Congo. Pourquoi la société civile congolaise ne réagit pas dans l’affaire Orion Oil de Lucien Ebata ?

TRIBUNE. Une fois de plus les masques tombent, le temps est celui qui remet tout le monde à sa place au moment opportun. La société civile Congolaise vient une fois de plus trahir le peuple en gardant silence dans le scandale Orion Oil de Lucien Ebata. La constitution du pays est violée à mainte reprise (articles 15; 44 et 45). Lucien Ebata est un citoyen Congolais comme tous les autres,il n’est pas au-dessus des lois. S’IL SERA MIS EN EXAMEN EN FRANCE AVEC DES PREUVES ACCABLANTES APRÈS ENQUÊTES ET AUDITION, IL PEUT ÉGALEMENT ÊTRE MIS EN EXAMEN AU CONGO SURTOUT SI ON FAIT PREVALOIR LES ACCORDS JURIDIQUES QUI LIENT LE CONGO ET LA FRANCE. Le silence méprisant de la société civile Congolaise est méprisant vis à vis du peuple. La société civile désigne l’ensemble des associations non gouvernementales qui agissent comme groupe de pression pour défendre les intérêts des individus et des collectifs qu’elle représente. À travers ses représentants, l’activité de ses associations, ses syndicats, ses groupes de consommateurs, elle fournit les acteurs et les contre-pouvoirs indépendants de l’État et du marché qui sont essentiels au bon fonctionnement d’une démocratie. LE SCANDALE ORION OIL VIENT DE DÉVOILER QUE LA SOCIÉTÉ CIVILE N’EXISTE PAS DANS NOTRE PAYS . Ceux qui prétendent représenter cette société civile ne sont que des nervis du pouvoir. “Les apparences qu’on sauve ne font que masquer la vérité.” Jean Yves Soucy. “L’apparence prend toujours le dessus sur le réel, le masque sur le masqué. On montre pour cacher, mais on montre surtout pour montrer…” Jean Pierre Martel. Fait à Saint Gervais, le 20 janvier 2023. Evrard NANGHO Modec.
Congo/TRIBUNE. Une semaine au pandémonium !

OPINION. Même après avoir bu une dame-jeanne de whisky, le pire des poivrots aurait encore assez de discernement pour dire sa consternation devant la réponse que Mr Mboulou entendait apporter aux problèmes sécuritaires qui traumatisent les congolais. La carte d’identité soumise au contrôle dès 21 h, quel aveu d’impuissance ? Des enquêtes sérieuses pour pénétrer les milieux des délinquants et les démanteler semblent plus adaptées, qui ne le comprend pas. Le dire d’un ton martial n’est pas non plus dissuasif. Pourquoi ne pas organiser les Etats généraux de la Police afin de permettre aux policiers de définir leur nouvelle doctrine ? Des jeunes congolais qui déstabilisent la sécurité des citoyens, on n’y peut rien ! Si des djihadistes inspirés rentrent au pays, qu’en serait-il ? Les congolais n’en peuvent plus des impuissances de ce pouvoir : Des pillards en milliards jamais arrêtés, des kulunas non maîtrisés, l’eau, l’électricité, l’école et l’hôpital sans réponses ! C’est à se demander que veut dire gouverner, mieux protéger les biens et les personnes. Et le gouvernement puisque semble-t-il il y en a un, prend-t-il la dimension des choses ? Si oui, où sont les mesures énergiques ? Les inondations outre qu’elles tuent font des sinistrés, là aussi l’état ne fait rien. La France où l’essentiel des cadres ont étudié répond dans le genre avec le plan ORSEC (plan d’urgence polyvalent français de gestion de crise qui organise sous l’autorité du préfet, la mobilisation, la mise en œuvre et la coordination des actions de toute personne publique et privée concourant à la protection générale des populations). L’initier ne demande pas un génie particulier, sinon copier. Rien que copier. Aussi, nul n’est besoin d’étaler ici le mépris et la pitié que m’inspirent les responsables et militants du PCT et apparentés, qui défendent maladroitement M. Lucien EBATA, un compatriote qui vend du pétrole à l’Etat congolais en brandissant son passeport canadien et négocie avec le FMI pour le compte du Congo avec un passeport diplomatique congolais. Si les congolais prenaient conscience qu’une bonne partie du pétrole qu’ils mettent dans leur lampe, n’est pas celui extrait du sous-sol de Pointe-Noire, et que derrière toutes les pénuries qu’ils subissent, il y’a un petit gang autour du Président qui se gavent de milliards, ils feraient moins de louanges à tous ces petits médiocres qui se prennent pour des cracks. Des citoyens congolais, conseillers du Président de la République qui vendent du pétrole à l’Etat congolais, on ne peut même plus parler de conflit d’intérêts, c’est véritable MAFIA. Oui, entendre ces saltimbanques parler de marche vers le développement, quelle crétinerie ? Que Dieu bénisse le Congo-Brazzaville. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen
Congo Brazzaville. Des questions pour tenter de comprendre les motivations des principaux acteurs du dernier dossier du journal Libération

DOSSIER LIBERATION. Dans le monde sans pitié des affaires africaines et notamment celui de la presse française où rien ne se fait au hasard, surtout lorsqu’il s’agit des pays africains dont les dirigeants sont considérés comme des têtes de mule et qui plus est amis de la Russie et de la Chine, n’arrive t- il pas que la politisation des faits l’emporte sur la réalité? Y a t-il un cynisme dans le choix du temps de parution de ce dossier dans le quotidien Libération, qui coïncide stratégiquement avec l’augmentation du prix du litre de deux carburants à la pompe au Congo? Y a t-il un choix des armes et la cruauté des procédés utilisés pour parvenir à des fins inavouables? Qu’il s’agisse d’une fiction collée à des allégations ou d’une politisation à tête chercheuse, l’image du Congo est écornée au moment où le pays, sous programme du Fmi, voudrait soigner la qualité de sa signature sur le marché financier international . Par A. Ndongo Journaliste économique et financier