Le gouvernement congolais s’engage à payer ses arriérés au titre du c2d dès mi-juin 2022

Lundi 14 février 2022 à Brazzaville, le Ministre délégué au budget, Ludovic Ngatsé, a annoncé l’engagement du gouvernement congolais de payer ses arriérés au titre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), dès mi-juin 2022.  C’était à l’occasion de la 5e réunion du Comité d’orientation et de suivi (COS) dudit contrat, tenue lundi 14 février 2022 à Brazzaville en présence du Chargé d’affaires de l’Ambassade de France au Congo Louis Berthelot, et du Maire de la ville, Dieudonné Bantsimba. En effet, « cet engagement du gouvernement permettra la poursuite des projets inscrits au titre du C2D. car, le non-paiement de ces arriérés entrainerait l’arrêt du processus », a indiqué le Ministre Ngatsé. Et Louis Berthelot de renchérir en ces termes : « Ces arriérés, d’un montant de 56, 5 millions d’Euros, soit 37 milliards de F CFA, ont été intégrés dans l’accord sur le différé de la dette, signé entre la République du Congo et la République Française, en décembre 2020. Faute de remboursement de ces sommes au mois de juin prochain,  le mécanisme du C2D se trouvera bloqué en raison d’un défaut de trésorerie sur le Compte C2D, conduisant à l’arrêt des activités… il nous faut à tout prix éviter ce scénario ».  En rappel, le C2D signé en 2022, est un mécanisme qui permet de convertir la dette du Congo vis-à-vis de la France en actions de développement et de lutte contre la pauvreté. Le C2D à été signé à la suite de l’annulation de la dette de ce pays vis-à-vis du Club de Paris et de l’annulation de la dette du Congo vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) en 2010. Bilan à mi-parcours du C2D Le 1er contrat de financement des projets du C2D fut lancé en 2010, tandis que le second le fut en 2014. La totalité des deux financements représente 229 millions d’Euros (soit 150, 2 milliards de F CFA), affectés à la réalisation des projets dans les secteurs stratégiques, tels que les Infrastructures ; le Développement du capital humain ; l’environnement et l’Agriculture.  Le C2D réalise 13 projets.  Au nombre desdits projets se trouvent l’assainissement des berges de la rivière Makelekelé ; la réhabilitation des centres d’éducation, de formation  et d’apprentissage (CEFA) ; la réhabilitation des installation de fourniture d’eau d’électricité, ainsi que l’assainissement du centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU) ; etc.  Le bilan présenté au cours de cette 5e réunion indique certains projets sont achevés ; d’autres ne le sont pas.  Les participants se sont donné rendez-vous une fois par an en réunion du COS et une fois par trimestre en réunion du Comité technique bilatérale (CTB). Ceci, pour faire état des réalisation des projets, valoriser les avancées, sans omettre le suivi des recommandation (parmi les quelles le recrutement d’un cabinet congolais de suivi des projets). A noter que les participants entendent ainsi réduire les écarts entre deux réunions du COS. Pour illustration, quatre ans se sont écoulés entre la 4e réunion (tenue en 2018) et la 5e réunion de 2022 !

Congo-Budget 2022 : Plus d’un milliard neuf cents fcfa adopté

La nouvelle loi des finances 2022 présenté par le gouvernement à travers le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, le 22 octobre 2021 à Brazzaville, devant les députés et les sénateurs nationaux, s’établit en recettes et en dépenses aux sommes de 1935,3 milliards de FCFA et de 1735 milliards de FCFA, avec un global excédentaire de 200,3 milliards de FCFA. Le ministre Ngatsé a également présenté l’orientation générale pour l’élaboration du projet de loi des finances 2022. Il s’agit des hydrocarbures de son élaboration, les principaux agrégats et les mesures à engager, la politique budgétaire, les principaux soldes budgétaires et le financement. Parlant des agrégats en ce qui concerne les recettes, le ministre Ngatsé a dit que les ressources budgétaires de l’Etat pour 2022 s’élèvent à 1935,3 milliards contre 1671,6 milliards FCFA. Les recettes fiscales sont quant à elles fixées à 701 milliards FCFA soit une augmentation de 20,8%. Les mesures préconisées pour les recettes, selon le ministre, se rapportent à l’élargissement de l’assiette fiscale, au renforcement des capacités des services de recouvrement des recettes, à l’amélioration fiscale des affaires à la sécurisation des recettes des domaines et à la réduction de la dépense fiscale. S’agissant des agrégats en lien avec les dépenses, ils s’arrêtent à la somme de 1735 milliards FCFA contre 1522,5 milliards en 2021, soit une augmentation de 212,5 milliards FCFA. Les dépenses du personnel se fixent à 379 milliards FCFA contre 370 milliards en 2021, soit une hausse de 2,43%, les biens et services prévus à 187 milliards FCFA contre 143,1 milliards en 2021 soit une montée de 30,68%. Les transferts et interventions de l’Etat sont évalués à 487,1 milliards FCFA soit une augmentation de 12,74%. Florent Sogni Zaou

Congo-Retraites : Le gouvernement envisage le suivi régulier

«On retiendra que le gouvernement prévoit d’opérer des tirages de 131 milliards FCFA au titre des prêts projets et de 119 milliards FCFA en équivalant des DTS attendus, au titre de l’allocution spéciale décidée par le FMI pour soutenir les économies dans le cadre du Covid. On note que l’amortissement de la dette reste l’épineux problème en financement car il représente les 100% des charges de trésorerie soit 857,9 milliards FCFA», a dit le ministre Ludovic Ngatsé. Il a affirmé que la volonté du gouvernement de relancer la coopération avec les partenaires au développement qui aboutirait à la conclusion d’un programme avec le FMI. Le Congo devrait bénéficier des facilités susceptibles d’apporter quelques solutions au problème de la dette extérieure, de poursuivre les négociations avec le Club de Londres afin d’amener certains créanciers à un accord ferme. Les autres mécanismes étant les recours aux financements des partenaires techniques et financiers, à des conditions concessionnelles, la relance des négociations avec tous les créanciers bilatéraux, le recours au marché financier sous régional, le suivi rigoureux et le respect ferme des engagements des différents partenaires.      Le gouvernement envisage le suivi régulier des facteurs internes des risques budgétaires à travers la création d’un comité interministériel de suivi des risques budgétaires. Il entend assurer la régulation budgétaire en fonction de l’évolution de la trésorerie, de renforcer le contrôle sur les caisses d’avance et les caisses de menues recettes, instituer la carte biométrique pour l’ensemble des agents fonctionnaires et contractuels de l’Etat. Il s’agira de renvoyer systématiquement à la retraite les agents en fin de carrière administrative, limiter les missions de l’Etat à l’étranger en privilégiant le télétravail, renforcer le contrôle des budgets de transfert, instituer pour l’ensemble des ministères une revue trimestrielle des dépenses sectorielles, imposer le virement bancaire de l’ensemble des agents publics dépendant du trésor, à partir du compte du trésorier payeur général. L’Etat envisage aussi de renforcer les effectifs des enseignants par le recrutement des enseignants et des personnels de santé dans la limite du tiers du coût des sorties.    Florent Sogni Zaou

Congo. Des investisseurs suisses reçus en audience

Mardi 19 octobre 2021, dans la salle de conférence du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé, Ministre délégué au Budget, a reçu une délégation d’investisseurs de la Fondation AACID-REFAI-NGO (International agency for the refugee environment & family affairs), conduite par le membre du Conseil d’administration de REFAI-NGO), Thierry Sengier. Abordé par la presse au sortir de cette audience que le Ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a accordée à cette délégation, Thierry Sengier a dit l’objet de sa visite en ces termes : « L’objet de cette visite était d’identifier les pistes de collaboration et, éventuellement, des solutions à la problématique du financement et de l’endettement public en République du Congo. Nous avons précisément parlé de l’Agriculture, parce que le secteur agroalimentaire est un secteur vital. Le chef de l’Etat congolais tient à le promouvoir puisque l’alimentaire est à la base de tout. La population n’a pas la capacité d’apprendre, de se former, de développer les activités et de se rendre socialement indépendante. Je pense que c’est un secteur privilégié pour espérer un développement social optimal. Notre souhait est de faire que le Congo soit auto-suffisant au plan alimentaire. Jusque-là, le Congo importe énormément de denrées alimentaires, alors qu’il regorge de beaucoup de potentialité agricoles, ses terres arables sont de bonne qualité et les conditions climatiques permettent de produire ce que le pays peut consommer ». Notons, à titre indicatif, que cette délégation, forte de 8 membres, séjourne du samedi 16 au samedi 23 octobre 2021 au Congo-Brazzaville, sur invitation du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso. La Fondation AACID-REFAI-NGO est basée en Suisse et comprend notamment des investisseurs belges, roumains et moyen-orientaux.

Le point focal de l’Observatoire pour l’amélioration du climat des affaires au Congo-Brazzaville vient d’être installé

Jeudi 09 septembre 2021 à Brazzaville, Clément Belibanga, Commissaire en charge du Département des politiques économiques, monétaires et financières près la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), s’est confié à la presse au sortir de sa rencontre avec le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, assisté de son collègue Délégué au Budget, Ludovic Ngatsé. Il a déclaré ce qui suit sur l’objet de sa mission au Congo-Brazzaville. « En ce moment, nous parcourons les 6 pays de la CEMAC pour installer les Points focaux de l’Observatoire pour l’amélioration du climat des affaires. Nous sommes venus rencontrer le Ministre des Finances du Congo-Brazzaville, qui fait partie du Conseil des Ministres de l’UAC, et qui nous a fait répercuter l’importance que nos Chefs d’Etat accordent à l’amélioration du climat des affaires. L’amélioration du climat des affaires est une nécessité pour développer le secteur privé et favoriser l’emploi. Nous avons emmené quelques matériels informatiques, que nous avons déposés au siège du Point focal Congo-Brazzaville, situé au Ministère du développement industriel et de la promotion du secteur privé. C’est une mission très importante, voulue par nos chefs d’Etat, afin de booster nos Economies (…). L’amélioration du climat des affaires au profit des investisseurs privés fait allusion aux principaux indicateurs ci-après : l’équité de la Justice dans les règlements des contentieux au Tribunal du commerce ; la baisse des coûts de production pour faire face à la compétitivité ; la baisse des coûts de l’électricité ; l’entretien des routes pour la fluidité du transport des produits ; la baisse des coûts du carburant et l’élimination de la corruption ». En rappel, c’est à la suite de la crise économique et financière, qui avait frappé les Economies des pays de la CEMAC en 2008-2009, que les Chefs d’Etat avaient instruit les Ministres des Finances de chaque pays, de trouver des solutions pour la relance des Economies de la sous-région. C’est ainsi que, au cours d’une réunion tenue à Douala (Cameroun), les Ministres des Finances des 6 pays avaient mis en place un Observatoire pour l’amélioration du climat des affaires. Cet Observatoire avait institué une Commission chargée, non seulement d’installer des Points focaux dans tous les Etats membres, mais aussi de sensibiliser les autorités nationales pour la prise en charge financière et matérielle de ces Points focaux. 

BDEAC: 9,8 milliards de fcfa de bénéfices réalisés en 2020, soit 153% des prévisions budgétaires

Le Conseil d’Administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) s’est réuni mercredi 9 juin 2021, par visioconférence, au siège de la Banque à Brazzaville (République du Congo), sous la Présidence de Monsieur Ludovic Ngatsé, Ministre délégué chargé du Budget, représentant Monsieur Rigobert Roger Andely, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public. Au cours de cette réunion, le Conseil d’administration a examiné, entre autres points inscrits à l’ordre du jour, le Rapport annuel d’activités de l’exercice 2020. Sur ce point, le Conseil s’est félicité de la bonne tenue des activités de la BDEAC en 2020, malgré un contexte sanitaire difficile, marqué par la COVID-19. Le Conseil a notamment relevé une forte progression des demandes de financement (63 en 2020, contre 18, il y a 4 ans, en 2017). Dix-neuf (19) financements ont été approuvés pour un montant de 186 milliards de F CFA, qui ont permis la création de 4.600 emplois et impacté 24 millions de personnes par le financement de la lutte contre la COVID-19. En outre, la BDEAC a décaissé en 2020 un montant de 118 milliards de F CFA, en faveur des opérateurs économiques de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), contre 49 milliards de F CFA décaissés en 2019. Les administrateurs se sont également réjouis du volume des ressources mobilisées par la Banque en 2020 (249 milliards de F CFA), ainsi que de la bonne qualité du portefeuille, dont les créances performantes représentent 96,8%). Examinant les comptes clos de l’exercice 2020, le Conseil d’administration a, d’emblée, relevé les bonnes performances réalisées par l’Institution, malgré le contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. En effet, les activités déployées en 2020 se traduisent par un résultat net bénéficiaire de 9,8 milliards de F CFA, soit 153 % des prévisions budgétaires. Concernant les dossiers de financement en faveur des secteurs publics et privés, le Conseil a examiné et approuvé dix (10) propositions de financement, pour un montant de plus de 182 milliards de F CFA. Ces nouveaux financements portent à un montant sans précédent de 733 milliards de F CFA, le total des engagements de la BDEAC, depuis la mise en œuvre du Plan stratégique 2017-2022, dont l’objectif initial était de 500 milliards de F CFA. Ceci traduit une performance historique largement en dépassement des prévisions.  Les nouveaux engagements pris concernent aussi bien le secteur public que privé, couvrant des domaines aussi variés que le transport ; l’énergie, l’agriculture et l’agro-industrie ; l’industrie ; la santé ; l’éducation ; les services et le tourisme urbain ;l l’eau et l’assainissement ; les finances. Globalement, la réalisation de ces projets aura de nombreux impacts socio-économiques dans la sous-région, tels que l’amélioration des conditions de vie des populations ; la réduction du chômage, à travers la création d’emplois ; la contribution à l’accroissement du Produit intérieur brut (PIB) des Etats.   Ces projets sont en parfaite cohérence avec les Plans de développement national (PDN) des pays de la CEMAC et le Plan stratégique 2017-2022 de la BDEAC. La Banque affirme ainsi sa volonté d’aider les Etats dans le processus de transformation structurelle de leurs économies et dans le développement des infrastructures devant leur permettre d’accélérer l’intégration physique et commerciale de la sous-région.

CEEAC: Les Ministres planchent sur les caractéristiques du FCCD-AC

Présidée par Calixte Nganongo, Ministre congolais des Finances et du Budget, représenté par son collègue Ludovic Ngatsé, Ministre délégué chargé du Budget, la réunion des Ministres de l’Economie, des Finances, du Budget et de l’Intégration, sur l’opérationnalisation du Fonds de compensation, de coopération et de développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (FCCD-AC) a eu lieu mercredi 5 mai 2021 par visioconférence à Brazzaville, capitale du Congo qui assure la présidence en exercice de la CEEAC. Dans son discours d’ouverture, le Ministre Ludovic Ngatsé a évoqué les difficultés que rencontre la CEEAC pour le financement de ses projets intégrateurs.  La première difficulté, selon le Ministre Ngatsé, est la dépendance de la CEEAC, depuis sa création en 1983, de l’aide fournie par ses partenaires au développement. La deuxième difficulté, a-t-il poursuivi, relève des limites des ressources propres tirées du mécanisme actuel de financement, ressources qui ne couvrent essentiellement que le fonctionnement de la CEEAC, et rarement l’investissement. Troisièmement, le caractèreirrégulier des recouvrements des contributions à partir des budgets des Etats membres de la CEEAC. Les travaux de cette réunion des Ministres ont eu pour objet d’apprécier les pistes de solutions fortes menant à la mise en place du Fonds de compensation, de coopération et de développement de la CEEAC (FCCD-AC). Les participants ont planché sur les caractéristiques dudit Fonds : notamment, quel type de Fonds ? Comment mobiliser les ressources et quel type de ressources ? Quel mode de gouvernance du Fonds ? Et quels mécanismes d’intervention ? A ces différentes problématiques, les participants ont formulé des recommandations qui seront transmises à la Conférence des Chef d’Etat des 11 pays membres de la CEEAC. Notons que la mise en place du FCCD-AC sera la première étape d’un long processus devant permettre à la CEEAC de disposer d’une certaine autonomie financière, avant la mise en place d’une Banque de développement et d’une Banque centrale communautaire.

Budget/Congo : Le projet de budget 2021 estimé à plus de 1 846 milliards

Le ministre délégué auprès du ministre des finances, Ludovic Ngatsé a présenté, le 26 octobre 2020 à Brazzaville, devant les sénateurs, le projet de budget de l’Etat, exercice 2021, estimés à 1.846 milliards 109 millions de Fcfa, contre 1.525 milliards 297 millions dans le budget 2020 réajusté du deuxième projet de budget réajusté, soit une augmentation de 21%. Les dépenses budgétaires sont en outre projetées à 1.615 milliards 907 millions de Fcfa contre 1.630 milliards de Fcfa dans le deuxième projet de budget réajusté 2020, soit une baisse de 1%. Selon le ministre, ce projet est élaboré dans un contexte de reprise de l’activité économique nationale, avec une croissance de 0,6% contre une récession de 08 à 12% en 2020. Cette reprise est portée par la production pétrolière qui passe à 125,7 millions de barils contre 72 millions de barils en 2020 et par le secteur hors pétrole, dont la récession passe à 15% contre -08% en 2020. Le projet de budget, a indiqué le ministre, prévoit un excédent budgétaire de 230 milliards 202 millions de Fcfa précisant que cette loi de finances se fonde sur les hypothèses macroéconomiques tant au plan international que national et sur les mesures à mettre en œuvre en 2021. Pour le ministre Ngatsé, le projet de loi de finances 2021 vise à aider à la mise  en terme d’une gestion budgétaire trop dépendante de l’endettement et à adopter une gestion budgétaire prudente basée sur les ressources internes. Il a souligné que le budget donne la priorité aux dépenses sociales et les dépenses d’investissements favorisant le retour à l’activité économique et l’emploi pour relancer la croissance. Il a fait savoir que les dépenses sociales concernent les travaux d’amélioration du plateau technique du Centre hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), l’extension de l’offre des soins avec la finalisation des travaux de deux hôpitaux généraux, dont un à Brazzaville et un autre à Pointe-Noire, ainsi que la finalisation de l’opérationnalisation de la Caisse d’assurance maladie universelle. Poursuivant son propos, il a annoncé que d’autres investissements seront consacrés à la finalisation des chantiers du marché central de la ville de Pointe-Noire, de la Zone économique spéciale de Maloukou et aux travaux de réhabilitation et de redimensionnement de la Route nationale n°2, en vue de fluidifier le trafic entre Ouesso et Pointe-Noire. Pour lui, l’accent sera mis sur la mobilisation des recettes internes hors pétrole, la rationalisation des dépenses budgétaires et des dépenses sociales, ainsi que sur la poursuite des négociations avec les créanciers commerciaux. Pour terminer, il a révélé d’autres mesures touchant la modernisation de l’administration fiscale, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’obligation de la télé-déclaration et du télépaiement des impôts pour les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises. Florent Sogni Zaou