Hexcel annonce l’extension de son usine de Casablanca
Hexcel, fabricant de matériaux composites avancés, annonce aujourd’hui l’agrandissement de son usine de Casablanca au sein de la zone franche MidParc. L’extension devrait être terminée début 2023. La surface de production du site doublera pour atteindre 24 000 m². Dans son usine de Casablanca, Hexcel transforme les matériaux nids d’abeilles légers en pièces usinées « engineered core » pour renforcer des structures dans le domaine de l’aéronautique, plus particulièrement pour les structures d’avion, les nacelles de moteur et les pales d’hélicoptère. Hexcel a posé la première pierre de la construction en 2016 et a inauguré le site en 2018. Hexcel emploie aujourd’hui 120 personnes et prévoit d’atteindre à terme plus de 400 salariés à Casablanca. Soucieux de l’impact environnemental, Hexcel équipera cette nouvelle extension de panneaux solaires afin d’en limiter l’empreinte carbone. Malgré le contexte de la crise sanitaire, Hexcel maintient sa dynamique d’investissement et se prépare à une reprise de l’aéronautique civile, notamment de la production des avions moyen-courriers. Hexcel continue ainsi à renforcer et diversifier sa chaîne d’approvisionnement au niveau mondial pour répondre à la demande. Thierry Merlot, Président de la Division Aéronautique Europe, Asie Pacifique, Moyen Orient, Afrique & Industrie déclare : « Hexcel conforte aujourd’hui son choix d’investir au Maroc, comme beaucoup d’acteurs de l’aéronautique à l’instar de nos voisins et clients de Midparc : Stelia Aerospace (Airbus), Safran et Spirit AeroSystems. L’implantation très réussie d’Hexcel, la qualification de la main d’œuvre, le soutien de l’état et la proximité de nos clients ont été de véritables atouts pour lancer cette extension de notre site de Casablanca. » « C’est une dynamique particulière que connait, aujourd’hui, le secteur aéronautique au Maroc. L’impact mondial de la pandémie n’a pas altéré l’attractivité de la plateforme marocaine qui s’est forgée une renommée internationale sous la conduite éclairée de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. En témoigne ce nouvel investissement du leader mondial des matériaux composites avancés qui renouvelle sa confiance en la destination Maroc et conforte le rôle du Royaume dans la décarbonation des transports aériens » a déclaré le Ministre, M. Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique. « La décision d’Hexcel de lancer l’extension de son site actuel confirme le succès de son implantation à MidParc et renforce encore plus le partenariat de qualité développé entre les 2 sociétés », indique Hamid Benbrahim El Andaloussi, le Président de Midparc.
Maroc : Nouvelle génération de programmes d’appui des TPME industrielles: des réalisations en forte hausse
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, M. Moulay Hafid Elalamy, a présidé, le mardi 18 mai 2021 à Rabat une conférence de presse sur les réalisations de l’Agence Maroc PME relatives à la nouvelle génération des programmes d’appui des TPME industrielles. A l’occasion, M. Moulay Hafid Elalamy a réaffirmé que « Maroc PME est aujourd’hui, un élément clé de la mise en œuvre du Plan de Relance Industrielle, qui se positionne en tant que référence nationale en matière d’accompagnement des TPME comme en témoigne son bilan très positif ». Et de souligner que « la nouvelle génération de programmes d’appui lancée par Maroc PME vient en exécution des Hautes Orientations Royales, insistant sur la mise à jour des programmes d’accompagnement destinés aux entreprises, en particulier ceux visant la facilitation de leur accès au financement, l’accroissement de leur productivité, et la formation et mise à niveau de leurs ressources humaines. Et ce, afin de rehausser la compétitivité de l’entreprise marocaine, renforcer ses capacités exportatrices, et d’accroître son potentiel de création d’emplois ». En effet, l’année 2020 a été marquée par une hausse importante des réalisations au titre des programmes classiques MOWAKABA et ISTITMAR qui ont été améliorés, enrichis et simplifiés. Le nombre de projets ayant bénéficié de l’appui à l’investissement en 2020 dans le cadre du programme ISTITMAR a atteint 229, soit une hausse de 50% par rapport à 2019 (152 projets en 2019) et de 138% par rapport à 2018 (96 projets en 2018). Ces projets ont permis de générer un investissement global de 2,8 MMDH et 25 357 emplois directs et indirects, dont 15 960 emplois directs engagés. Quant au programme d’appui en expertise technique et conseil MOWAKABA, le nombre de TPME bénéficiaires a augmenté en 2020 de 58% par rapport à 2019 et de 78% si on compare avec 2018. Quant aux actions déployées à travers l’agence en 2020 pour faire face à la pandémie covid-19, elles ont concerné 77 projets d’investissement en équipements portées par des TPME nationales. Ces dernières ont bénéficié de soutien financier de l’agence ayant généré un investissement global de 544 Mdh et la création de 4 325 emplois directs et indirects d’emploi, en plein crise. 624 actions d’accompagnement en conseil et expertise technique ont été également déployés au profit des TPME pour les accompagner dans la reprise de leurs activités post-confinement. S’agissant de l’écosystème entrepreneurial, le nombre d’Auto-entrepreneurs inscrits a augmenté en 2020 de 120% pour atteindre 286 020. Cette tendance haussière s’est poursuivie au cours de 2021 pour atteindre 307 937 Auto-entrepreneurs à fin mars 2021. En outre, une nouvelle génération de programmes d’accompagnement des TPME a été déployée à travers l’agence dans le cadre du Plan de relance industrielle : Programme NAWAT : Ce programme accompagne les TPE, auto-entrepreneurs et porteurs de projets pour réussir le montage de leurs projets, avoir accès au financement et assurer la pérennité et le développement de leurs activités. Le nombre de bénéficiaires ciblés du programme est de 10 000 par an dont 6 000 TPE et 4 000 auto-entrepreneurs et porteurs de projets. Le premier mois de déploiement du programme ( Avril 2021) a permis d’accompagner 900 bénéficiaires dont 600 TPE et 300 auto-entrepreneurs et porteurs de projets. Programme TATWIR-CROISSANCE VERTE : Lancé en janvier 2020, pour accompagner la décarbonation des TPME industrielles, ce programme offre un accompagnement multiforme alliant l’appui à l’investissement, le conseil et l’expertise technique et l’appui à l’innovation. Programme TATWIR-STARTUP : Lancé en février 2020, pour accompagner de bout en bout les porteurs de projets de Startup de l’idée jusqu’à l’industrialisation en passant par les différentes phases d’incubation. L’ensemble de ces réalisations en forte hausse constatée au titre des différents programmes sont amenées à être consolidées et renforcées davantage grâce à la dynamique enclenchée par la banque de projets en ligne, lancée en septembre 2020, par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique.
Maroc. Signature de deux protocoles d’accord pour la création de quatre usines dans le secteur automobile
Deux protocoles d’accord pour la création de quatre usines dans le secteur automobile d’un investissement global de 912 millions de dirhams et générant 8300 emplois ont été signés, mardi 12 janvier à Casablanca, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, M. Moulay Hafid Elalamy.Ces investissements portent sur la réalisation de nouvelles unités industrielles de production de faisceaux de câbles par les deux groupes japonais Yazaki et Sumitomo. L’investissement de Yazaki, d’un montant de 462 millions de dirhams, consiste en l’extension de ses activités au Maroc à travers la création de trois nouvelles usines du groupe à Tanger, Kénitra et Meknès, permettant de créer 6300 emplois. Pour sa part, Sumitomo prévoit la création de sa 5ème usine à Casablanca afin de satisfaire les besoins de ses clients FCA et CNH Global. Ce nouvel investissement de 450 millions de dirhams permettra de générer 2000 emplois. A l’occasion, M. Elalamy a souligné que ces nouveaux investissements attestent de la résilience du secteur industriel marocain et de la confiance en la plateforme de production marocaine, dont la qualité, la performance et la diversité offrent d’excellentes perspectives d’avenir et de croissance aux leaders industriels mondiaux. « Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, le Maroc est en passe de devenir le hub automobile le plus compétitif au monde. Nous comptons poursuivre sur cette lancée en améliorant l’intégration profonde de nos écosystèmes et en décarbonant la production industrielle», a déclaré le ministre. Pour rappel, le groupe Yazaki est présent au Maroc depuis 2000, à travers une usine à Tanger employant 4650 personnes, deux autres à Kénitra employant un effectif de 4200 personnes et une quatrième à Meknès employant 4000 personnes. Son chiffre d’affaires au Maroc s’élève à 5 milliards de dirhams par an. Sumimoto quant à lui, s’est installé au Maroc en 2001 à travers trois filiales : Sews MFZ, SEBN et Sews Cabind. Premier employeur du Maroc avec 25000 emplois créés, ce groupe emploie au sein de sa société Sews Cabind plus de 6300 personnes dans ses 4 usines de production, dont deux à Ain Harrouda, une à Casablanca et une autre à Berrechid.
Maroc. Relance industrielle : Signature de 17 conventions d’investissement
17 conventions d’investissement d’un montant global de 857 millions de dirhams ont été signées, mercredi 11 novembre 2020 au siège du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, sous la présidence de M. le Ministre, M. Moulay Hafid Elalamy. « Les opportunités qu’offre la banque de projets se transforment, aujourd’hui, en projets créateurs d’emploi et de valeur ajoutée », a déclaré M. Elalamy, à cette occasion, soulignant que ces projets « sont d’une grande qualité, ils renforcent le tissu industriel marocain en créant des métiers au service du marché local et de l’export ». Sur les 17 conventions, 8 ont été signées dans le secteur agroalimentaire pour la réalisation de projets d’investissement d’un montant de 620MDH qui permettront la création de 1630 nouveaux emplois et la génération d’un chiffre d’affaires additionnel de plus de 914 MDH à l’horizon de 2023. Ces projets concernent la réalisation d’unités industrielles de productions agroalimentaires, notamment dans le secteur de la pêche, l’industrie laitière, la confiserie-biscuiterie-chocolaterie et dans la transformation d’agrumes, de fruits et légumes. Dans le secteur du textile et cuir, 4 MOU et 2 conventions d’un montant d’investissement de près de 220MDH ont été signés. Visant la réalisation d’unités de fabrication de produits divers, dont le tissu d’habillement et géotextile, les produits de nettoyage à base du non tissé et le fil à coudre, ces projets permettront la création de 1350 nouveaux emplois et la génération d’un chiffre d’affaires de plus de 354,944 MDH. Les 3 autres conventions ont été signées dans les secteurs industriels de la plasturgie, de l’emballage et plasticulture et de l’électrique et électronique. D’un montant de 17MDH, elles portent sur la création d’une unité de fabrication de câbles électriques domestiques, raccords en laiton et robinetterie, ainsi que sur la production de bouchons en plastique, de tuyaux et tubes en Polyéthylène et de produits d’emballage en PVC. Ces projets devront générer 99 nouveaux postes et un chiffre d’affaires additionnel de plus de 92 MDH. Après le lancement, le 25 septembre dernier, de la banque de projets en ligne, un des piliers de la stratégie de relance industrielle post-Covid-19, le ministère a mis en place « la war-room », cellule chargée d’accompagner les porteurs de projets. Cette cellule a été contactée par 413 projets dont elle a retenu 143 représentant un potentiel de substitution de 10.2 MMDH, soit un tiers de l’objectif que s’assigne le Ministère d’ici la fin de 2021: atteindre 500 projets permettant au Maroc de substituer l’import à hauteur de 34MMDH.
Un lit de réanimation fabriqué 100% au Maroc
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique annonce avoir mobilisé une équipe d’industriels et d’ingénieurs pour concevoir et fabriquer au Maroc un lit de réanimation conforme aux standards internationaux en termes de sécurité et de performance et à un prix compétitif. « Ce projet pionnier, dont le prototype a été présenté le 27 août 2020, en présence de Monsieur le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a été conçu dans le cadre d’une collaboration public-privé, coordonnée par le Ministère et alliant des entreprises industrielles, un bureau d’engineering et des centres techniques », souligne-t-il dans un communiqué. La même source précise que l’équipe du projet compte, en plus des Ministères de l’Industrie et de la Santé, Altran, Maroc bureau, GroupElec Engima, Richbond, Aviarail, EFOA, le Centre d’études et de recherches des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (CERIMME) et le Centre Technique des Industries du Bois et de l’Ameublement (CTIBA). Selon le ministère, l’objectif consiste à répondre, d’une part, aux besoins nationaux en équipements et fournitures destinés au secteur de la santé et à accompagner, d’autre part, les orientations du gouvernement visant à promouvoir la production locale, notamment dans des secteurs devenus stratégiques en cette période de crise sanitaire. Ce lit de réanimation, conforme aux normes internationales en particulier IEC 60601-2-52 pour la sécurité des patients, représente une alternative viable et accessible aux lits importés, souligne-t-on. Il permet au Maroc de faire face aux défis de la pandémie à un coût compétitif, dans un contexte de pénurie de ce type de lits dans certaines régions du monde, et de fournir éventuellement d’autres pays, notamment en Afrique. Ce nouveau modèle de lits de réanimation a été réalisé localement à partir de composants et matériaux disponibles au Maroc. Le prototype, développé en neuf semaines, dispose d’une structure métallique conçue en 3D, aux normes sanitaires et médicales avec un savoir-faire d’industrialisation maîtrisé au Maroc. Quant à la partie électronique, elle intègre des solutions existantes sur le marché et permet au personnel soignant, grâce à une console de contrôle multimédia, d’effectuer les manipulations nécessaires aux patients en réanimation. L’équipe du projet se penche à présent sur l’élaboration d’une stratégie d’industrialisation en privilégiant le recours à des composants fabriqués localement.
MAROC – JAPON : rencontre de Moulay Hafid Elalamy avec Shinichi Nakatani, secrétaire d’Etat japonais chargé des Affaires étrangères
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a reçu, lundi 17 février dernier à Rabat, Shinichi Nakatani, Secrétaire d’Etat japonais chargé des Affaires Etrangères. La rencontre a eu lieu dans le cadre de la visite de travail du responsable nippon au Maroc (du 16 au 18 du mois courant) qui était accompagné d’une délégation conjointe des secteurs publics et privés japonais. L’objectif de cette mission a porté sur l’examen des opportunités d’investissement et de partenariats d’affaires entre le Japon et le Maroc. A l’occasion, le ministre Elalamy a rappelé que le Maroc représente un relais de croissance et de compétitivité pour les investisseurs notamment les entreprises japonaises. Il a tenu à préciser que la relation économique maroco-nippone, bien que connaissant une dynamique positive, est loin d’avoir épuisé son potentiel considérable. Les deux parties se sont ainsi accordées sur l’importance de la consolidation de la coopération bilatérale en créant un point de consultation direct (Japan desk) au sein de l’AMDIE pour accompagner les entreprises japonaises dans leurs projets d’investissement au Maroc. En 2018, les investissements directs japonais au Maroc ont atteint 1,56 milliards de dirhams, faisant du Japon le 5e investisseur au plan national. En effet, 71 sociétés japonaises installées au Maroc opèrent dans différents secteurs notamment l’industrie automobile et les énergies renouvelables, employant plus de 40. 000 personnes.
La lancinante épine du libre-échange: L’économie marocaine y laisse trop de plumes
Les accords de libre-échange avec les Etats-Unis, l’Europe et la Turquie enregistrent un « déficit manifeste », a déclaré le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. Citant une étude réalisée par son département, il a indiqué que le déficit entre le Maroc et l’Union européenne se situe entre 75 et 78 MMDH par an et qu’il est dû à l’importation de carburant pour plus de 20 MMDH et de voitures (plus de 18 MMDH), tandis que le Maroc exporte vers l’Europe des voitures pour 60 MMDH. Répondant à une question centrale à la Chambre des représentants relative aux « bilans des accords de libre-échange », il a relevé que l’investissement de l’UE représentait plus de 71% du volume des investissements étrangers au Maroc et que le soutien apporté par les pays européens au Royaume s’élevait à 1,4 milliard d’euros entre 2014 et 2020, qualifiant la relation commerciale entre le Maroc et l’Europe de « rentable », rapporte la MAP. Concernant l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis, il a indiqué que le déficit s’élevait à 20 MMDH, dont 15 MMDH pour les hydrocarbures et 3,5 MMDH pour les avions Boeing, précisant que les investissements US au Maroc représentent 6% du total des IDE, tandis que l’aide américaine destinée au pays atteint 1,2 milliard de dollars. L’autre déficit « manifeste », selon le ministre de l’Industrie, concerne les échanges avec la Turquie qui a tout de même accepté de revoir son accord avec le Maroc, pour qu’il devienne bénéfique aux deux partiesAinsi que l’a rappelé Moulay Hafid Elalamy, la partie turque a en effet accepté, après « un vif débat », de revoir cet accord de libre-échange, dont le déficit s’élevait à 1,2 milliard de dollars. Toujours à propos de la Turquie, il est à souligner que les relations commerciales ont affiché un déficit de 18 MMDH tandis que le volume des investissements turcs au Maroc ne dépasse pas 1%. De l’avis du ministre, le différend entre le Maroc et la Turquie est plutôt d’ordre « commercial » puisqu’il concerne principalement le secteur du textile dont le nombre d’emplois perdus aurait atteint 19.000 en 2014, 24.000 en 2015, 35.000 en 2016 et 44.000 en 2017. Les pertes sont telles que le Maroc ne s’est pas empêché de faire part des préjudices dus à cette situation à son partenaire économique la Turquie auprès duquel il a réclamé une solution qui ne porte pas atteinte aux intérêts du Royaume, a fait savoir le ministre. Lequel n’a nullement passé sous silence les déficits autrement plus importants enregistrés par notre balance commerciale du fait des autres accords de libre-échange sans toutefois préciser qu’il allait leur réserver un traitement identique. En effet, tous les ALE ne semblent pas avoir été bénéfiques à la partie marocaine. Y compris ceux qui ont été signés avec l’UE, les Etats-Unis et les autres partenaires étrangers. En effet, près d’une soixantaine d’ALE lient le Royaume à d’autres pays tels que la Suisse, la Norvège, l’Islande, les Emirats arabes unis, la Tunisie, la Jordanie ou encore l’Egypte qui, dans leur ensemble, ont très peu profité au Royaume. A ce propos, rappelons que lors d’une rencontre organisée en mai dernier sur le thème: «Accords de libre-échange : opportunité ou menace pour l’industrie marocaine ?», le doyen de la Faculté des sciences économiques avait indiqué que le déficit commercial avec l’Egypte et la Tunisie s’élevait respectivement à 3,3 milliards de dirhams et 1,18 milliard de dirhams en 2017. A noter que si les exportations avec l’Union européenne ont atteint 182,5 milliards de DH en 2018 contre 59,4 milliards de DH en 2001, correspondant à un accroissement de 123 milliards ; les importations se sont, en revanche, établies à 260,7 milliards contre à 70,6 milliards de DH. Ce qui représente une hausse de 190 milliards et un déficit commercial de 78 milliards durant la même période, contre 11 milliards de DH. Idem pour le déficit commercial avec les Etats-Unis qui a été estimé à 25 milliards de DH en 2018 et pour celui qui a été enregistré avec la Turquie et qui s’est monté à 16 milliards de DH. Avec les pays de l’Accord d’Agadir, l’ardoise s’est élevée à plus de 5 milliards de DH et le Maroc a été déficitaire même avec des pays de niveau de développement comparable. S’agissant des ALE, il est à signaler que le Maroc a affiché un important manque à gagner au niveau fiscal puisque les accords de libre-échange ne rapportent que 9,5 milliards de dirhams aux caisses de l’Etat. En effet, ces accords ne représentent que 35% (167 milliards de dirhams) sur les 480 milliards de dirhams d’importations. Bien loin des 19 milliards de dirhams en plus que le Maroc aurait pu encaisser si les importations étaient soumises au régime de droit commun. Alain Bouithy
Sealynx Automotive Morocco ouvre sa nouvelle unité de production à Tanger Automotive City (Maroc)
Mercredi 20 novembre 2019, Sealynx Automotive Morocco a inauguré sa nouvelle unité industrielle à Tanger Automotive City (TAC), en présence du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. Après déjà 11 années de présence et de succès à Tanger, Sealynx Automotive Morocco, filiale de Sealynx international (Groupe GMD) intensifie sa présence locale avec l’ouverture d’une toute nouvelle usine de 12.600 m2 pour répondre au besoin croissant des constructeurs automobiles implantés localement, au premier rang desquels figurent Renault et PSA, deux clients majeurs du groupe GMD. A cette occasion, le ministre Elalamy a déclaré qu’un spécialiste des systèmes d’étanchéité de renommée internationale, confirme son choix pour la destination Maroc, à travers l’extension de son activité et l’implantation d’une nouvelle unité à Tanger. Sealynx vient ainsi répondre à la forte demande de l’écosystème automobile marocain dont les performances ne sont plus à démontrer. Avec cette nouvelle usine, Sealynx Automotive Morocco confirme son rôle de pionnier en étant le premier fournisseur de joints automobiles à réaliser au Maroc la technologie d’extrusion de profils en EPDM. Grâce à cet investissement clé, Sealynx Automotive Morocco renforce sa position de leader pour le marché local et vise l’exportation vers les marchés automobiles de l’Europ du sud. Sealynx Automotive Morocco bénéficie des toutes dernières technologies mises au point par le pôle étanchéité Sealynx international, qui, associées à l’expertise et la technicité de ses équipes de TANGER, deviendra le site de référence du pôle en matière de compétitivité. Au-delà de la production, Sealynx international a également l’objectif dès l’année 2020, de développer progressivement un centre de développement de produits nouveaux destinés au marché local. L’ensemble de ce projet va représenter un investissement total de plus de 232 millions de DH et permettra la création de 180 emplois directs à l’horizon 2022. Depuis 2017, Sealynx international, parallèlement à sa croissance au Maroc, a considérablement modernisé son outil de production en France, doublé sa capacité de production en Roumanie, et, plus récemment créée une joint-venture en Algérie. Des partenariats en Corée du Sud et en Inde sont également en cours de développement de manière à améliorer l’empreinte industrielle du pôle, répondant ainsi aux exigences toujours plus fortes des constructeurs et donneurs d’ordres automobiles.