illégitimes qui fixent le cap de tous les résultats des élections. Nous avons à faire à un processus de nomination et non d’élection. Les candidats à l’élection présidentielle, projetée pour le 23 décembre 2018, apportent, peut-être certains sans le savoir ni le vouloir, leur grande caution à la médiocratie congolaise. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec les élections de 2006 Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec des élections injustes, faussées et criminelles de 2006. C’est ainsi que le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) a publié en 2006 son premier Programme triennal d’urgence pour appeler l’attention du peuple congolais sur l’impérieuse nécessité de jeter les vraies bases du Grand Congo, pays bloqué ridiculement et tristement dans le tennis politique injuste, inadapté et humiliant depuis le 24 avril 1990. Voici quelques faits probants que nous avons pris un mauvais départ : Le Congo est dirigé aujourd’hui dans une anarchie hors du commun avec comme principes de base : le pillage maffieux et organisé des richesses du pays, le massacre de la population au rythme alterné de génocides, la corruption la plus élevée, le retour en force du tribalisme et du régionalisme, l’infiltration avancée des institutions du pays même au niveau de toilettes, le pays ressemble à un Non-Etat dans certaines provinces ; le peuple congolais est parmi les peuples les plus misérables de l’humanité, pour ne pas dire de la terre ; la Constitution est devenue un règlement d’ordre intérieur du pouvoir illégitime, amendable et contournable à souhait, une Constitution dénuée de la sacralité et du génie congolais ; plus de 8.000.000 de morts dont les dirigeants illégitimes ne s’en soucient pas et n’en réclament pas la moindre justice ; plus de 1.000.000 de femmes, filles et enfants violées, en tant processus d’extermination de la procréation ou d’extermination en différé d’un peuple ; plus de 5.500.000 de Congolaises et Congolais déplacés de force, vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres et exclus d’office des pires élections prévues en décembre 2018 ; le peuple congolais est pris au piège par une classe politique sans vision et qui trahit son pays et son peuple, classe politique dite classe politique de « médiocres » par Son Eminence le Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA ; le tennis politique injuste, inadapté et ridicule, lancé depuis le 24 avril 1990 est toujours d’actualité en République Démocratique du Congo. Comme le souligne si bien le Président Armand MAVINGA TSAFUNENGA, dans le cadre de ce tennis politique, toute union est faussée d’avance : il ne peut y avoir de candidat unique de l’opposition, ni de candidat unique de la diaspora, voire même ni de vrai candidat unique de la majorité au pouvoir. Quel genre d’élections peut-on organiser dans une situation d’apocalypse comme celle-ci ? 2. La communauté internationale prise au piège de soutenir un processus électoral cynique, inique, injuste et criminel en République Démocratique du Congo Le MPDC demande aux Nations Unies, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne, à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ainsi qu’aux organisations sous-régionales africaines, à savoir la SADC, la CIRGL et la CEEAC, d’éviter le piège qui leur est tendu de soutenir un processus électoral le plus cynique, inique, injuste et criminel de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle, car il y aura des conséquences pour nous tous. N’ouvrons pas la boîte de pandore d’une vraie troisième guerre mondiale sur le sol africain. Toute l’humanité s’en trouvera fragilisée et affaiblie. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la République Démocratique du Congo ne peut pas organiser des élections acceptables en décembre 2018. Pousser ce peuple à organiser une telle élection équivaut à pousser ce peuple à aller vers une grave crise qui va mettre à feu et à sang toute la région. Qui pourra maîtriser et accueillir une population de plus de 10.000.000 de Congolaises et Congolais fuyant subitement le pays ? Toutes les conditions ne sont pas réunies et ne seront pas réunies, en dépit de l’appui de la communauté internationale aujourd’hui, pour des élections crédibles, apaisées, transparentes et justes en décembre 2018. La communauté internationale devra éviter le piège de soutenir et de promouvoir ouvertement la médiocratie en République Démocratique du Congo ; elle devra surtout éviter le piège de jouer le jeu des échecs et des erreurs en République Démocratique du Congo. 3. Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. Le MPDC réaffirme sa vision d’une
Présidentielle RD congolaise: Vital Kamerhe dépose sa candidature
Accompagné de son épouse Amida Shatur, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a déposé lundi 6 août sa candidature pour la présidentielle prévue en décembre 2018. S’exprimant face aux médias sur le sens à donner à sa candidature, l’ancien président de l’Assemblée nationale a déclaré qu’il s’agit d’abord d’un « devoir républicain ». Vital Kamerhe, qui est à sa deuxième tentative à une élection présidentielle, a déclaré qu’« ensuite, c’est pour honorer les membres de mon parti et ceux des Congolaises et Congolais qui m’ont fait confiance en me disant que je peux porter ce flambeau pour faire entrer notre pays dans l’ère où le peuple congolais va retrouver l’espoir et finalement réaliser le rendez-vous de l’espérance ». Répondant toujours aux questions de la presse nationale et internationale, le quatrième congolais à déposer sa candidature, a rappelé en ce qui concerne son parti et ses atouts que « nous sommes porteurs d’une vision. Nous avons un programme avec 20 piliers qui part de l’instauration d’un nouveau leadership exemplaire et visionnaire jusqu’à l’appropriation du peuple congolais de sa culture, notre identité ». Adrien Thyg
Les États-Unis à Joseph Kabila: «le temps de la posture est fini»
L’ambassadeur américain adjoint aux Nations-Unis Jonathan Cohen a déploré le fait que le président Joseph Kabila n’ait pas annoncé publiquement qu’il ne se présenterait pas aux élections prévues en décembre, selon Africanews. En effet, rappelle la chaîne de télévision panafricaine, « il y a quelques semaines, Kabila a déclaré dans un discours que l‘élection présidentielle aurait bien lieu en décembre. Mais a refusé de dire s’il allait se représenter en dépit du verrou constitutionnel sur le nombre de mandats ». Un silence que n’ont visiblement apprécié les États-Unis qui avertissent le président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila que « le temps de la posture est fini », rapporte Africanews. Adrien Thyg
RDC : Pour un calendrier électoral cohérent et raccourci de 3 mois
Après s’être penchée sérieusement sur le calendrier électoral qu’a publié le 5 novembre 2017 la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en République Démocratique du Congo, par le truchement de son président Corneille Naanga, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) a constaté plusieurs anomalies et les incohérences ayant pour finalité le report ou la non-organisation des scrutins, ainsi que le fait de compromettre le bon déroulement des élections. La Direction de l’ABACO Europe soulève par ailleurs l’impossibilité pour un gouvernement, dont le budget 2018 est évalué en recettes et en dépenses à environ 5 milliards USD, d’organiser des élections transparentes, pacifiques et crédibles. Ainsi risque-t-on de modifier la mise en œuvre du calendrier électoral à cause de contraintes d’ordre technique, logistique, financière et sécuritaire. Par conséquent, rejetant la proposition faite par la CENI et affirmant que le président intérimaire de la République ne devra pas se maintenir au-delà du 31 décembre 2017, la Direction Europe de l’ABACO propose un calendrier électoral raccourci d’à peu près 3 mois – toutes les élections devant ainsi se dérouler le 30 septembre 2018, et non le 23 décembre 2018, tandis que la prestation de serment du président de la République nouvellement élu devant se dérouler le 2 octobre 2018 et non le 12 janvier 2019. Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko.Fait à Paris, le 17 novembre 2017 — Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité.