RD Congo/Musique. Le groupe rythmique NGOMA

RD Congo/Musique. Le groupe rythmique NGOMA

Le 04 Janvier 1952 – Création du tout premier orchestre complet à Leopoldville (Kinshasa). Le groupe rythmique NGOMA est destiné à accompagner en studio tout musicien de l’écurie désireux de publier une œuvre personnelle. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il sera introduit la contrebasse pour la première fois dans le musique congolaise (après les guitares, trombones, clarinettes, saxopnone, trompettes, Solo-vox, batterie de jazz, piano, tumbas). Antoine Moundanda, outre sa « Sanza » devait se faire enregistrer en compagnie du groupe rythmique Ngoma. Comme en témoigne cette œuvre mémorable « Mwana aboy mama » (Rappelons que c’est cette chanson qui avait obtenu en 1954 avec Antoine Moundanda le tout premier prix international obtenu par la musique congolaise : Prix Osborne en Afrique du Sud, pour avoir introduit un instrument traditionnel dans la musique moderne.) Clément OSSINONDE

AFRIQUE. Le devoir de transmission (père et fils)

AFRIQUE. Le devoir de transmission (père et fils)

Adolescent, LOUIS ARMSTONG, mythique trompettiste et crooner de JAZZ, déroba le pétard de son beau-père pour tirer un coup de feu en l’air le jour de l’an, un acte qui lui valut d’être interné au WAIFS HOME, une maison de correction pour enfants noirs. C’est dans cet établissement qu’il apprit à jouer du cornet à pistons et à LIRE la musique. L’AFRIQUE, vaste réserve de talents, peut prétendre devenir la PREMIERE puissance CULTURELLE, à défaut de devenir la première puissance ECONOMIQUE. Tout dépend des budgets alloués à l’éducation NATIONALE. Chacune de nos tournées est l’occasion pour le LIONCEAU et moi-même de dispenser des cours dans diverses structures pédagogiques. Voir autant de gamins et d’adultes talentueux livrés à eux-mêmes est AFFLIGEANT. Il y a une pléthore d’EXCELLENTS rythmiciens et rhapsodes sur le continent, mais on ne peut pas en dire autant pour les SOUFFLEURS. Les sections de CUIVRES et de BOIS souffrent d’un manque de connaissances SOLFEGIQUES. Dans certaines circonstances, on se sent obligé de faire du BENEVOLAT pour combler ce déficit. L’ENSEIGNEMENT est un corps de métier NOBLE. C’est avant tout une VOCATION. Par Nysymb Lascony

Congo/Musique. Clotaire Kimbolo prêt pour le FESPAM

Congo/Musique. Clotaire Kimbolo prêt pour le FESPAM

CONCERT. L’artiste musicien congolais Clotaire Kimbolo est prêt pour le Festival panafricain de musique (FESPAM) qui ouvre ses portes ce samedi 15 juillet à Brazzaville. L’occasion pour cette icone de la musique congolaise d’inviter ses nombreux fans et curieux à venir se régaler dans un spectacle intitulé « A travers les générations » qu’il donnera lundi 17 juillet à partir de 13h, au Palais des Congrès à Brazzaville. L’artiste congolais, qui participe à l’apogée des Anges et de l’orchestre le Peuple du célèbre trio Célestin Nkouka, Pamelo Mounk’a et Kosmos Mountouari, proposera lors de ce rendez-vous musical que l’on annonce très électrique une nouveauté « KIMBOLO beat kilombo ». Un rendez-vous à ne pas manquer. Pour rappel, le FESPAM dont c’est la 11ème édition se déroulera du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Patricia Engali

Centrafrique/Musique : le dernier hommage de la République à Dr Wech

Centrafrique/Musique : le dernier hommage de la République à Dr Wech

Décédé le 3 mai, les derniers hommages à Michel Darma, dit Docteur Wech, ont été rendus ce jeudi au Palais des sports à Bangui. Cette icône de la musique centrafricaine et leader de l’orchestre Centrafrican-Jazz a été élevée au grade d’officier dans l’Ordre du mérite centrafricain, à titre posthume. Plusieurs centaines de centrafricains, constitués d’autorités gouvernementales et d’artistes, ont pris part à cette cérémonie funéraire. Des témoignages émouvants et prestations artistiques ont été les grands moments de cette célébration. Se souvenant des moments passés avec ce pilier de la musique centrafricaine moderne, certains disent avoir réussi grâce aux conseils de l’illustre disparu. « Il me conseillait dans la gestion du potentiel » « Du point de vue musical, c’est un grand monsieur. Je l’ai connu, lorsque j’étais encore élève. Chaque fois que je l’abordais, c’était pour des conseils car je n’avais pas d’expériences. Il me conseillait dans comment je pouvais gérer le potentiel que j’avais » a témoigné Joseph Ngoïta, député et artiste, se souvient des moments passés à l’époque Wech. Pour les acteurs du monde culturel qui déplorent cette perte, Dr Wech était unique en son genre. « C’était quelqu’un d’exceptionnel » « Wech avait des caractères qui ne sont pas donnés à tout le monde. C’était quelqu’un d’exceptionnel. Un artiste qui a, dans sa besace, près de 500 chansons composées, enregistrées au studio. C’est un cerveau que la République centrafricaine a perdu » a indiqué Auguste Saint-Clair Gbobo, promoteur culturel. Elevé au grade d’officier, dans l’Ordre national du mérite centrafricain à titre posthume par le président de la République Faustin-Archange Touadéra, Michel Darma, alias Docteur Wech, part en laissant derrière lui une discographie de près de 500 chansons.

Musique : Le premier anniversaire de l’inscription de la rumba au patrimoine de l’humanité célébré à Brazzaville  

Musique : Le premier anniversaire de l’inscription de la rumba au patrimoine de l’humanité célébré à Brazzaville  

Le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs a organisé, le 14 décembre 2022 à Brazzaville, une conférence-débat ouverte par Lydie Pongault en charge de ce département et une soirée dansante, les deux activités en lien avec la célébration du premier anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.   « Consécutivement à la célébration de l’an un de l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco, ce matin, pendant plus de trois heures, nous avons parlé de ce genre musical et émis de beaux discours. Or, la rumba, ce n’est pas seulement de la théorie mais également de la pratique. D’où cette soirée dansante, a dit à haute et intelligible voix, Lis-Pascal Moussodji-Nziengui, directeur de cabinet, représentant la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs. L’artiste Djoson Philosophe et son orchestre Super Nkolo Mboka ont automatiquement ouvert le bal avec une série de chants dont le célébrissime « Rumba na piste » exécuté deux fois entre         « Indépendance tcha tcha » et « La vie est belle ». C’est par cette prestation que Djoson a en même temps procédé au réglage des instruments qui posaient quelques problèmes avant de céder la place l’orchestre Armée rouge qui a fait voyager le public venu nombreux avec des titres du seigneur Tabu Ley, Tshala Mwana qui est décédée le 10 décembre 2022 à Kinshasa et Papa Wemba.    Les Bantous de la capitale ont mis leur puissante main et fait vivre au public au rythme de cette rumba des premiers moments de la vie, depuis 1960 jusqu’à ce jour. Cette activité a commencé le matin de ce jour avec une forte conférence-débat ouverte par le ministre Pongault avant d’embarquer pour Libreville au Gabon. Des personnalités du comité scientifique comme le professeur Grégoire Lefouoba, Bouétoum Kiyindou, le professeur Joachim Goma-Théthet, Jean Omer Ntady et le Professeur Yoka Lye, se sont succédés sur la planche du Radisson Hôtel pour partager sur la Rumba avec le public venu nombreux. Alain Ngamona     

Congo/Musique. Kaly Djatou chante « Mama »

Congo/Musique. Kaly Djatou chante « Mama »

RETRO. Kaly Djatou est ce phénomène de la chanson savante à avoir su concilier les vertus traditionnelles et les goûts d’un large public. Voici son mot d’Amour à l’intention de « MAMA » Rendre hommage à tous les aspects du génie de « MAMA », tel est le but, aussi reconnaissant que sincère, du remarquable Kaly Djatou. En effet, de plus en plus, le vocaliste le plus proche de la tradition bantoue apparait comme un point à la fois de convergence et de cristallisation de diverses nostalgies, comme un carrefour où se rencontrent avec plus ou moins de bonheur un certain nombre de traditions et plusieurs tendances bantoues. Des tendances, certes riches et qui se définissent en fonction du répertoire, des goûts du public. Il convient de souligner que la musique de Kaly Djatou illustre un projet parfaitement réalisé et comble de bonheur des désirs partagés. Bravo Kaly Djatou ! Clément Ossinondé

Congo/Musique : Des artistes rendent hommage à la ministre Marie-France Lydie Hélène Pongault pour son entrée au gouvernement

Congo/Musique : Des artistes rendent hommage à la ministre Marie-France Lydie Hélène Pongault pour son entrée au gouvernement

BRAZZAVILLE. « Hier, vous étiez le ministère de la Culture et des Arts, aujourd’hui le président de la République a fait de vous des industriels. Là où vous êtes, vous êtes appelés, nous sommes appelés, à beaucoup travailler pour faire connaître notre culture partout à travers le monde. Travaillons sans relâche pour ne pas décevoir le président de la République qui a fait de nous des industriels », a dit Marie-France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs à l’école de peinture de Poto-Poto, le 7 octobre 2022. Elle a ainsi parlé pour remercier les artistes et exprimer sa reconnaissance pour la cérémonie solennelle de manifestation de leur joie. Une manière de saluer et chanter cette entrée au gouvernement.  Après le mot de circonstance du président de l’Union des musiciens congolais (UMC), Magloire Bonguili dit Pape Gode qui a déclaré que les musiciens congolais étaient très contents de la nomination de Lydie Pongault aux hautes fonctions de ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs et que cette nomination ouvrait des nouvelles perspectives, ambitions et défis qui fort heureusement ne sont pas insupportables. Le président Bonguili a émis le souhait qu’il n’y ait plus de couac dans la gestion des droits d’auteur et qu’avec cette nomination, les artistes espéraient un changement. Cette cérémonie a connu la participation de Clémence Avounou et son groupe, Maman Crédo et son groupe Espérance et gloire ; Keim-Oboura, dit grand-maître, et son groupe tradi-moderne et semi-professionnel « Universal Sandza d’ANO » ; SOS Salsa de Romain Gardon auquel a été jointe la tigresse de la musique congolaise Gypsie, ainsi que la slameuse Mariusca Moukengué. Le slammeur Black Panthère n’a pas raté cette occasion pour faire éclater son talent. La fin a été gérée par l’animation chaude de Djoson philosophe et son groupe Super Nkolo Mboka qui ont fait valoir leur nouvelle danse du serpent avec l’assistance de Koffi de Brazza. Florent Sogni Zaou