Le Mouvement PYRAMIDE demande l’extradition de l’ancien Président Burkinabè Damiba

Le Mouvement PYRAMIDE demande l’extradition de l’ancien Président Burkinabè Damiba

Le mouvement panafricain PYRAMIDE a lancé un appel pressant au gouvernement togolais, dans un communiqué du 13 novembre, pour l’extradition de l’ex-président burkinabè, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuellement réfugié à Lomé. Ce dernier est accusé de tentative de coup d’État et d’implication dans des attaques terroristes meurtrières, dont le massacre de Barsalogho, au Burkina Faso. PYRAMIDE exige que Damiba réponde devant la justice de son pays, soulignant l’importance de mettre fin à l’impunité et d’honorer la mémoire des victimes.

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 septembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire d’Australie auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, en République du Ghana. Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur. Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Hongrie auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, en République du Ghana. Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025. Ce rapport fait le point sur les tendances de l’économie de notre pays en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025, prenant en compte les évolutions récentes des indicateurs de la conjoncture nationale et internationale. Sur la base des dernières estimations, le taux de croissance ressortirait à 4,2% en 2022. Cette croissance serait imprimée par les secteurs primaire (2,0 points de pourcentage) et tertiaire (2,8 points de pourcentage). En termes de valeur ajoutée, celle du secteur primaire ressortirait en hausse de 9,5% en 2022 après une baisse de 9,0% en 2021. La valeur ajoutée du secteur tertiaire connaitrait une croissance de 6,4% en 2022. Quant au secteur secondaire, sa contribution à la croissance du PIB ressortirait à -0,6 point de pourcentage. La valeur ajoutée du secteur secondaire enregistrerait une baisse de 2,2% après une croissance de 8,3% en 2021. Cette contreperformance s’explique entre autres, par les difficultés que connaissent certaines sociétés minières. Dans l’ensemble, l’activité économique en 2022 connaitrait une décélération de son rythme de croissance après une reprise en 2021 à 6,9%. Au niveau de la gestion des finances publiques en 2022, il est a noté qu’elle s’exécute dans un contexte général marqué entre autres, par la persistance des attaques terroristes et une accélération de l’inflation. Ainsi, au premier semestre de l’année 2022, les recettes ont été mobilisées à hauteur de 1 138,8 milliards F CFA à fin juin, contre 1 019,4 milliards F CFA à la même période en 2021. Les dépenses se sont situées à 1 346,8 milliards F CFA à fin juin 2022 contre 1 282,3 milliards F CFA en 2021. En termes de perspectives sur la période 2023-2025, l’activité économique nationale devrait maintenir son dynamisme, sur des hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable. Par ailleurs, les actions et mesures engagées par l’Etat dans les différents secteurs d’activités socioéconomiques permettront également de faire face à l’inflation et donner un dynamisme à notre économie. Le second rapport est relatif aux conclusions de la revue à mi-parcours de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022. Cette revue permet d’apprécier les performances des régies de recettes après six (06) mois d’activités en vue de faire un réajustement des prévisions en fonction du niveau de performances. Elle permet également de faire le point sur l’exécution du budget de l’Etat dans son ensemble et des recommandations pour la suite de l’exécution en vue d’une bonne clôture budgétaire conformément au calendrier y relatif. Le budget de l’Etat, exercice 2022, a été adopté en recettes et en dépenses (crédits de paiement) respectivement à 2 349 112 550 000 F CFA et à 2 919 148 573 000F CFA avec une épargne budgétaire de 96 744 579 000                            F CFA. Le besoin de financement s’élève à 570 036 023 000 F CFA. Au 30 juin 2022, le niveau global d’exécution s’élève à 1 214 908 994 000                                   F CFA en recettes et à 1 333 958 436 000 F CFA en dépenses (base liquidée). Les réalisations globales des recettes ordinaires s’élèvent à 1 110 644 763 000                           F CFA, soit un taux de réalisation annuel de 52,64%. Rapporté aux objectifs de la période sous revue, le taux de réalisation correspondant est de 110,92%. Les ressources mobilisées à la même période en 2022 s’élèvent à 1 214 908 994 000 F CFA correspondant à un taux d’exécution annuel de 49,61%, contre 1 071 868 111 000 F CFA en 2021. Les performances de mobilisation enregistrées au 30 juin 2022 sont imputables aux efforts des différentes régies que sont : la Direction générale des Impôts, la Direction générale des Douanes et la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. Ces performances sont portées par les recettes fiscales qui enregistrent un accroissement en volume de 170 663 466 000 F CFA. Au titre de la situation d’exécution des dépenses, les prévisions ajustées des dépenses totales du budget de l’Etat, exercice 2022 s’établissent à 2 919 148 573 000 F CFA en crédits de paiement. Au 30 juin 2022, les dépenses, toutes natures et sources de financements confondues ont été engagées-visées à hauteur de 1 398 590 632 000 F CFA, soit un taux engagé-visé de 47,91%. A l’exécution du budget de l’Etat, au 30 juin 2022, l’épargne budgétaire et le solde budgétaire global sont ressortis respectivement à 146 135 803 000 F CFA et déficitaire de 119 049 442 000 F CFA. Le Conseil a instruit les ministères et institutions de fournir plus d’efforts et de diligence aussi bien en matière de recouvrement des recettes que d’exécution des dépenses pour le reste de l’année. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministredélégué auprès du ministre de la Défense et des anciens combattants, chargé de la Défense a fait au Conseil une communication relative à l’attaque du convoi de ravitaillement au profit des populations de Djibo, survenue à Gaskindé le 26 septembre 2022. Le ministre délégué est revenu sur les circonstances de cet acte barbare perpétré par des terroristes. Il a rassuré le Conseil que les opérations de ratissage sont toujours en cours dans la localité. Un bilan plus exhaustif viendra compléter le bilan provisoire précédemment annoncé.

77e Assemblée générale des Nations unies : La Déclaration du Président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA

77e Assemblée générale des Nations unies : La Déclaration du Président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA

« Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire général des Nations-Unies, Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation, Distingués Délégués, Mesdames et Messieurs. Monsieur le Président Csaba Kőrösi, Je voudrais, avant tout propos, Vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations pour Votre brillante élection à la présidence de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. J’ai l’assurance que Votre grande expérience, Votre bonne connaissance du Système des Nations Unies en particulier, et Votre engagement bien connu en faveur de la diplomatie multilatérale seront le gage du succès de Votre mandat. Je puis, dès à présent, Vous assurer du plein soutien de la délégation du Burkina Faso dans l’exercice de Votre lourde charge et pour le succès de nos travaux. Mes félicitations vont également à l’endroit de Votre prédécesseur, Monsieur Abdulla Shahid, pour la manière remarquable avec laquelle il a présidé les travaux de la 76ème session ordinaire de l’Assemblée Générale. A Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, je réaffirme, solennellement ici, la reconnaissance du Burkina Faso pour son engagement constant, résolu et renouvelé en faveur de la paix, de la sécurité et du développement. C’est l’occasion pour moi, de saluer, en ces lieux, la tenue du Sommet sur la Transformation de l’Education qui a permis une large mobilisation des acteurs du monde de l’éducation. J’ose espérer que l’engagement des uns et des autres dans la mise en œuvre des conclusions de ce sommet contribuera à accélérer, de façon significative, les progrès vers une éducation de qualité pour tous, en particulier dans les pays du Sud. Monsieur le Président Mesdames et Messieurs Le thème général de cette 77eme session de l’Assemblée générale, « Une nouvelle ère : des solutions porteuses de changement pour relever des défis interdépendants », révèle, pertinemment, l’urgence et le devoir de responsabilité historique des acteurs politiques, économiques et sociaux de notre temps, face aux multiples crises auxquelles le monde est confronté. En effet, alors que le monde se relève progressivement de la pandémie de la Covid-19, d’autres fléaux tels que le terrorisme, les conflits intra et inter-étatiques ainsi que les crises humanitaires et alimentaires qu’ils engendrent, les changements climatiques et leurs effets pervers continuent de marquer douloureusement la vie du monde au quotidien. Ces fléaux viennent nous rappeler notre fragilité individuelle et collective, l’interdépendance des pays et des peuples et l’impérieuse nécessité d’une solidarité internationale. Si nous tenons à préserver l’humanité d’un péril collectif et inéluctable, nous ne devons pas ignorer ce rappel. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, La fin de la guerre froide nous a donné de rêver, d’espérer en l’avènement d’un monde consensuel et recentré autour des valeurs cardinales de paix, de justice, de liberté, de démocratie et de solidarité. Ce fut un leurre ! Car, nous assistons, hélas, depuis un certain temps, à une recrudescence du nationalisme et du repli de soi à certains endroits de la planète, à un recul de la liberté et de la démocratie à d’autres endroits, à la volonté de certains pays d’imposer leur vision du monde aux autres, au jeu des rivalités et de la confrontation entre puissances pour le contrôle politique, militaire ou économique de certaines parties du monde. Bref. Des acteurs de la communauté internationale étalent, aujourd’hui, au grand jour, leur vision d’un monde unipolaire, monocolore, conforme à leur idéologie et à leurs intérêts. Il est impérieux de se ressaisir et de développer en nous la force de ne pas succomber à ces tentations. Privilégions plutôt l’esprit de solidarité, en faisant en sorte que la diversité du monde soit préservée, et que le principe de l’interdépendance des peuples où chacun peut contribuer à la gestion des affaires du monde, soit une réalité. En effet, le Burkina Faso est profondément convaincu que la chance de survie de l’humanité réside dans l’acceptation et l’usage ingénieux de nos différences et de nos diversités. Loin d’être un facteur d’antagonisme ou d’hostilité, elles (nos différences et nos diversités) sont une belle opportunité de complémentarité et de solidarité qui nous est gratuitement offerte pour promouvoir la coexistence pacifique et le développement durable. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Les principaux défis auxquels notre monde est, de nos jours, confronté sont bien connus de tous. Ils ont, principalement, pour noms : paix et sécurité, démocratie et développement durable, changements climatiques et environnement, santé et éducation. Nous pouvons, ensemble, et seulement ensemble, relever ces défis. Pour cela, nous devons essayer d’aller au-delà de nos intérêts individuels et particuliers, souvent facteurs de crises, pour entretenir des relations apaisées les uns envers les autres. J’invite donc solennellement tous les acteurs de la communauté internationale – qu’ils soient du Nord ou du Sud et quel que soit leur niveau de puissance politique, économique ou militaire – à s’inscrire dans une telle démarche. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Certaines questions reviennent, depuis plusieurs années déjà, à l’ordre du jour de chaque session de l’Assemblée générale. Au nombre de celles-ci, on note les questions de la Palestine, du Sahara occidental, de la dette, des changements climatiques, de l’embargo contre Cuba, de la guerre en Ukraine ou encore de la réforme du Conseil de Sécurité. Pour la résolution de chacune de ces questions, le Burkina Faso, par ma voix, recommande vivement la prééminence du droit, l’exaltation de la justice et de l’équité, et le triomphe du bon sens. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, A présent, je voudrais dire quelques mots sur la situation de mon pays, les idéaux de la Transition politique qui y a cours en ce moment, en lien avec le thème très pertinent de la présente session de l’Assemblée Générale et les objectifs poursuivis par la Charte des Nations Unies. Le 24 janvier 2022, un groupe de jeunes patriotes, s’est vu contraint de prendre ses responsabilités dans la gestion publique des affaires de l’Etat, face à la dérive de la gouvernance politique en place, à l’insécurité grandissante dans notre pays, à la désintégration progressive et continue de l’Etat, en mettant un terme à un régime démocratiquement

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 07 septembre 2022

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 07 septembre 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 septembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 12 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Le Conseil a adopté quatre (04) rapports. Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de Crédit IDA n°7035-BF, de Don IDA n°D966-BF et de Don PROGREEN n°TFOB7516 conclus le 30 juin 2022 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du Projet de gestion durable de paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+). Le PGPC/REDD+ est financé par la Banque mondiale pour un montant global de 125 millions USD, soit environ 75 milliards F CFA. Ce financement est composé d’un Don de 56,5 millionsUSD, soit environ 33,9 milliards F CFA, d’un Crédit de l’IDA de 56,5 millions USD, soit environ 33,9 milliards F CFA et d’un Don PROGREEN de 12 millions USD, soit environ 7,2 milliards                        FCFA. Le financement de ce projet permettra de renforcer la gestion durable du paysage et d’améliorer les possibilités de génération de revenus et l’accès au financement climatique dans les zones forestières. La zone d’intervention du projet s’étend sur 96 communes réparties dans les régions de la Boucle Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est, du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de l’Est. Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des Accords de Don IDA n°E110-BF, de Crédit IDA n°7192-BF et de Don GFF n°B8826-BF conclus le 30 juin 2022 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement additionnel du projet de préparation et de riposte à la COVID-19. Le coût du financement additionnel du Projet est de 61,3 millions USD, soit environ 36,78 milliards F CFA composéd’un Don de 24,15 millions USD, soit environ 14,5 milliards F CFA, d’un Crédit de 24,15 millions USD, soit environ 14,5 milliards FCFA de l’Association internationale de développement et d’un Don de 13 millions USD, soit environ 7,8 milliards F CFA du mécanisme de financement mondial pour la santé des femmes et des enfants (GFF). Ce financement contribuera à soutenir les efforts du Gouvernement dans le déploiement des vaccins anti-COVID-19 et à améliorer l’accessibilité des services de santé essentiels aux populations.   Le projet couvre le territoire national et concerne les personnes âgées de 18 ans et plus pour le vaccin anti-COVID-19 et les enfants et leurs mères dans le dépistage précoce de la malnutrition en mettant particulièrement l’accent dans les régions du Centre-Est et de l’Est. Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des Accords de Don n°E100-BF et de Crédit n°7181-BF conclus le 30 juin 2022 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR). Le coût du financement additionnel du projet est de 123 millions USD soit environ 78,8 milliards F CFA. Il est composé d’un Don d’environ                              36,9 milliards F CFA et d’un Prêt de 36,9 milliards F CFA. Ce financement vise principalement à améliorer la sécurité alimentaire dans les régions les plus exposées aux crises alimentaire et humanitaire du fait des effets combinés des crises sécuritaire et sanitaire et des contraintes structurelles desdites localités. Le quatrième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt n°2021080/PC BF 2022 06 00, signé le 06 avril 2022 entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement (BOAD), pour le financement complémentaire du Projet de construction de l’Aéroport international de Ouagadougou-Donsin. D’un coût de 16 milliards F CFA, ce financement complémentaire de la BOAD servira à résorber partiellement le gap de financement des marchés des Lot 3.1 et Lot 3.2 relatifs à la composante « Infrastructures » et du Lot A.2 relatif à la composante « Equipements », non encore lancés du projet de construction de l’Aéroport international de Ouagadougou-Donsin. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE Le Conseil a examiné un avant-projetde loi portant Code du travail au Burkina Faso. Cet avant-projet de loi vise à doter notre pays d’un Code du travail innovant, favorisant la création d’emplois, la valorisation du capital humain et la compétitivité des entreprises pour la promotion du travail décent et les préoccupations majeures des acteurs du monde du travail, pour un affermissement des relations professionnelles au sein des entreprises. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de Transition. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), édition 2022. L’objectif de la SENAC est d’amener les populations à s’approprier les valeurs de la citoyenneté en vue de susciter leur participation active à la consolidation des acquis démocratiques et au processus de développement économique et social.  L’édition 2022 de la SENAC se tiendra du 24 au 28 octobre sur l’ensemble du territoire national sous la présidence du Chef de l’Etat. II.2. Le ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire a fait au Conseil trois (03) communications. La première communication fait le point du lancement de l’opération de distribution gratuite de vivres et de cash-transfert aux personnes vulnérables, tenue le 12 août 2022 à Ouagadougou. Au total, on dénombre 3 376 782 bénéficiaires dont 1 537 232 personnes appelées à bénéficier de l’assistance monétaire et 1 839 550 personnes de la distribution directe de vivres. D’un coût estimé à 61 281 110 658 F CFA, cette opération de distribution entre dans le cadre de la réponse du Gouvernement à la double crise humanitaire et alimentaire. La deuxième communication est relative à la situation actualisée des personnes déplacées internes au 30 avril 2022. Sur la base de critères bien définis (nom, prénoms, numéro de téléphone, âge, sexe, numéro de CNIB, localité d’origine, etc.), l’équipe technique d’épuration des données, composée de techniciens du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence

Visite du Président du Faso à Niamey : L’insécurité dans la zone des trois frontières au menu

Visite du Président du Faso à Niamey : L’insécurité dans la zone des trois frontières au menu

Reçu au Palais présidentiel de la République du Niger, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, s’est entretenu, dimanche à Niamey, avec le Chef de l’Etat nigérien, Mohamed BAZOUM. Les défis sécuritaires dans la zone des trois frontières et la question du G5 Sahel ont été examinés au cours de cet entretien. Au terme de leurs échanges, le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a decliné l’objet de sa visite à la presse. « La question de l’insécurité dans la zone des trois frontières est très préoccupante. C’est donc à ce titre que nous avons rendu une visite ce matin au Président nigérien pour examiner les défis auxquels nous faisons face au niveau de nos zones frontalières et trouver ensemble de nouvelles dynamiques ou de bonnes approches pour essayer d’y faire face », a-t-il indiqué. Le Président DAMIBA a ensuite eu un tête-à-tête avec le Médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mahamadou ISSOUFOU. Avec le facilitateur, les échanges ont porté sur le processus de Transition en cours au Burkina Faso. Le Chef de l’Etat burkinabè a saisi l’occasion pour traduire ses remerciements à Mahamadou ISSOUFOU pour le rôle qu’il a joué dans la Médiation avec la CEDEAO.

Processus de Transition au Burkina : « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts », a déclaré Alassane OUATTARA

Processus de Transition au Burkina : « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts », a déclaré Alassane OUATTARA

Arrivé en fin de matinée à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a eu un tête-à-tête avec le Chef d’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA en début d’après-midi, ce lundi 5 septembre. Au terme de leur entretien, les deux Chefs d’Etat ont animé un point de presse conjoint au cours duquel le Président burkinabè a déclaré être venu témoigner sa gratitude au Chef d’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA, pour l’accompagnement et le soutien dont le Burkina Faso a bénéficié depuis les événements du 24 janvier 2022 auprès de la CEDEAO. « Vous avez personnellement accompagné et soutenu les efforts auprès de la communauté sous-régionale », a indiqué le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA. Le Président DAMIBA a également partagé les préoccupations sécuritaires au niveau de la frontière ivoiro-burkinabè avec son homologue ivoirien. Il a aussi rassuré le Président OUATTARA que les autorités burkinabè respecteront les engagements pris au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Soyez rassurés que les engagements pris par le Burkina Faso auprès de la communauté internationale seront respectés », a rappelé le Président du Faso. « La Transition œuvrera en première partie à ramener un peu plus de stabilité à l’intérieur du pays et organisera les élections pour un retour à un ordre constitutionnel normal », a-t-il expliqué. Interrogé sur son rôle dans la médiation pour la libération des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali, le Président DAMIBA a indiqué « faire en sorte qu’une solution soit trouvée avec les autorités maliennes et les autorités de la Côte d’Ivoire ». Le samedi 3 septembre dernier, trois femmes soldats sur les 49 ont été libérées. Dans son mot introductif, le Président ivoirien a exprimé sa compassion et celle du peuple ivoirien à l’endroit des victimes des groupes armés terroristes au Burkina Faso avant de féliciter son homologue burkinabè pour tous les efforts faits en vue de maitriser la situation. « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts. Nous estimons que cette situation d’attaques terroristes concerne toute la sous-région et nous devons tout faire pour vous soutenir, pour vous aider et aussi pour continuer d’échanger les renseignements, d’avoir une coopération au niveau de nos forces de défense et de sécurité, que ce soit au plan bilatéral ou dans le cadre de l’initiative d’Accra », a déclaré le Président Alassane OUATTARA face à la presse. « M. le Président, je voudrais vous dire combien nous avons apprécié vos initiatives en matière de dialogue entre les populations, vos initiatives de réconciliation car dans de telles situations, la réconciliation est un levier important pour récréer la confiance entre les différentes populations dans un même pays », a-t-il ajouté. Le Président de la République de Côte d’Ivoire a réitéré la disponibilité de son pays à reprendre et à renforcer la coopération économique et financière entre son pays et le Burkina Faso et dans le cadre de la sous-région. Sur les rapports du Burkina Faso avec la CEDEAO, le Président OUATTARA a reconnu que le Burkina Faso faisait des efforts et devrait continuer d’être soutenu. « Nous devrions faire en sorte que vous puissiez établir un calendrier de la Transition qui soit raisonnable et c’est ce que vous avez fait. La fin de ce processus doit être des élections démocratiques, le moment venu, et nous vous faisons confiance quant à votre décision de respecter les engagements que vous avez pris avec les organes de la CEDEAO. La Côte d’Ivoire sera en soutien à vos efforts », a soutenu le Président Alassane OUATTARA.

Coopération Burkina Faso-Mali : Le Président du Faso en visite d’amitié et de travail à Bamako

Coopération Burkina Faso-Mali : Le Président du Faso en visite d’amitié et de travail à Bamako

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, effectuera, ce samedi 03 septembre 2022, une visite d’amitié et de travail en République sœur du Mali. Cette visite du Chef de l’Etat sur les bords du fleuve Djoliba participe de la volonté des nouvelles autorités Burkinabè de renforcer les excellentes relations séculaires de coopération qui existent entre le Burkina Faso et la République du Mali. A cette occasion, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA et son Homologue malien, le Colonel Assimi GOĪTA vont passer en revue les sujets d’intérêt commun pour les deux pays y compris les problématiques du Sahel. Les deux Chefs d’Etat saisiront cette occasion pour examiner les voies et moyens de renforcer la collaboration entre les deux pays et mutualiser leurs efforts en vue de relever les défis communs auxquels le Burkina Faso et la République du Mali font face.

Burkina Faso : Conseil des ministres du mercredi 24 août 2022

Burkina Faso : Conseil des ministres du mercredi 24 août 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO Le ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale a présenté au Conseil un rapport sur le fonctionnement des organes de la réconciliation nationale. Le Conseil a relevé la nécessité de la redynamisation et de la mise en cohérence des structures notamment à travers la relecture du décret n°2021-1163/PRES/PM du 19 novembre 2021 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil National d’Orientation et de Suivi (CNOS) de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale afin de proposer une structure faîtière chargée d’orienter et suivre la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de réconciliation nationale et de cohésion sociale. Le Conseil a donné des instructions pour une prise en compte des observations afin de doter notre pays d’une instance participative de suivi de la mise en œuvre du plan intégré des stratégies relatives à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale, conformément aux dispositions du décret n°2022-0278/PRES-TRANS/PM du 03 juin 2022 portant organisation du Cabinet du ministre d’Etat auprès du Président du Faso, chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à une demande d’autorisation pour l’octroi d’un permis d’exploitation semi-mécanisée d’or dénommé « DIATARA » de la société STARGATE MINIERA. Ce projet d’exploitation est situé dans la commune de Midebdo, province du Noumbiel, région du Sud-Ouest. Le permis d’exploitation couvre une superficie de 100 hectares. Le gisement de DIATARA a une ressource exploitable prévisionnelle de 14 667 tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 2 g/t, pour un taux de récupération de 80%. Les prévisions annuelles de production s’élèvent à environ 23,36 kg d’or durant trois ans et deux mois de durée de vie de la mine. Durant la première période d’exploitation du projet aurifère DIATARA, il est attendu un montant de 211 803 500 F CFA, au profit du budget de l’Etat, au titre des taxes et redevances. Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation semi-mécanisée d’or DIATARA à la société STARGATE MINIERA. Le second rapport est relatif à une demande d’autorisation pour l’octroi d’un permis d’exploitation semi-mécanisée d’or dénommé « GNIMPERE » de la SOCIETE WEND PANGA OR. Le projet GNIMPERE est situé dans la commune de Dano, province du Ioba, région du Sud-Ouest. Il a pour objectif l’exploitation des dépôts de minerai aurifère provenant de l’excavation des zones minéralisées dans le périmètre du site. Le permis d’exploitation couvre une superficie de 100 hectares. Le gisement a une ressource exploitable estimée à 35 tonnes en moyenne par jour correspondant à un tonnage prévisionnel annuel de 12 775 tonnes.  La teneur moyenne du minerai est de 17,03g/t, pour un taux de récupération de 80%. Les prévisions annuelles de production s’élèvent à environ 174 047 kg pour une réserve d’or de 6244,44 onces. La durée de l’exploitation est estimée à environ treize mois et demi. L’exploitation de la mine d’or GNIMPERE permettra de générer un montant annuel de 221 558 750 F CFA au profit du budget de l’Etat, au titre des taxes et redevances minières. Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation semi-mécanisée d’or GNIMPERE à la SOCIETE WEND PANGA OR. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’approbation de marchés par appel d’offres international pour la construction d’une école normale supérieure de formation des enseignants en sciences et d’un lycée scientifique d’application au profit du MENAPLN dans le cadre de la convention avec la Fondation Kosyam Jesuit University (KoJUS) sur financement PAAQE-FA/MENAPLN. Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes : Lot 1 :Groupement EKS/SOGEDIM, pour les travaux de terrassements généraux-VRD-Annexes, pour un montant de quatre cent quarante un millions huit cent quarante mille cinq cent soixante-treize (441 840 573) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ; Lot 2 :Groupement MRJF/CETA TOGO, pour les travaux de construction de salles de l’école normale supérieure (bâtiment en R+3), pour un montant d’un milliard cent soixante-deux millions sept cent quarante-trois mille neuf cent trente un (1 162 743 931) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ; Lot 3 :Groupement ELOMA/PMS, pour les travaux de construction de salles de classe du lycée scientifique d’application (bâtiment en R+3), pour un montant d’un milliard deux cent trente-six millions huit cent vingt-quatre mille trois cent soixante-dix (1 236 824 370) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ; Lot 4 :ECW, pour les travaux de construction de dortoirs (bâtiment en R+3), pour un montant de sept cent quatre-vingt-six millions quatre cent quatre-vingt-onze mille quatre-vingt-quinze (786 491 095) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ; Lot 5 :Groupement GECAUMINE SA/SBTC HOLDING GROUPE, pour les travaux de construction de Bibliothèque (bâtiment en R+1), d’un restaurant (bâtiment en R+1), d’une infirmerie RDC et de quatre (04) blocs toilettes, pour un montant de six cent quatre-vingt-treize millions trois cent vingt-trois mille neuf cent trente-cinq (693 323 935) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ; Lot 6 :SOGETEL, pour les travaux d’électricité courant fort, électricité courant faible, de climatisation, de ventilation et d’ascenseur monte-charge, pour un montant d’un milliard cent quatre-vingt-treize millions deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille cinq cent sept (1 193 299 507) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ; Lot 7 :Groupement BEGEP/ACMG, pour les travaux de plomberie sanitaire, d’adduction d’eau potable (AEP), d’assainissement et moyens de lutte contre l’incendie, pour un montant de quatre cent quarante-huit millions six cent quatre mille deux cent cinquante-trois (448 604 253) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois. Le montant total des attributions