Déclaration de l’Union congolaise des républicains (U .C.R)

TRIBUNE. Le 26 avril 2019, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation , Mr Zéphyrin MBOULOU a convoqué et entretenu certains partis politiques et certaines personnalités se réclamant du « CENTRE » à la surprise générale. L’U.C.R, le premier parti du Centre au Congo et parti reconnu par le ministère de l’Intérieur, relève la manière chevaleresque avec laquelle elle a été ignorée. Elle craint que la notion du centre politique ne soit galvaudée. Le centre politique n’est pas le non-alignement politique ; le Centre politique est un positionnement politique entre la « GAUCHE » et la « DROITE », c’est la recherche de consensus et le rejet de la violence dans la gestion du pays. C’est pourquoi, au terme de la loi Congolaise sur les partis, un parti du Centre politique n’est pas celui qui se prévaut du nombre de ses élus encore moins d’une personnalité qui s’autoproclame « CENTRISTE ». Le Centre est composé des partis, le centre est pluriel mais il est composé des partis. Telle fut la position que fit triomphée Feu le professeur COME MANKASSA, Président Fondateur de l’U.C.R et défenseur du mouvement Centriste à la conférence nationale souveraine. Il avait fait transcender le clivage pouvoir/opposition tant la différence était difficile à dessiner entre les deux composantes. Ainsi, les déclarations que suscitent la rencontre précitée, pour la représentation des centristes auprès de l’organe chargé des élections au Congo, ne vont connaitre leur épilogue que par la rencontre des partis du centre reconnus par le ministère, pour faire les propositions consensuelles. Le gouvernement devra réguler dans ce sens Et l’U.C.R invite à cette rencontre le plus rapidement possible, au lieu de se donner en spectacle. Fait à Brazzaville, le 29 Avril 2019 Le Secrétaire aux Relations avec les institutions nationales et internationales Jean Marie BITOULOU
Politique : Les observateurs nationaux déplorent les violences dans certaines circonscriptions

Les observateurs nationaux aux élections législatives ont déploré, le 3 août 2017 à Brazzaville, les violences intervenues lors du second tour. Dans une déclaration publiée à cet effet, ces observateurs ont souligné dans un rapport qu’en dépit de quelques dysfonctionnements constatés, le second tour des législatives s’est toutefois déroulé dans un climat de paix et de sérénité. Le rapport a conclu que le scrutin du 30 juillet s’est globalement déroulé dans un climat de paix et de sérénité, voire dans une bonne humeur, dans les circonscriptions concernées, malgré quelques incidents constatés à Ouenzé 2 ; Poto-Poto 1 ; Zanaga, Mbon et Youlou Panga, dans le district de Kimongo. Le document a en outre noté des cas de contestation des résultats après le dépouillement dans certains bureaux de vote. Ainsi ont-ils suggéré au gouvernement, à la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), à la société civile ainsi que de l’administration électorale le renforcement des capacités des membres des bureaux de vote, l’organisation de la formation continue des acteurs électoraux et des délégués des candidats avant chaque scrutin et de rapprocher les bureaux de vote des électeurs. Les observateurs nationaux ont aussi plaidé pour la réforme du système actuel de distribution des cartes d’électeurs, en vue de permettre à chaque électeur d’exercer librement son devoir civique.