France/Musique. Voici l’été et la Guinguette africaine de Suresnes

France/Musique. Voici l’été et la Guinguette africaine de Suresnes

MUSIQUE. EN EFFET, La GUINGUETTE AFRICAINE DE SURESNES s’est donné pour objectif de porter gchaque année un projet d’envergure autour de l’engagement des jeunes. Cette année, Bravo ! KALY DJATOU pour la réalisation ce 20 juillet 2024 d’un grand concert consacré à la Rumba. KALY DJATOU qu’on ne présente plus, est en tout cas un admirable technicien de la guitare et de la chanson, capable d’en exploiter en solo toutes les ressources, de s’intégrer à une formation de studio ou de se mettre au service d’un vocaliste. Toutefois, tous les goûts seront permis : la danse sous toutes ses formes. Une programmation variées, de qualité et éclectique à découvrir le samedi 20 juillet 2024. Dore et déjà, Cette année encore les nombreuses activités riches en émotions et en surprises. Enfin, la Guinguette africaine de Suresnes à pour objectif de développer les relations intercururelles et de promouvoir les musiques, danses et actes culinaires africaines. Clément Ossinondé

Congo/Musique. Kaly Djatou chante « Mama »

Congo/Musique. Kaly Djatou chante « Mama »

RETRO. Kaly Djatou est ce phénomène de la chanson savante à avoir su concilier les vertus traditionnelles et les goûts d’un large public. Voici son mot d’Amour à l’intention de « MAMA » Rendre hommage à tous les aspects du génie de « MAMA », tel est le but, aussi reconnaissant que sincère, du remarquable Kaly Djatou. En effet, de plus en plus, le vocaliste le plus proche de la tradition bantoue apparait comme un point à la fois de convergence et de cristallisation de diverses nostalgies, comme un carrefour où se rencontrent avec plus ou moins de bonheur un certain nombre de traditions et plusieurs tendances bantoues. Des tendances, certes riches et qui se définissent en fonction du répertoire, des goûts du public. Il convient de souligner que la musique de Kaly Djatou illustre un projet parfaitement réalisé et comble de bonheur des désirs partagés. Bravo Kaly Djatou ! Clément Ossinondé

Congo-Brazzaville: Les couleurs musicales congolaises de la Bouenza

Congo-Brazzaville: Les couleurs musicales congolaises de la Bouenza

Le département de la Bouenza a produit des cultures musicales et des musiciens de talent qui ont été révélés par le disque et par la scène des bars-dancings de Nkayi, de Madingou et de Brazzaville. Ils ont évolué dans des groupes qui ont joué sur tous les registres. Le climat très particulier de leurs compositions, servi par des voix extraordinaires, ont fait  de « Nsi tua Fwila », « Sakomansa », « Super Boboto », « Bantous », « Extra musica », « Balka Sound », « African Flash, « ATC Music », « Rumbaya », « Kamba-Kamba », des groupes favoris de ceux qui exigeaient de la Rumba une plus grande rigueur littéraire musicale. Au nombre des musiciens congolais originaires de la Bouenza, les plus doués de leur génération et qui ont connu davantage de succès – sans être exhaustif – on compte les chanteurs et les instrumentistes ci-après, qui ont longtemps marqué les années de gloire de la musique congolaise de 1970 à 2000. Nous les avons recensés sur la base des disciplines artistiques et de l’évolution temporelle. Musique Traditionnelle La musique traditionnelle de la Bouenza, avec ses dialectes et groupements ethniques, est une richesse singulière, au regard de la qualité intrinsèque de ses chants et de ses musiques folkloriques transmis oralement depuis des siècles. Au nombre des groupes qui ont réussi à imposer une instrumentation diversifiée, des rythmes variés, des mélodies colorées, une inspiration et un tel assemblage de mots, on compte les noms ci-après : « Moukoukoulou National », « Kiburikiri », « TH Musica », « Fondation Moundele », « Djo Mambu », « Le Procureur » (folklore bembé) et « J.B. Gerbeau » (folklore dondo). Parmi les différentes danses produites par ces groupes, on compte : Kuni, Kamba : le Kodobo, Ndondo et Soundi  : le Ndada, Bembe et Mikengué : le goma na mukonsi, le Balka, le Muntunta Kiburikiri. Musique Tradi-Moderne et Moderne – Au chapitre tradi-moderne, citons : Albert N’Kibi dit « Loussialala de la poussière. Il est demeuré le seul musicien important de la musique tradi-moderne qui s’est exclusivement consacré au « Ngomfi »(instrument à corde) et qui a suscité un grand enthousiasme à travers le monde, en solo ou avec son groupe «  »Balka Sound ». (décédé le 06 octobre  2011 à Pointe-Noire) – En ce qui concerne la musique moderne, les grandes vedettes ont été : Luli Madeira (chanteur, il a fait les beaux jours des orchestres : African Flash – Nsi Tua Fwila  de Nkayi dans les années 70 et Africa Mod Matata de Pointe-Noire dans les années 80) Athanase N’Kaya « Matos Mwana Mukamba » (Chanteur – Orchestres : SBB – Sakomansa) Lucien Kimpouni (chanteur et son  groupe Kamba Kamba – Années 70) – Massala Moutina « Général Canta Moutina » (chanteur, SBB) Bertrand Thierry Mabika Taba « Bebe Chinois »(Chanteur, et avec son album « Kivuka Makanda », il a donné aux Kamba et à la Bouenza la place qui est la leur dans l’élaboration du tissu culturel national) –   Albert Moundosso « Maître Jolle » (Il fait partie de ces jeunes musiciens qui ont mis , depuis les années 1970, un talent original, un goût et une compétence rares au service d’une musique qu’ils aiment avec passion – A fait partie de ATC Music et Rumbaya) Maurice Koudiatou alias « Kaly Djatou » (Avec sa voix tonique, il s’est toujours imposé comme le griot, à cheval entre la vieille musique et la nouvelle, par ses chants envoûtants et ses envolées mélancoliques inimitables. Boniface Mazonga – Plus connu sous le nom de « Johnny », ce guitariste virtuose a longtemps fait la gloire de l’orchestre Super Boboto (SBB) par son style tout particulier. Chiden de Mbuta – Evoluant en solo, il est parmi les jeunes talents qui, dès la fin de l’année 1985, ont opéré une révolution au sein de la musique congolaise. En quête d’identité, Chiden de Mbuta s’est affirmé davantage comme un admirable vocaliste et compositeur. Brice Samba Abilissi – Il est passé par le groupe Extra-Musica où il a su imposer sa voix, pleine de sensibilité viscérale. Ce qui lui à permis d’aborder avec aisance tous les thèmes des chansons propres au style Zangul. Pierre Ngouala Dana – Un parcours instructif à travers une bonne une bonne partie de sa carrière, notamment chez Les Bantous de la capitale, puis dans Balka Sound de Loussialala. En effet, il a dominé  presque partout son entourage, avec un sens mélodique très aigu. Fernand Mabala « Le grand Mumbafuneur » – Il a été à l’apogée de sa carrière dans son pays, grâce à ses morceaux fétiches « Yatama », « Adjanny Monacyr », « petite Mbemba », « Chemin de l’école » produits par MGA Production. Il s’est envolé, ensuite pour la France. Né à Nkayi, dans la Bouenza, des parents originaires du département du Pool. Très ancré dans la Bouenza, il s’est toujours considéré plus comme enfant de cette contrée où il a fait une grande partie de sa vie (décédé le 04/08/2019 à Paris). Mboungou « Abdan » – Guitariste talentueux, familier des studios où il a officié derrière des vedettes connues. Il s’offre quand même de bons moments en faisant partie des Bantous, où il est demeuré un des acteurs les plus doués. Il a participé à la réussite de l’album « I have a dream » de Boulhos Loupino en 2009. Nkaba Ndoudi – Au cours des années 1990, il se révèle comme un humoriste de talent. Ses sketchs touchent à la vie courante, abordant aussi les questions politiques, économiques et sociales. Nota : cette liste n’est pas exhaustive. Le renouveau de la musique congolaise dans la Bouenza A l’idée d’un renouveau de la musique congolaise dans la Bouenza, et à la veille du prochain Fespam, nous avons eu envie de revenir sur  cette période extraordinaire des couleurs musicales congolaises de la Bouenza qui vit particulièrement dans les grandes villes de Nkayi, Madingou, mais aussi dans les campagnes, se mixer soukous, zouk, reggae coupé décalé  et musiques traditionnelles, pour créer une musique unique, entraînante et envoutante, une musique en pleine résurgence ces dernières années, aussi bien avec la mobilisation des anciens qu’avec l’appropriation de ce genre musical  par des jeunes gens. La soirée culturelle  « Au fil des couleurs de la culture Bouenza » tenue cet Eté 2019 à la Guinguette Africaine de Suresnes (France), par une équipe