Des efforts sont menés afin que l’industrie sucrière africaine devienne un catalyseur de la croissance agricole

Un rapport ciblé, co-rédigé par l’Oxford Business Group (OBG) et l’Organisation internationale du sucre (ISO), examine une nouvelle initiative clé qui vise à stimuler la production de sucre en Afrique et à encourager une croissance durable sur tout le continent et l’industrie. Le rapport intitulé « Sugar in Africa : Building Value in the African Sugar Ecosystem » propose une analyse fouillée de la production sucrière en Afrique, dans un format convivial et accessible. Le document se compose également d’entretiens menés auprès de hauts représentants de l’industrie. Le rapport mettra en lumière le nouveau groupe de travail pour le développement du sucre en Afrique (ASDTF), qui coordonnera les efforts régionaux visant à repositionner l’industrie en tant que catalyseur de la croissance agricole. Le document présentera une ventilation détaillée de la production de sucre par pays, en fournissant des informations comparatives, telles que les performances, le rendement, la contribution au PIB national, les importations par rapport aux exportations et les chiffres de l’emploi. Le rapport examinera également les défis auxquels les producteurs sont confrontés, notamment les lacunes en matière d’infrastructures, qui entravent le libre-échange des marchandises au-delà des frontières. En outre, les abonnés trouveront des informations sur le rôle clé que la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) devrait jouer dans la rationalisation du commerce dans la région et l’encouragement des meilleures pratiques. Lors de la signature du partenariat, José Orive, directeur exécutif de l’ISO, a souligné que même si la région était bien positionnée en matière de production sucrière, elle devrait améliorer les infrastructures et mettre en place un cadre juridique pour le libre-échange en Afrique, si elle veut attirer les investisseurs. « L’Afrique est une région inhabituelle pour nous dans la mesure où la production stagne pour s’établir à environ 10 millions de tonnes, alors que la consommation augmente parallèlement à la croissance démographique », a-t-il déclaré. « Le groupe de travail pour le développement du sucre en Afrique s’efforcera, au cours de l’année à venir, de garantir autant d’investissements à long terme que possible, de consolider le cadre de la zone de libre-échange de l’Afrique et d’obtenir le soutien à la fois des politiques et des industriels.» Karine Loehman, directrice générale d’OBG pour l’Afrique, a ajouté que l’augmentation de la demande de denrées alimentaires, l’intérêt accru pour la sécurité alimentaire et les efforts de certaines nations pour diversifier leurs économies ont conduit à mettre à nouveau l’accent sur l’agriculture, ce qui est de bon augure pour l’industrie sucrière. « L’agriculture représente environ 15 % du PIB de l’Afrique, et près de 23 % du PIB de l’Afrique subsaharienne », a-t-elle déclaré. « Bien que ce secteur nécessite des investissements importants, les initiatives menées par l’ASDTF pour faire du sucre un catalyseur de la croissance agricole durable seront déterminantes si l’on veut répondre à la demande accrue et soutenir une croissance économique plus large sur le continent ». Le rapport « Sugar in Africa : Building Value in the African Sugar Ecosystem » s’inscrit dans une série de rapports sur mesure produits actuellement par OBG et ses partenaires. D’autres outils de recherche très pertinents et indispensables, dont divers articles et entretiens sur l’évaluation de l’impact économique du Covid-19 par pays, sont également disponibles.