29e édition du FESPACO : après 28 ans, Dani KOUYATÉ offre l’Étalon d’or de Yennenga au Burkina Faso

29e édition du FESPACO : après 28 ans, Dani KOUYATÉ offre l’Étalon d’or de Yennenga au Burkina Faso

Le réalisateur burkinabè Dani KOUYATÉ, a remporté le prestigieux prix Étalon d’or de Yennenga de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) avec son film « Katanga, la danse des scorpions ». Il a reçu son trophée des mains du Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ ce samedi 1er mars au cours de la cérémonie de clôture de cette grand-messe du cinéma africain au Palais des Sports de Ouaga 2000. Après 28 ans (1997, sacre de Gaston KABORÉ), le Burkina Faso décroche son troisième Étalon d’Or de Yennenga, le prestigieux prix qui récompense le meilleur film de fiction long métrage au FESPACO. C’est un prix doté d’un trophée et d’une enveloppe financière de 20 millions FCFA. Dani KOUYATÉ, très ému a dédié ce prix aux Forces de défense et de sécurité́ (FDS), au peuple burkinabè̀ et aux soldats tombés au front pour la conquête de l’intégrité́ de notre territoire. « La lutte sera âpre mais la victoire est certaine », soutient Dani KOUYATÉ, confiant que le Burkina Faso va vaincre le terrorisme. Le deuxième prix dans la catégorie film fiction long métrage, l’Étalon d’argent, (trophée et dix millions FCFA), revient à « The village next to paradise » du Somalien Mo HARAWE et le 3e prix l’Étalon de bronze (trophée et 5 millions FCFA) à « On becoming a Guinea fowl » du Zambien Rungano NYONI. Dans la catégorie film du Burkina, le Grand prix du Président du Faso est revenu à Alidou BADINI pour son film « Yikian ». Ce prix mis en compétition par le Chef de l’État pour stimuler la création dans le 7e art est doté d’un trophée et de la somme de 5 millions FCFA. De nombreux prix ont été décernés aux réalisateurs qui ont pris part à cette édition du FESPACO placée sous le thème, « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », avec le Tchad comme pays invité d’honneur. La 30e édition du FESPACO est prévue du 27 février au 6 mars 2027.

Les routes de l’impossible en RDC: retour sur un reportage édifiant sur le dernier train du Katanga, « Hirondelle »

Les routes de l’impossible en RDC: retour sur un reportage édifiant sur le dernier train du Katanga, « Hirondelle »

« Les routes de l’impossible », série documentaire française produite par Tony Comiti Productions avec la participation de France Télévisions, a braqué il y a deux ans ses projecteurs sur le dernier train du Katanga. Nous avons choisi de revenir sur ce documentaire très édifiant sur les conditions de transport des populations en République démocratique du Congo (RDC) où les routes sont, pour la majorité, impraticables ou inexistantes et où le seul transport fiable, l’avion, demeure hors de portée des Congolais. Ce qui explique qu’au sud du pays, les populations se ruent vers le train hirondelle qui traverse la moitié du pays, depuis la capitale du Katanga, Lubumbashi jusqu’à Ilebo, commente la chaîne web Joseph Lenk . Ce train, le moins cher du Congo, parcourt 1600 kilomètres en trois semaines. Il s’arrête à toutes les gares, comme un omnibus. Revoir le documentaire diffusé sur France 5, dans la vidéo ci-dessous.

Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a bien été empoisonné, selon ses proches

Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a bien été empoisonné, selon ses proches

Le gouverneur Moïse Katumbi, dont le séjour prolongé à l’étranger avait suscité de fortes inquiétudes de ses proches et administrés, aurait bien été empoisonné. Selon un proche du très populaire gouverneur du Katanga, cité par le quotidien belge francophone La Dernière Heure (LA DH), dans son édition Abonnés, « Les rumeurs sont partiellement exactes. Son Excellence, le gouverneur Katumbi, a bien été victime d’un empoisonnement. » D’après une autorité congolaise, également citée par le journal belge, « Le mal a été diagnostiqué lors d’un check-up à Londres. Le gouverneur Katumbi a dû passer un mois aux soins intensifs et il en a encore jusqu’à la fin du mois ». « M. Katumbi pourrait rentrer au pays au début du mois de décembre », rassure un autre proche du gouverneur. Ce dernier n’exclut toutefois pas que le gouverneur puisse prolonger de quelques jours son séjour à l’étranger pour, indique-t-il, « poursuivre sa convalescence et rassurer certains de ses partenaires », rapporte LA DH dans un article exclusif intitulé : « Le gouverneur du Katanga a été empoisonné ! »