Affaire de la polisarienne Khadijetou El Mokhtar, usurpatrice de la fonction de diplomate, bloquée de nombreux jours au Pérou
TRIBUNE. La réponse du Ministère péruvien des Affaires Etrangères est tombé comme un couperet, le 27 septembre 2017, mettant un terme définitif à la fanfaronnade de la pseudo-ambassadrice de la fantomatique RASD à Lima (Pérou), Khadijetou El Mokhtar. Dans ce communiqué, il est clairement stipulé que le Ministère péruvien des Affaires Etrangères n’a aucunement l’intention de rétablir des relations avec la pseudo-RASD, rompues depuis 1996, et exige le départ immédiat de sa prétendue représentante, bloquée depuis le 09 septembre 2017 à l’aéroport Jorge Chavez à Lima, en raison du refus logique des autorités péruviennes de lui ouvrir l’accès à leur territoire. Toujours dans ce communiqué, on relève que le MAE péruvien accuse nettement Khadijetou El Mokhtar d’avoir usurpé la fonction de diplomate et exige, en conséquence, son départ immédiat vers l’Espagne, dont elle détient la nationalité. Ce communiqué officiel du Ministère des Affaires Etrangères, dirigé par Monsieur Ricardo Luno Mendoza, assène le coup de grâce à la pseudo-RASD et à sa fausse diplomate et précède le verdict prononcé, le 27 septembre 2017, par la justice péruvienne qui a décidé de son expulsion ; chose faite le même jour et par la même compagnie par laquelle elle est arrivée. Il est à rappeler que Khadijetou El Mokhtar, arrêtée le 09 septembre 2017, misait sur une probable solidarité de l’opinion publique péruvienne pour entrer au Pérou. Mal lui en pris ! La pseudo diplomate sahraouie s’est totalement trompée de pronostic en misant sur un retournement de l’opinion publique péruvienne contre les autorités de son pays qui, 19 jours après son interpellation à l’aéroport international Jorge Chavez à Lima, ont maintenu la décision de son expulsion. Aujourd’hui, un simple coup d’oeil sur les tweets des Péruviens permet de se rendre compte que ces derniers s’en sont pris plutôt à leurs autorités de tutelle, exigeant qu’elles procèdent à l’expulsion immédiate de la fausse diplomate, accusée de porter atteinte à la souveraineté de leur pays en refusant d’obtempérer à la décision de son renvoi vers l’Espagne. Par son attitude absurde, la fausse diplomate El Mokhtar illustre parfaitement le cafouillage de ses maîtres à Tindouf et Alger et prouve, si besoin est, qu’ils sont visiblement désemparés de voir le mythe de la pseudo-RASD se dissiper jour après jour, y compris dans la citadelle latino-américaine qu’ils considéraient comme acquise à la prétendue cause sahraouie. Autant dire que les manœuvres désespérées des séparatistes et de leurs commanditaires d’Alger ne dupent plus personne et ne sauraient, désormais, passer outre les lois internationales. Il n’en fallait pas moins pour affirmer, une nouvelle fois, que les théories du polisario et de ses commanditaires d’Alger ne sont plus vendables. La preuve, si tant est-il qu’il faille encore en apporter, en est donnée par les multiples revers diplomatiques que collectionnent les algéro-séparatistes chaque fois qu’ils montent au créneau pour porter préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc. Un sérieux camouflet que viennent de recevoir les responsables algériens et leurs affidés du polisario de la part d’un pays latino-américain, suite aux vaines gesticulations de Khadijetou El Mokhtar à l’aéroport de Lima.
Le Nobel de littérature à Mario Vargas Llosa
L’Académie suédoise consacre l’écrivain hispano-péruvien Mario Vargas Llosa a obtenu le Nobel de littérature 2010. Après la chimie, la physique et la médecine, l’Académie suédoise a choisi de consacrer, jeudi à Stockholm, l’écrivain espagnol d’origine péruvienne, auteur d’une œuvre d’inspiration historique aux formes narratives innovatrices. L’auteur, qui a reçu plusieurs récompenses durant sa carrière (dont le prix Cervantès en 1994), est récompensé « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec », précise l’Académie. Une victoire pour la littérature latino-américaine, s’est exclamé l’heureux gagnant de la distinction la plus convoitée à l’échelle mondiale. Ancien journaliste et professeur, Mario Vargas Llosa est considéré comme un des grands noms de la littérature latino-américaine. Il est l’auteur d’une trentaine de romans, pièces de théâtre et essais, dont «Conversation dans la cathédrale» (1969), «L’Orgie perpétuelle» (1975), «La Guerre de la fin du monde» (1982), «Qui a tué Palomino Molero» (1986) ou «Le Paradis – un peu plus loin» (2003). Et acquiert une notoriété internationale grâce à son roman «La ciudad y los perros» (La ville et les chiens, 1963). Très engagé dans la politique, il se porte candidat à l’élection présidentielle péruvienne en 1990, qu’il perd. Avant de s’installer à Madrid. Soulignons que le Nobel de littérature récompense annuellement, depuis plus d’un siècle, un écrivain ayant rendu de grands services à l’humanité grâce à une œuvre littéraire. Les membres de l’Académie suédoise, dépositaires de ce prestigieux prix, effectuent leur sélection annuelle dans le plus grand secret. Le lauréat du Nobel reçoit plus de 1,1 million d’euros.