Cameroun/Feuilleton assassinat de notre confrère Martinez Zogo. Le cas Laurent Esso, ministre de la justice

Cameroun/Feuilleton assassinat de notre confrère Martinez Zogo. Le cas Laurent Esso, ministre de la justice

Il a été cité par Reporter Sans Frontières, comme l’un des commanditaires de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, ainsi que précise l’article de Emmanuel Ekouli, correspondant de RSF Cameroun. Seulement, Laurent Esso n’est pas n’importe qui. Il est un ami personnel de Jean Pierre Amougou Belinga, interpellé par les éléments du Sed ce matin à Yaoundé. Il est surtout un homme de main et fidèle parmi les fidèles de Paul Biya. Lequel l’a d’ailleurs présenté aux autorités françaises, selon certaines indiscrétions, comme l’un de ses dauphins en cas de besoin. Sur cette liste à minima figuraient également Ousmane Mey, le ministre de l’Économie, John Ngute, son premier ministre, et Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence. En ces temps de lutte successorale à la tête du Cameroun entre dauphins et faucons qui se battent désormais, à visage découvert, Laurent sera t-il lui aussi interpellé? Biya, le sphinx sans amis ni parents, fermera t-il les yeux en le livrant à la justice ou protégera t-il son poulain? Par A. Ndongo Journaliste économique et financier.

Cameroun. Assassinat de notre confrère Martinez Zogo

Cameroun. Assassinat de notre confrère Martinez Zogo

PARLONS-EN. Sur fond de bataille successorale à la tête du Cameroun, l’éthique et la déontologie en journalisme ont foutu le camp! Acharnement, haine, instrumentalisation ou utilisation du journaliste par un camp des faucons contre l’autre, dans le cadre de la lutte successorale au sommet de l’Etat au Cameroun… À dire vrai, notre confrère, dont je condamne l’assassinat crapuleux commis par des assoiffés de sang qui distribuent gratuitement la mort, était loin de la déontologie et de l’éthique. Le journaliste doit savoir se mettre en levitation par rapport aux luttes politiques. Au Cameroun, en ces temps de crépuscule politique du locataire du Palais d’Etoudi à Yaoundé, journalistes, politiques au pouvoir, activistes de la société civile, intellectuels et universitaires, hommes d’affaires ont, chacun en ce qui le concerne, choisi leur camp. Pro Ferdinand Ngoh Ngoh(le puissant secrétaire général de la présidence de la République), pro Franck Biya(fils éponyme du président camerounais), pro Louis Paul Motaze(le puissant ministre des finances)…, se livrent, à visage couvert, une bataille successorale. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier.

Le journaliste camerounais Martinez Zogo retrouvé mort

Le journaliste camerounais Martinez Zogo retrouvé mort

Au Cameroun, le journaliste Martinez Zogo est mort. Enlevé le 18 janvier à Yaoundé par des inconnus, son corps a été découvert ce dimanche à Ebogo 3 dans l’arrondissement de Soa, une banlieue de la capitale. Ses effets personnels ont également été retrouvés non loin du corps sans vie du journaliste, qui portait des traces de torture. Au moment de son enlèvement, le journaliste produisait une série d’émissions pour dénoncer les scandales financiers au Cameroun. Un crime qui vient davantage fragiliser la presse camerounaise. La voix de Martinez Zogo, les auditeurs de la radio Amplitude FM ne l’entendront plus. La presse camerounaise porte le deuil d’un de ses fils, assassiné par des inconnus. Avertissement aux médias Même si les causes du meurtre de Martinez Zogo ne sont pas encore dévoilées, le journaliste et leader syndical Thierry Eba pense que ce dernier a été victime de la « guerre des clans » au sommet de l’Etat… Lire la suite sur DW