RDC : menace de fermeture de Facebook et Tiktok…
PARLONS-EN. “Dans le cadre de ce nouveau quinquennat, nous allons poursuivre le travail de la salubrité médiatique. Nous allons mettre en place des mécanismes efficaces pour lutter contre la diffusion des fake news et contrer la manipulation de l’ennemi. Nous allons aussi prendre contact avec les sociétés responsables de #Facebook, #TikTok etc pour prévenir contre la diffusion sur leurs plateformes des contenus portant atteinte aux bonnes mœurs. Parents, journalistes, Gouvernement, nous avons tous la responsabilité de travailler ensemble pour protéger nos enfants et de préparer l’avenir de notre pays”, a écrit noir sur blanc Patrick Muyaya sur la plateforme X. Ce communiqué du ministère congolais de l’information qui est libellé quelques jours après les révélations des réseaux sociaux sur la rencontre secrète M23 avec la délégation de Kinshasa à Kampala en Ouganda et celles de Stanis Bujakera sur les conditions exécrables de vie des prisonniers à Makala peut paraître comme une fuite en avant du gouvernement de Kinshasa menacé d’être mis à nu et qui vise à museler les réseaux sociaux qui fournissent l’information alternative et rendent les masses populaires plus critiques vis-à-vis du discours officiel. Ce n’est sûrement pas l’éducation de la jeunesse congolaise qui est ici le véritable souci des tenants du pouvoir mais le contrôle stanilien de l’information via l’ultime effort du pouvoir de bâillonner toutes les sources d’information crédible capables de remettre en question les narratifs officiels du gouvernement et de mettre à nu les vérités peu reluisantes de la gestion de ce pays pris en otage par l’ennemi et avec hélas! la complicité flagrante de ses dirigeants. Si une telle décision liberticide de “salubrité médiatique”, – synonyme d’entrave majeure à la liberté d’expression-, venait à être mise à exécution, l’UDPS aura alors franchi un pas en plus dans la consolidation du régime dictatorial. Par Germain Nzinga
« La CEDEAO est devenue une menace » pour les pays réfractaires, selon Bamako
C’est le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop qui a fait ce constat auprès de la chaine ORTM1 suite au retrait de son pays, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. D’après le chef de la diplomatie malienne, la Communauté « a été instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, contre nos populations ». Il a souligné que l’organisation a pris des « mesures coercitives », qui ont impacté les populations, et est allée jusqu’à brandir la « menace d’intervention militaire ». Face à ces actions, le Mali, le Burkina et le Niger ont pris une « décision de survie », insiste M.Diop… Lire la suite sur Sputniknews
RD Congo. Instant détente avec Fabregas le Métis Noir dans « Menace » (Clip Officiel)
Centrafrique : Bangui hausse le ton et menace de poursuivre en justice l’ONG The Sentry
Près d’un mois après la publication du rapport de l’ONG The Sentry sur la République centrafricaine, le gouvernement centrafricain réagit à nouveau. Ce 19 juillet 2023, devant le corps diplomatique, Bangui a qualifié ce rapport de « mensonge« . Selon le gouvernement, le document ne vise qu’à discréditer les autorités. A cet effet, il compte poursuivre en justice l’ONG américaine. Face aux ambassadeurs et représentants des organisations non gouvernementales internationales, le ministre d’Etat à la Justice, la ministre des Affaires étrangères et celui de la Communication, porte-parole du gouvernement, ont haussé le ton. Ces membres du gouvernement ont balayé du revers de la main le dernier rapport de l’ONG américaine The Sentry sur la République centrafricaine. Pour Bangui, il était de la responsabilité des dirigeants de faire éviter au peuple un énième bain de sang. « Nos amis sont ceux qui répondent à nos problèmes » « Des jeunes garçons ont été tués devant leurs parents. Nous avons eu, en un temps record, un nombre inimaginable d’orphelins. Ce qui s’est passé en 2013, nous avons failli le revivre en 2020. Il était de la responsabilité du président de la République, au nom de droit souverain, de retenir toute solution possible pour ne plus faire revivre à ce peuple les mêmes atrocités. Mais, nos amis sont ceux aussi qui répondent à nos problèmes », a déclaré Sylvie Baïpo Temon, ministre des Affaires étrangères. Si le rapport de The Sentry met en exergue les violations à outrance des droits humains, l’exploitation anarchique des ressources minières du pays voire le laxisme du chef de l’Etat face à ces violations, le gouvernement, lui, accuse cette ONG de jouer le jeu des puissances occidentales dans une guerre géopolitique et géostratégique. « On ne veut pas faire partie des querelles de ce monde » « Nous sommes en train de constater dans le monde que la République centrafricaine fait l’objet d’une position géostratégique. Mais, nous ne voulons pas faire partie des querelles de ce monde. Nous avons nos problèmes à nous que nous devons résoudre. Avec votre concours, nous allons les résoudre pour apporter un plus au peuple centrafricain qui ne demande que la paix », a indiqué Serge Ghislain Djorie, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Face aux diplomates accrédités en République centrafricaine, Bangui menace de poursuivre devant les juridictions nationales et internationales l’ONG The Sentry et tous ceux qui sont derrière ce rapport. « Le gouvernement en tirera toutes les conséquences » « Il s’agit encore des diffamations gratuites et sans fondement. Le gouvernement centrafricain en tirera toutes les conséquences de droit, et se réserve le droit de traduire l’ONG The Sentry en justice pour qu’elle réponde de ses actes », a martelé Arnaud Djoubaye Abazène, ministre d’Etat à la Justice. Publié le 23 juin 2023, le rapport de l’ONG américaine The Sentry a recommandé aux institutions internationales de ne plus soutenir la République centrafricaine et à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur les actes dénoncés dans le pays.
L’entropie menace l’Etat de l’intérieur ou de l’extérieur (G. Balandier)
TRIBUNE. C’est la raison d’être de l’Etat ou toute autre société politique (P Clastres ou William Lapierre), car le trait spécifique de la politique c’est la gestion de la violence (Lohata PR). L’Etat congolais ne peut devenir viable qu’en monopolisant la violence légitime (M.Weber ). C’est un signe de la civilisation des moeurs (Norbert Elias). Le problème au Congo et en Afrique, on assiste au segmentarisme et à la réflexivité étatique (Lohata P R). Peut – on imposer le modèle étatique bureaucratique pyramidal et rationnel dans un système de corruption holistique ? Je crains que certains particuliers dans un contexte comme celui là deviennent plus forts que l’Etat sur tous les plans : violence illégitime, pouvoir économique et culturel. On irait donc vers l’ esclavage moderne avec ses conséquences du régime des privilèges , de destruction de liberté et de l’humanite. Les congolais doivent s’intéresser à la politique; que celle – ci ne soit pas le domaine réservé des politiciens rongeurs et détourrneurs. Plus l’Etat est fort et rationnel, plus nos droits seront garantis. La condition sine qua non est de voir tous les congolais s’y intéresser comme ils le font pour l’église. Le développement ne rime pas avec la passivité des uns ou des autres. C’est avec raison que Joseph kizerbo avait écrit que personne ne développe l’autre, on se développe ensemble avec les autres. Le développement est un phénomène actif et global. Même la gestion de la violence a besoin de l’implication des populations ! Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul -René
La Corée du Nord, est- elle une réelle menace pour la paix et la sécurité mondiale?
TRIBUNE. Selon Orwell, la guerre continue toujours de faire vivre et entretenir un empire. La guerre est le seul moyen de contrôler les masses pauvres et ignorantes. En prenant l’initiative de s’éduquer, les masses risqueraient de renverser les élites. La guerre est la seule arme de l’empire qui protège l’élite. La République démocratique de la Corée, un petit pays situé à l’Extrême Orient est apparu brutalement dans les médias internationaux et le reste de monde. Dès lors, les puissances se sont impliquées dans le conflit. La communauté internationale s’est mise à observer la Corée et la situation sur place a commencé à faire quotidiennement l’objet de discussion à Washington, Moscou, Tokyo et Pékin. La République populaire démocratique de la Corée a une superficie de 46,541 km² pour une population de 25,37 million d’habitants selon la banque mondiale. Elle a pour capitale Pyongyang. La Corée du Nord a pour frontière au nord, la république populaire de Chine et la Russie et au sud, la Corée du Sud. La position géostratégique et politique de la Corée, la situe entre les mers japonaise, chinoise et l’Océan pacifique. L’impérialisme de l’Occident, du Japon et la guerre froide ont automatiquement créé une situation où la Corée devient tributaire de la Chine. Selon le sud-coréen Pak Myong-rim, les problèmes coréens ont toujours été le reflet de l’ordre international. La Corée a été le lieu de confrontation entre la Chine et le Japon, mais aussi l’avant poste de la rivalité entre l’Orient et l’Occident, entre le capitalisme et le communisme, entre les États-Unis et l’Union Soviétique. Les coréens ont été parmi les premiers à vivre le nouvel ordre mondial qu’était la guerre froide. La guerre de Corée était en fait, une tentative de réunification par la force. Elle n’aurait jamais éclaté sans la division en 1945, entre la zone soviétique et la zone américaine. La libération de la péninsule jusque là occupée par les japonais était bel et bien la cause de cet affrontement. En 1948, le peuple Coréen, fier de son homogénéité ethnique n’a pas supporté la scission des deux républiques créées. En juin 1950, le dirigeant de la Corée du Nord de Kim II-Sung ayant envahi le Sud dans l’intention de réunifier les deux Corées ne parvient pas à atteindre son objectif. Nul doute que même si cette agression représentait une opportunité pour le gouvernement de Rhee Syngman au Sud, personne ne pouvait se satisfaire d’un recours aux armes. La guerre de Corée, qui avait la réunification des deux pays comme objectif, a paradoxalement eu pour conséquence d’entériner leur division. Rappel de ces faits pour comprendre la position de la Corée du Nord d’aujourd’hui La deuxième guerre mondiale était en train de prendre fin en 1945, les USA et l’ancienne Union Soviétique, en s’implantant en Corée prouvaient leur méfiance et leur hostilité. Le 9 Mai 1945, l’ex Union Soviétique s’installe au Nord du 38ème parallèle. C’est le début d’une position qui deviendra officielle avec le développement de la guerre. Le 8 Septembre 1945, les Etats Unis d’Amerique américaine ne tarde pas à s’implanter dans le Sud! La Corée du Nord a pour alliée la Chine et l’ex-Union Soviétique. La Corée du Sud a comme alliés les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Turquie, le Canada, l’Australie, le Luxembourg, les Philippines, la Belgique et l’Afrique du Sud. La guerre de Corée est alors considérée comme une troisième guerre mondiale; elle en présente les mêmes composants. Presque 90% des pays impliqués dans les deux guerres mondiales se sont constitués en bloc. La guerre de Corée a durée presque trois ans et laissé des séquelles traumatisantes. L’avocat international Canadien Christopher Black et sa délégation d’avocats américains et canadiens, en Pyongyang, a pu apporter des preuves cédées par le gouvernement nord-coréen au sujet des américains. En effet, les coréens lui ont montré des documents Américains saisis pendant la guerre. Selon lui, il s’agit de preuves irréfutables prouvant que les américains avaient bien prévu d’attaquer la Corée du Nord en 1950. Mr. Blake a reporté que les américains ont ensuite prétendu que la défense et la contre-attaque nord-coréenne étaient une « agression ». C’est en fait, une manipulation orchestrée par les médias dans le seul but d’inciter les Nations-Unies à soutenir une « opération de police ». C’est un euphémisme que de qualifier leur guerre d’agression contre la Corée du Nord. Les causes réelles de la guerre de Corée sont multiples mais nous allons tenter d’en expliquer quelques unes. La guerre de Corée 1950-1953 a été très dévastatrice et a fait plus de 3,5 millions de morts selon les historiens et les publications consultées à ce sujet. Cette guerre a été en termes d’image néfaste pour la Corée du Nord qui était et continue à être vue comme le vilain ennemi de l’Asie Orientale contre le reste du monde. Lorsque la fin de la deuxième guerre mondiale s’approchait, un monde bicéphale s’est installé : le bloc de l’Ouest et celui de l’Est. Le bloc de l’Ouest s’est transformé ou a changé de nom en devenant l’OTAN et s’est enrichi des pays venant de l’ancien pays soviétique. Selon l’accord signé par les présidents Reagan et Gorbatchev, l’OTAN n’aurait pas dû étendre ses membres aux anciens états que constituaient la république soviétique qui continuent à susciter une certaine méfiance et contribueront à l’hégémonie sur ce monde. Les calculs politiques, géostratégiques et économiques pour conquérir l’Asie Orientale sont réalisés avant même la fin de la deuxième guerre mondiale et l’installation de la guerre froide. Les deux grandes puissances se sont installées aisément parce qu’à notre humble avis ils visaient l’hégémonie mondiale minutieusement préparée. L’alliance de guerre était prête et son déclenchement imminent. Officiellement, elle a commencé le 25 Juin 1950, déclenchée par la Corée du Nord communiste soutenue par les anciens pays Soviétiques et immédiatement contrée par les États-Unis et leurs alliés ci-dessus mentionnés. L’avocat Christopher Black, spécialisé en droit criminel en 2003 a effectué son premier voyage en Corée du Nord, accompagné d’avocats américains et canadiens, membres de la National Lawyers
RDC : des millions de personnes dans le Kasaï menacées par la faim, selon l’ONU
Une crise alimentaire dans la région du Grand Kasaï, en République démocratique du Congo (RDC), pourrait se transformer en catastrophe à long terme en raison du manque d’argent pour l’assistance humanitaire, a averti jeudi le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM). « Nous laissons tomber ceux qui ont le plus besoin de nous », a déclaré Claude Jibidar, Représentant du PAM en RDC. « Sans le soutien immédiat des donateurs, beaucoup – en particulier les femmes et les enfants – mourront », a-t-il prévenu. L’éruption de violence dans ce qui était autrefois une région pauvre mais paisible de la RDC a fait d’innombrables victimes. Environ 1,4 million de personnes ont été chassées de chez elles. Les taux de malnutrition traditionnellement élevés ont explosé, a précisé l’agence humanitaire onusienne. Avec 3,2 millions de personnes désespérément à court de nourriture, le PAM est intervenu avec une aide d’urgence. Une accalmie dans les combats a permis de déployer plus de personnel. Les travailleurs humanitaires se sont déployés dans les zones rurales du Kasaï. Le PAM a coordonné des vols logistiques et humanitaires, ce qui a permis d’augmenter rapidement le nombre de personnes recevant une assistance, de 42.000 en septembre à 115.000 en octobre et 225.000 en novembre. Le mois dernier, 13.500 enfants ont reçu des aliments enrichis spéciaux. Mais la réticence des donateurs à s’engager au Kasaï compromet cet effort. Alors que le PAM prévoit de nourrir près d’un demi-million de personnes en décembre, les caisses de l’agence onusienne sont tellement épuisées que seules des demi-rations peuvent être distribuées. La faim ne met pas seulement des vies en danger, elle force les gens à la prostitution et augmente le risque de violence sexuelle, a souligné M. Jibidar. « Les partenaires du gouvernement doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour épargner au Kasaï le genre de catastrophe humanitaire qui dure depuis des décennies et qui sévit dans d’autres régions de la RDC », a-t-il ajouté.