Niyel : Un engagement sans faille pour la vaccination en Afrique
Chaque année, en avril, l’Afrique célèbre la Semaine Africaine de la Vaccination, un moment crucial pour sensibiliser à l’importance de la vaccination et pour souligner son rôle essentiel dans la protection de la santé publique. Le thème de cette année 2024 « Humainement possible » vise à rappeler aux dirigeants et populations qu’il est vital de préserver les résultats engrangés et d’intensifier le financement en faveur de la vaccination afin d’éviter la résurgence de certaines maladies évitables. Au cours des 50 dernières années, les vaccins ont sauvé près de 154 millions de vies, soit plus de 3 millions de vies en un an ou encore six personnes chaque minute pendant cinq décennies. Dans la même période, la vaccination a réduit la mortalité infantile de 40%, selon les chiffres de l’OMS. « La vaccination est l’une des interventions de santé publique les plus efficaces, les plus sûres et les plus accessibles au monde” déclare Dr. Rachel Tanou à l’occasion de la cérémonie de lancement de la série d’activités de l’OSC Here Zaka, en marge de la Semaine Africaine de la Vaccination 2024. “Elle a permis de sauver des millions de vies et d’éradiquer des maladies dévastatrices comme la variole. Les vaccins protègent non seulement les individus, mais aussi les communautés entières en créant une immunité collective qui empêche les maladies de se propager. » Depuis son lancement en 1974, le Programme Élargi de Vaccination (PEV) a permis d’introduire avec succès plusieurs vaccins, contribuant ainsi à prévenir des maladies très graves. Au moins 13 pathologies sont aujourd’hui évitables grâce à l’adoption du PEV, notamment la tuberculose, la poliomyélite, le tétanos, la diphtérie, l’hépatite B, la coqueluche, les infections à Hib entraînant la méningite, les infections à pneumocoque, la rubéole et la rougeole, les diarrhées à rotavirus et le cancer du col de l’utérus. L’introduction récente des vaccins contre le paludisme et le VPH représente une avancée majeure pour la santé publique en Afrique. Ces nouveaux vaccins offrent une protection importante contre des maladies qui touchent de manière disproportionnée les populations africaines. Le paludisme est la première cause de mortalité infantile en Afrique subsaharienne, tandis que le VPH est responsable d’un nombre important de cancers du col de l’utérus sur le continent. Cependant, il est important de rappeler que des défis persistent, comme les disparités d’accès aux vaccins et la méfiance dans certaines communautés. La Semaine Africaine de la Vaccination est donc un moment de mobilisation pour renouveler l’engagement à vacciner tous les enfants et à faire en sorte que la vaccination reste un outil accessible et efficace pour sauver des vies et améliorer la santé des populations africaines. Dans cette logique, Niyel, à travers sa campagne “Sain et Sûr”, mène un plaidoyer factuel sur les bénéfices des vaccins, en s’appuyant sur des données scientifiques et des témoignages. L’objectif est de changer le narratif sur la vaccination et de contrer la désinformation qui circule. “S’assurer d’un capital humain bien portant est le meilleur investissement que l’on puisse octroyer à une communauté, à une nation » affirme Laetitia Badolo, Directrice du Plaidoyer et de l’Impact à Niyel. « La vaccination est l’un des outils les plus efficaces de santé publique que nous ayons à notre disposition. C’est un investissement crucial pour la santé des enfants et des communautés. » « Avec la vaccination de mes enfants, je suis plus sereine. Je pense qu’ils sont protégés contre de graves maladies et ont de meilleures chances de grandir en bonne santé. Cela m’enlève un poids à la fois psychologique et financier quand on sait ce que représentent les coûts exorbitants des frais de soins dans nos hôpitaux.. » témoigne Mme Bara, vendeuse dans le secteur informel et mère de 4 enfants. Pour Niyel et ses partenaires, l’occasion est donnée de célébrer les progrès réalisés et d’appeler à une remobilisation des États, y compris ceux des pays à revenus intermédiaires, pour un financement accru des vaccins. « Aujourd’hui, l’occasion nous est donnée de rappeler à l’humanité qu’elle a un rôle à jouer dans la préservation des vies » a ajouté Mme Badolo. La Semaine Africaine de Vaccination est un événement annuel qui se déroule parallèlement à d’autres initiatives liées à la Semaine de la vaccination dans d’autres Régions OMS et à la Semaine Mondiale de Vaccination prévue au cours de la dernière semaine du mois d’avril (24-30 avril). Le vaccin est l’un des outils les plus efficaces de la médecine moderne pour prévenir les maladies infectieuses. Il fonctionne en exposant le système immunitaire à une forme affaiblie ou inactive d’un agent pathogène, ce qui permet à l’organisme de développer une immunité contre la maladie réelle.
Niyel présente 9 documentaires sur l’assainissement réalisés par des cinéastes africains lors du premier festival de courts métrages de la FSMA en Côte d’Ivoire

Niyel, cabinet international spécialisé dans le domaine du plaidoyer et des affaires publiques en Afrique, mène depuis 2017 une initiative de plaidoyer relative à l’assainissement visant à persuader les principaux décideurs des gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal, de prioriser les problèmes liés à l’assainissement et d’adopter des politiques inclusives permettant d’améliorer l’accès et l’utilisation de l’assainissement in situ. Il y a un an, Niyel avait procédé au lancement de Clap Assainissement en collaboration avec la réalisatrice burkinabè Apolline TRAORÉ. L’initiative a permis à 10 jeunes cinéastes âgés de 18 à 35 ans, originaires du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de Madagascar, du Togo et du Sénégal, de bénéficier d’un soutien financier et de conseils concernant les différentes étapes de la production audiovisuelle, afin de présenter de court métrages documentaire sur le thème « Racontez-nous votre expérience en matière d’assainissement » – ainsi utilisant leur art comme outil de plaidoyer en faveur d’un meilleur assainissement pour tous. Les 9 documentaires – produits par Niyel – ont été projetés lors du lancement du premier festival de courts métrages du FSMA (Alliance pour la gestion des boues de vidange), le 21 février 2023. Ce festival s’inscrivait dans le cadre du 21ème congrès international et de l’exposition de l’Association africaine de l’eau et de la 7ème conférence internationale sur la gestion des boues de vidange, qui se tenait du 19 au 23 février 2023. La projection a été suivie d’une table ronde au Sofitel Ivoire, à Abidjan. Le thème de la table ronde était: Quelles actions les décideurs doivent-ils entreprendre pour garantir une gestion sécurisée de l’assainissement en 2023-2024? Elle a été animée par Dr. Azzika Tanko Yussif, Directeur par intérim des programmes de l’AMCOW – Conseil des ministres africains chargés de l’eau. Pour Yasmina Zongo, Senior Advocacy Officer à Niyel, l’objectif principal de la session était d’organiser un face-à-face entre les réalisateurs des 9 documentaires, les décideurs ainsi que les représentants des organismes nationaux et internationaux, afin d’engager un dialogue franc et constructif. “La première des documentaires Clap Assainissement, à l’ouverture du festival de film FSMA, donne le bon ton en exprimant l’urgence pour les décideurs et les parties prenantes de s’engager à une gestion adéquate de l’assainissement telle que celle-ci est abordée dans les documentaires présentés. Cela constitue l’élément central de cette première édition du festival, et l’opportunité de renforcer l’engagement des décideurs.” “Après 7 mois d’immersion dans le monde de l’assainissement, nous avons réussi à dépeindre la réalité actuelle de l’assainissement au sein de nos communautés. De la défécation à l’air libre, en passant par l’absence de toilettes décentes dans les foyers, au transport et à la gestion des boues de vidange, ainsi qu’aux difficultés rencontrées par tous dans la chaîne de valeur, nos documentaires sont des outils favorisant l’engagement et la mobilisation, dans le but d’exiger de nos dirigeants de meilleures politiques en matière d’assainissement,” a déclaré Fabien Meye, un cinéaste gabonais. “Nous sommes fiers de la façon dont les réalisateurs ont capturé la réalité de l’assainissement dans leurs pays respectifs, et d’avoir entrepris ce projet avec Niyel afin d’amener nos dirigeants à avoir un impact réel et à apporter des changements là où ceux-ci sont absolument nécessaires, » a ajouté Zongo.