Congo/Culture : Fin du colloque international «De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique »
Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, de l’industrie et du portefeuille public, Gilbert Ondongo a présidé, le 28 octobre 2020 à Brazzaville, la cérémonie de clôture du colloque international « De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique », affirmant que l’histoire a été dite avec brio. Les travaux de ce colloque ont débuté par la leçon inaugurale lue par le professeur congolais Constant Ndinga Mbo avant de se poursuivre par les trois axes prévus, à savoir, Axe I : Brazzaville, l’AEF et de Gaulle (1940-1958). Puis entamé une partie de l’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958). Le premier panel de cette après-midi a été modéré par Eric Deroo, historien venu de France avec la présence de trois intervenants, le général Henry de Medlege, directeur du Musée de l’armée (France), le régiment de marche du Tchad dans l’épopée de la France libre et contexte de ralliement des unités ; la professeure Scholastique Dianzinga, spécialiste de l’histoire des femmes (Congo), Les femmes congolaises au temps de la France libre (1940-1944) et le professeur Jean-François Owaye, spécialiste d’histoire militaire et de relations internationales (Gabon) / Autour de l’homme du 18 juin : pistes d’une mémoire partagée franco-gabonaise. Le second panel modéré par le français Franck Fernand, a fait parler trois intervenants, Vladimir Trouplin, conservateur du Musée de l’Ordre national de la libération (France), L’Ordre de la libération et Brazzaville ; du professeur Joseph Itoua, spécialiste d’histoire et civilisations africaines (Congo), Gaullistes et Vichystes en AEF et du professeur Jean-François Muracciole, historien spécialiste de la France libre, Le rôle de la France libre dans la Seconde Guerre mondiale. L’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958). Les trois premières communications ont été modérées par Jean-François Owaye, avec sur le plateau, Lecas Atondi Monmondjo, spécialiste de littérature française au Congo), Les discours de Brazzaville : les malentendus de l’histoire ; le professeur Bernard Simiti, spécialiste de l’histoire des civilisations des mondes africain, arabe et asiatique (RCA) / De Gaulle, Bonganda et la décolonisation et le professeur Isidore Ndaywel è Nziem, historien, linguiste (RDC) / De Gaulle et la décolonisation du Congo Belge. Les travaux ont repris avec le panel 2 de l’atelier de l’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958). Sous la modération du Professeur André Patient Bokiba, professeur de littérature africaine du Congo, a fait parler le docteur Mahamat Saleh Yacou, maître de conférence d’histoire moderne et contemporaine (Tchad) : De Gaulle et la décolonisation du Tchad ; docteur Wanyaka Bonguen Oyongmen, maîtresse de conférences en histoire militaire du Cameroun : Participation du Cameroun à la libération du Cameroun et Fréderic Turpin, historien, spécialiste de la décolonisation (France), De Gaulle et la décolonisation de l’Afrique. En ce qui concerne l’Axe III : L’image du général de Gaulle, construction d’un mythe, ont connu six nouvelles communications. Le premier panel dirigé par Christian Eboulé, journaliste TV5 Monde en France avec autour Frédérique Neau-Dufour, historienne (France), Comment devient-on Charles de Gaulle ? ; Armand Elena, journaliste militaire et écrivain au Congo), Camp Colonna d’Ornano. Le Saint-Cyr de la France libre à Brazzaville ; Bernard Toulier, historien de l’architecture (France), Le renouveau architectural de Brazzaville, 1940-1958. Pour le deuxième panel, la modération a été assurée par le Professeur Mukala Kadima Nzuji, du Congo. S’en sont suivies les contributions de N’guié Alanvo, président de la Fondation « Brazzaville Capitale de la France libre » (Congo), Devoir de mémoire ou remise en cause d’un idéal commun ; professeur Yvon Norbert Gambeg, spécialiste d’histoire et civilisations africaines (Congo), De Gaulle dans l’imaginaire des Congolo-gabonais (1944-1958) et le docteur Clotaire Messi Nan, spécialiste d’histoire des civilisations africaines (Gabon). Les participants ont recommandé entre autres, la mise à la disposition des scientifiques des moyens conséquents pour écrire cette mémoire partagée. Les travaux de ce colloque seront publiés sous forme d’actes. Florent Sogni Zaou