OPINION. Ce que j’ai retenu des messages de fin d’année

NOUVEL AN. Félix Tshisekedi en tournée pré-électorale dans sa région d’origine, le Kasaï, a tout simplement oublié de s’adresser à la nation. Je ne sais pas s’il y a un précédent en 62 ans d’indépendance. Ibrahim Traoré est celui qui marquera les esprits pour avoir eu la bonne idée de donner son message au milieu de la troupe dans une ville récemment reprise aux djihadistes. Assimi Goïta en revanche est resté dans son palais climatisé à Bamako. Il n’a plus jamais été vu de la troupe depuis 3 ans et n’a plus osé mettre pieds au front. Ouattara a promis le retour bientôt de ses 46 soldats emprisonnés au Mali alors qu’ils viennent d’être condamnés. A t-il reçu des assurances ou pense t-il à un assaut? Sassou Nguesso a ignoré le drame des inondations qui a ont traumatisé les congolais. Poutine a déclaré qu’après des années d’attitude bienveillante, l’occident s’est montrée inamicale en soutenant « le régime nazi de Kiev ». Mais en Russie, Medvedev, Choïgu ou Prigojine se sont aussi permis d’adresser chacun un message à la nation et la communauté internationale. Ils ressemblent tous aux menaces des chefs bandits dans les mauvais films des années 1980. Zelensky a promis aux Ukrainiens que 2023 sera l’année de la victoire, et a précisé aux russes qu’ils se battent pour la gloire d’un homme et non pour leur pays. Le biélorusse Lukatchenko, très ambigu, a déclaré 2023 année de la paix. Par Hervé Mahicka