Burkina/Nouveau Gouvernement : accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025

Burkina/Nouveau Gouvernement :  accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi (18 décembre, DNR) le tout premier Conseil des ministres, après la formation du nouveau gouvernement. A l’issue de la séance, le nouveau Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a fait une déclaration. Selon le Premier ministre, le Président du Faso a donné des orientations précises sur la dynamique qui doit être enclenchée et qui doit encadrer la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2025. Ces orientations se déclinent en trois axes. Le premier axe porte sur l’accélération de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, 2025 constitue une année charnière. « Le Chef de l’État a donné des instructions afin que la mise en œuvre des politiques et des différentes actions connaisse une accélération significative au cours de 2025 afin d’apporter des réponses aux attentes légitimes des populations et surtout accompagner la réinstallation des populations », a indiqué le Chef du gouvernement. Le deuxième axe porte sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique. Sur ce point, le Premier ministre a rappelé que le procès en cours sur les détournements au ministère en charge de l’Action humanitaire est révélateur des insuffisances dans l’administration. L’orientation consiste à assainir l’administration publique, l’amener à être en phase avec la dynamique actuelle, afin qu’elle puisse être au service des Burkinabè et non de quelques individus qui profitent des failles du système pour s’enrichir. Le troisième axe porte sur la rationalisation des ressources publiques. En 2025, selon le Premier ministre, le Chef de l’État appelle à mettre fin aux activités qui ont un caractère routinier ou à faible impact sur la vie des populations. Il s’agira d’orienter les ressources vers la mise en œuvre d’actions à fort impact. De l’avis de Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, ces trois axes constituent le fil rouge dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) en 2025.

Togo/Aba Kimelabalou, nouveau président de la HAPLUCIA

Togo/Aba Kimelabalou, nouveau président de la HAPLUCIA

La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a désormais un nouveau président, Aba Kimelabalou. Le nouveau responsable, nommé par décret présidentiel le 24 janvier dernier en remplacement de Essohana Wiyao, a été officiellement installé mardi 31 janvier, en attendant la désignation des autres membres. Le nouveau n°1 de l’institution de lutte contre la corruption est un magistrat de premier grade, qui a occupé ces dernières années (jusqu’en août 2022), les fonctions de Directeur Général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Il a par ailleurs été juge à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.  En rappel, la HAPLUCIA a été mise en place en 2015 par le gouvernement, afin de mieux combattre la corruption et les infractions assimilées, conformément aux instruments internationaux qu’il a ratifiés en la matière. ©République Togolaise

Mali. Lutte contre la corruption et la délinquance financière et économique: remise du rapport annuel 2021 du Bureau du Vérificateur Général au Président de la Transition

Mali. Lutte contre la corruption et la délinquance financière et économique: remise du rapport annuel 2021 du Bureau du Vérificateur Général au Président de la Transition

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, ce mardi 29 novembre 2022, le rapport annuel 2021 du Bureau du Vérificateur Général. Cette cérémonie de remise ; à laquelle étaient présents le Premier ministre par intérim, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le ministre de la Refondation de l’Etat, le Président du CNT ainsi que des membres du Gouvernement de Transition ; a eu lieu dans la salle des banquets de Koulouba. Dans sa présentation du rapport annuel, le Vérificateur Général, Samba Alhamdou BABY, a indiqué que ce document, « est le fruit d’une analyse approfondie se fondant non seulement sur la cartographie des risques et l’importance des secteurs d’activités des entités, mais également sur les saisines reçues des citoyens, des organisations de la société civile et surtout du Gouvernement ». Il s’articule autour de 33 missions qui se répartissent entre vingt (20) vérifications financières et de conformité ; quatre (4) vérifications de performance ; huit ( vérifications de suivi des recommandations ; une (1) évaluation de politique publique. Ces différentes vérifications et évaluation, qui « offrent un tableau moins luisant de la gestion » des administrations publiques maliennes, ont concerné les domaines de la Santé, des Transports, de l’Éducation, de la Décentralisation, de l’Énergie et de l’Eau, des Mines, du Développement rural, des Technologies de l’Information et de la Communication. Tout en remerciant le Président de la Transition, pour sa vision de la lutte contre la corruption, la délinquance économique et financière, le Vérificateur Général a remis au Chef de l’État une copie du Rapport annuel 2021 et s’engage à remplir convenablement ses missions. Le Président GOÏTA s’est réjoui de recevoir ce rapport annuel. Un document qu’il exploitera à souhait « pour que des actions décisives puissent être entamées dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière, particulièrement dans la gestion efficace des fonds et deniers publics ». SE le Colonel Assimi GOÏTA a rappelé que « La lutte contre la corruption et la délinquance financière fait partie des priorités des autorités de la Transition ». Car le peuple malien aspire « à plus de bonnes pratiques et de gestion efficiente au sein de nos structures et services publics », a-t-il indiqué. Le Président de la Transition a saisi l’occasion pour encourager la synergie d’action entre le Bureau du Vérificateur Général et les autorités judiciaires. Une « collaboration fructueuse qui est en phase avec les initiatives du Gouvernement, notamment l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption sous l’égide du Ministère de la Refondation de l’État », a-t-il précisé. Avant de conclure, le Chef de l’État a félicité et encouragé le Vérificateur Général et toute son équipe pour leurs efforts dans la lutte contre la corruption, la délinquance financière et économique. Il les a rassurés « du soutien indéfectible des autorités de la Transition pour mener à bien cette mission d’assainissement de la gestion publique que l’État vous assigne ». Cette cérémonie de remise du Rapport annuel 2021 a pris fin par une séance de photo de famille du Président de la Transition et les membres du Bureau du Vérificateur Général.

IGF : Jules Alingete Key invite l’UE à changer son regard sur la RDC

IGF : Jules Alingete Key invite l’UE à changer son regard sur la RDC

ACTUALITE. Mardi 27 septembre, M. Jules Alingete Key, Inspecteur Général de l’IGF (Inspection Générale des Finances) en République Démocratique du Congo, s’est exprimé au Parlement Européen en Belgique sur la corruption et d’autres antivaleurs. Les services européens de l’action extérieure, conduits par l’ambassadeur Bernard Quintin, ont reçu le Chef de service à l’IGF qui leur a demandé d’adopter un regard positif sur la RDC au vu des efforts qu’elle a déployés dans la lutte contre la corruption et autres antivaleurs dans la gestion des biens publics et la transparence. Lors de ces échanges, quatre thèmes principaux ont été élaborés : l’état de la corruption en RDC en 2019, les stratégies et actions menées par la RDC depuis 2020 à ce jour, les résultats obtenus en termes de bonne gouvernance et de réduction de la corruption, ainsi que les perspectives d’avenir. Le Chef de service de l’IGF a ainsi présenté les avancées de la lutte contre la corruption en RDC grâce au contrôle a priori. Des délégués de l’Union européenne ont soutenu cette stratégie, affirmant qu’il s’agit du moyen le plus efficace pour assainir les finances publiques. Le Parlement européen est un forum de débat politique et de prise de décision au niveau de l’UE, où les électeurs de chaque État membre désignent des représentants chargés de défendre les intérêts de la population en matière de législation européenne. Au fil des ans et en raison de l’évolution des traités européens, le Parlement a acquis d’importants pouvoirs législatifs et budgétaires qui lui permettent de définir la direction que prend le projet européen. Par le biais de ce forum, le Parlement cherche ainsi à promouvoir la démocratie et les droits de l’homme tant en Europe que dans le monde. Jules Alingete a rencontré ces délégués dans l’espoir d’obtenir le soutien de la Commission européenne pour l’IGF. À l’issue de son audience, le Chef de service à l’IGF s’est adressé à la presse en déclarant : « Nous avons été agréablement surpris par tous les services européens d’apprendre que la Belgique et la France pratiquent le contrôle a priori depuis plus de trente ans. Ils ont été surpris qu’au Congo, cela ne fait qu’un an que nous sommes passés au contrôle a priori, que nous qualifions de patrouille financière. » Jules Alingete a de plus ajouté : « Selon l’Union européenne, le contrôle a priori est le moyen le plus efficace de lutter contre la corruption dans la gestion publique. L’UE nous a encouragés à mettre en œuvre ce contrôle préventif dans toutes les entreprises du portefeuille de l’État, les institutions publiques, les provinces, et même au niveau du pouvoir central. C’est une grande satisfaction pour nous et nous avons la promesse ferme de l’UE de nous accompagner dans la mise en place d’un contrôle a priori permanent dans la République Démocratique du Congo pour lutter efficacement contre la corruption. » Mercredi 28 septembre 2022, Jules Alingete était également invité au Parlement Fédéral belge pour discuter des progrès et des résultats obtenus dans la lutte contre la corruption en RDC. Ces deux interventions se tiennent juste après que Jules Alingete a reçu le prix Forbes Best of Africa pour la meilleure pratique anti-corruption, preuve évidente des efforts déployés par l’IGF pour exécuter la vision et l’initiative lancé par le Président Félix Antoine Tshisekedi afin d’établir une nation libre des antivaleurs telles que la corruption et le détournement des deniers publics.