RDC/Equateur: OLPA stupéfait par l’interpellation des journalistes à Mbandaka

RDC/Equateur: OLPA stupéfait par l’interpellation des journalistes à Mbandaka

L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation indépendante de défense et de promotion de la liberté de presse, est stupéfait par l’interpellation des journalistes à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).  Une vingtaine des journalistes travaillant pour plusieurs médias locaux ont été interpellés, le 13 février 2024, par la police locale sur l’avenue Bonsomi dans la commune de Mbandaka, au moment où ils participaient à un rassemblement pour célébrer la 13ème journée internationale de la radio et protester contre les bavures policières subies par le personnel des médias, principalement l’agression brutale de Mimi Etaka, journaliste et directrice provinciale de la station publique RTNC (Radio-télévision nationale congolaise). Les journalistes interpellés sont entre autres : Chilassy Bofumbo du média en ligne Losako.cd, Fabrice Indombe de l’Agence congolaise de presse (ACP/Mbandaka), Kadhafi Ntikala (Radio Bomoko Média), Lelu Lelu et Roger Mulumba (Radio Mambenga), Mamie Kapela (Radio Catholique Mwinda), Michaël Ekwalanga (Radio Liberté), Patience Isembi (Radio Catholique Mwinda), Rachel Lowa (Radio Évangile Éternel), Reagan Ilumbe (Radio Lobiko), Trésor Ikonda (Radio Soleil Couchant), Yvon Nzoka (Radio la Voix de Mbandaka), Baende Lofinda, Etino Bokau, Patrice Nkumu et Simon Kimbangala (RTNC/Mbandaka), Dieu-Merci Boluka, Eric Liyenge, Henry Elenga, José Maza Osukuma  et Patrick Loola (Radio-Télévision Libérale).   Ils ont été embarqués dans un véhicule de la police et conduits au bureau de l’Agence nationale des renseignements (ANR/Mbandaka) où ils ont été auditionnés pendant plusieurs heures par les responsables locaux des renseignements, les accusant d’avoir troublé l’ordre public en organisant un rassemblement sans autorisation préalable de l’autorité provinciale. Accusation rejetée par les journalistes détenteurs d’une copie d’accusé de réception de la Mairie de Mbandaka. Ils ont été tous relaxés. Il y a lieu de rappeler que la journaliste Mimi Etaka a été agressée à son bureau par le nommé Reagan, membre de la garde rapprochée de M. Bobo Boloko Bolumbu, Gouverneur de la province de l’Equateur, le 5 février 2024. Ce dernier accusait la journaliste d’avoir refusé de diffuser un communiqué du Gouverneur de province sur les antennes de RTNC/Mbandaka. Quelques jours après cette agression, Mika Longangu, Trésor Nsiabeinga et le nommé Reagan respectivement coordonnateur, coordonnateur adjoint de la cellule de communication et membre de la garde rapprochée du gouverneur ont été interpellés par le Parquet et placés en détention à la prison centrale de Mbandaka. De ce qui précède, OLPA condamne simultanément l’interpellation massive des professionnels de la presse ainsi que l’agression brutale de la journaliste Mimi Etaka. Ces actes sont de nature à porter atteinte à la liberté de presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.   OLPA espère que les autorités judiciaires saisies à cet effet, diront le droit en toute impartialité. Retrouvez ce CP ICI 

RDC/Lomami: OLPA exige la libération de deux journalistes à Lubao

RDC/Lomami: OLPA exige la libération de deux journalistes à Lubao

L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse, exige la libération de Sylvain Kiomba et de Joseph Ebondo respectivement rédacteur en chef et journaliste à la radio Shilo FM, station privée émettant à Lubao, à 200 kms de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, au centre de la République démocratique du Congo (RDC). Les journalistes ont été interpellés, le 5 janvier 2023, par l’Agence nationale des renseignements (ANR/Lubao). Alors qu’il répondait à une invitation de l’ANR, Sylvain Kiomba a été privé de liberté après avoir été soumis à un interrogatoire serré par le chef de poste de l’ANR qui l’a accusé de diffamation. Une accusation consécutive à la diffusion d’une déclaration de M. Crispin Lumami Tshite, président de la société civile locale sur les antennes de Shilo FM, le 4 janvier 2023. Ce dernier dénonçait l’existence d’un cachot clandestin à la résidence du chef de poste de l’ANR où une dame avait été détenue pendant 48 heures.     Joseph Ebondo qui s’y est rendu pour s’enquérir de la situation de Sylvain Kiomba a été aussi interpellé et placé en détention au cachot de l’ANR. Au regard de ce qui précède, OLPA condamne cette interpellation injustifiée des professionnels des médias. Il s’agit manifestement d’une atteinte grave au droit d’informer et d’être informé garanti par la loi    congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.  Par voie de conséquence, OLPA exige la libération immédiate et inconditionnelle des journalistes. Enfin, OLPA exhorte les autorités provinciales de Lomami à favoriser l’exercice de la liberté de presse sur toute l’étendue de la province.

Ecobank s’associe à AMA Academy pour lancer la première formation panafricaine sur les fintechs destinée aux journalistes

Le Groupe Ecobank, le premier Groupe bancaire panafricain, qui s’est engagé à développer et à soutenir les fintechs pour transformer la finance et la banque numériques, a annoncé aujourd’hui un partenariat avec AMA Academy, la seule plateforme panafricaine d’apprentissage en ligne gratuite dédiée à la formation des journalistes en Afrique. Le Groupe Ecobank et AMA Academy travailleront ensemble pour élaborer des modules de formation sur mesure portant sur les fintechs à l’intention des journalistes du continent spécialisés dans l’économie, la finance et les technologies. Les modules seront disponibles en deux langues : l’anglais et le français.  Le programme en cinq modules sera dispensé en ligne par des experts du secteur et donnera lieu à une reconnaissance et à des distinctions pour les meilleurs journalistes fintech d’Afrique. Il couvrira des sujets tels que l’histoire des services financiers en Afrique, leur transformation, la blockchain, l’Intelligence Artificielle dans la fintech et l’Open Banking. Il portera également sur la sécurité, la réglementation, la gouvernance, l’inclusion et les tendances futures du marché des fintechs en Afrique. Le partenariat vise à apporter une connaissance et une compréhension plus approfondies de ce secteur qui connaît la plus forte croissance sur le continent, à améliorer la qualité des reportages et à susciter davantage l’intérêt du public.  Eloïne Barry, fondatrice et directrice générale de African Media Agency et AMA Academy, a précisé : « Nous sommes ravis de nous associer au Groupe Ecobank, qui est à l’avant-garde de la transformation et de la progression des fintechs en Afrique. Notre Académie est également déterminée à améliorer les compétences des journalistes en leur donnant accès à des experts et à des formations. Les journalistes doivent souvent couvrir plusieurs sujets, et notre objectif est de les aider à améliorer la qualité et l’efficacité de leurs reportages ».  L’Afrique représente 45,6 % des activités de paiement mobile dans le monde, un phénomène rendu possible par le développement rapide de l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, et amplifié par la pandémie de COVID-19 en 2020.   Selon les chercheurs du secteur des technologies, en 2021, les entreprises fintech ont reçu 60 % des plus de 4 milliards USD d’investissements dans les technologies, dépassant ainsi le total des investissements réalisés dans l’écosystème plus large des start-up technologiques au cours des années précédentes. On estime que 6 millions de jeunes Africains accèdent à l’internet chaque année, ce qui offre des perspectives de croissance très intéressantes dans des secteurs fintech émergents tels que l’agriculture, l’assurance, les soins de santé, les énergies propres et l’éducation ; en plus de domaines relativement inexplorés tels que le crowdfunding, la technologie blockchain, l’intelligence artificielle et la réalité augmentée.  « Malgré tout le bien que l’on peut penser de la croissance de l’industrie africaine des technologies financières, il existe des lacunes et un déséquilibre dans la façon dont elle est présentée. Aujourd’hui, ce sont les médias internationaux qui en parlent. Nous n’abordons pas suffisamment le sujet avec une analyse approfondie de ce qui se produit réellement en Afrique, par des Africains. Cette formation donnera aux journalistes la confiance, les compétences et la compréhension nécessaires pour devenir aussi pertinents et compétitifs que les journalistes spécialisés dans le même domaine dans les médias internationaux », a poursuivi Eloïne Barry.  Djiba Diallo, conseiller fintech au Groupe Ecobank, a indiqué au sujet de ce partenariat : « Le continent a vu l’essor de marchés émergents en dehors des bastions traditionnels que sont le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud, notamment en Éthiopie, au Ghana, au Sénégal, au Rwanda et en Ouganda, pour n’en citer que quelques-uns. Ce sont des pays où Ecobank est présente et où le cours de formation aux médias sur les fintechs aura un réel impact. En tant que groupe bancaire panafricain, nous souhaitons développer les solutions fintech locales, dont beaucoup ont le potentiel de devenir des solutions mondiales, et donner à nos partenaires médias locaux les moyens de les faire connaître ».  Prix du Journaliste fintech de l’année  Les journalistes qui suivront l’intégralité des modules de formation auront également la possibilité de se voir décerner le prix du meilleur journaliste anglophone et francophone dans le domaine de la fintech lors d’une cérémonie de remise des prix organisée à l’issue de la formation.  Les journalistes basés en Afrique qui couvrent l’économie, la finance et les technologies pour l’Afrique doivent se rendre sur la page https://amacademy.io/ecobank/ pour s’inscrire à la masterclass dédiée aux fintechs.

Le cas Pero Luwara: Et si la RDC avait les journalistes qu’elle mérite?

Le cas Pero Luwara: Et si la RDC avait les journalistes qu’elle mérite?

OPINION. Kabala Mwana Mbuyi était un journaliste sportif de la radio nationale Kananga venu à Kinshasa couvrir le championnat inter-provinciale en 1973. C’est à cette occasion qu’il fit sur les antennes de la Voix du Zaïre une évaluation des chances de l’équipe de Kinshasa et de celle de Kananga dont il prédit la victoire en analysant les rapports des forces entre les deux formations. Il se fit que le match se déroula exactement comme il l’avait dit dans ses commentaires. Comme par hasard, il y avait un auditeur qui avait religieusement suivi les commentaires de Kabala Mwana Mbuyi avant le match et qui avait fini par réaliser que tout s’était passé comme ce dernier l’avait annoncé. Cet auditeur là était le dictateur Mobutu qui décida que Kabala devait rester à la Voix du Zaire Kinshasa au lieu de rentrer à Kananga. C’est ainsi que le grand public découvrira ce journaliste très pétri de talents qu’était Kabala Mwana Mbuyi. C’était pareil pour les Makoko Musheni, Kibambe Shintwa, Kasongo Mwema, Tshimpumpu wa Tshimpumpu, Paul Basunga et autres grands journalistes du Grand Zaire qui étaient tous des produits d’une sélection méritocratique à la mobutiste. Maintenant que la Rdc a consacré la culture de CHANCE ELOKO PAMBA faisant que n’importe qui peut devenir ministre, député, Général etc., quoi de plus normal que nous puissions avoir des journalistes incapables de distinguer faits et commentaires ou d’établir un distinguo entre liberté d’expression et libertinage. Comme quoi, la Rdc a les journalistes qu’elle mérite. Bonne réflexion. A suivre !!! Par Faustin Bosenge

Maroc: Le Conseil National de la Presse et l’Autorité du Marché des Capitaux poursuivent la formation au profit des journalistes

Maroc: Le Conseil National de la Presse et l’Autorité du Marché des Capitaux poursuivent la formation au profit des journalistes

Dans le cadre de leur collaboration, le Conseil National de la Presse (CNP) et l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) poursuivent leurs séances de formation au profit des journalistes au Maroc. Après une première rencontre sur le fonctionnement du marché financier, qui a fédéré plus de 15 journalistes issus des médias nationaux en langue arabe, le Conseil National de la Presse et l’AMMC ont organisé, le vendredi 26 mars 2021, une formation au profit des journalistes affiliés aux publications en langue française. Cette rencontre, animée par M. Mouad Tanouti, Directeur de la Normalisation et des Affaires juridiques au sein de l’AMMC, a eu pour objectif de mettre la lumière sur le marché marocain des capitaux en plein développement. Sous le thème «Le Marché des capitaux, instruments, acteurs et mode de fonctionnement», les journalistes participant à cette formation ont enrichi leur culture financière à travers une présentation de la typologie des instruments financiers et des opérations, l’organisation institutionnelle du marché des capitaux, la supervision, les modalités d’intervention…, le tout illustré par des cas pratiques. Cette initiative conforte le rôle du CNP dans sa mission de renforcer les connaissances des journalistes en ce qui concerne les rouages du marché financier, et met en évidence le rôle central de l’AMMC dans l’éducation financière au Maroc. Ce cycle de formations organisé par le CNP et l’AMMC se poursuivra au courant du dernier trimestre de l’année 2021, afin de permettre aux journalistes d’accompagner le développement du marché financier, dans le respect des règles déontologiques et de la liberté de la presse.

Amnesty International instrumentalise des journalistes pour servir ses agendas masqués

Amnesty International instrumentalise des journalistes pour servir ses agendas masqués

TRIBUNE. L’ONG Amnesty International a publié, le 22 juin 2020, un rapport fallacieux et tendancieux sur la question des Droits de l’Homme au Maroc, en affirmant, sans preuve aucune, que le téléphone portable du journaliste marocain Omar Radi aurait subit des attaques grâce au logiciel espion Pegasus suite au supposé programme secret baptisé « Atlas »et développé par la société israélienne NSO Group. Face à de telles accusations, les autorités marocaines ont vivement réagi, comme il se devait, en rejetant fermement, le 26 juin 2020, avoir été contactées par Amnesty International sur ce sujet,tout en soulignant que la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde et Le Desk au Maroc, s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc. Une partie de ces organes médiatiques s’est, en effet, bien éloigné des règles déontologiques qui régissent l’honorable profession journalistique pour servir les agendas masqués de l’ONG en question. Il est bon de rappeler que ce rapport d’Amnesty International sur les pseudo activités de NSO Group en lien avec le Maroc n’est en fait qu’un complément d’une série d’actions entreprises menées depuis près de cinq années par cette ONG dans un bras de fer avec l’entreprise israélienne spécialisée dans les logiciels de surveillance. Pour ce qui est du parcours professionnel du sieur Omar Radi, l’affidé de service d’Amnesty, celui-ci n’a rien d’exceptionnel. Ce pseudo journaliste s’est fait connaître suite à tweet virulent à l‘égard de l’autorité judiciaire marocaine, ce qui provoqua sa convocation devant la justice en décembre 2019 et sa condamnation, le 17 mars 2020, à 04 mois de prison avec sursis et 45 Euros d’amende pour publication diffamatoire à l’endroit d’un magistrat. Force est donc de constater que toute cette mascarade initiée par Amnesty International n’est qu’un jeu d’influence auquel s’est invitée cette ONG moyennant d’énormes financements pour maquiller l’action des concurrents de NSO en lui donnant la légalité d’une action des Droits de l’Hommiste, en prétendant que les personnes visées sont des défenseurs des Droits de l’Homme et non pas des terrorises comme l’affirme NSO ; ce qui laisse entrevoir une action orchestrée par une entité contre le Royaume du Maroc, raison pour laquelle la justice marocaine a ouvert une enquête sur Omar Radi suspecté d’avoir bénéficier de financements de l’étranger en lien avec des services de renseignementet qu’il a été interrogé le 25 juin 2020 par la police judiciaire marocaine. Mais, Omar Radi, si prompt à défendre de fausses causes, a simplement refusé de s’exprimer sur cet interrogatoire ce qui est tout simplement un aveu, au regard du droit. Enfin, pour ce qui est du respect des Droits de l’Homme, Amnesty International ferait mieux de regarder vers d’autres pays, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, en Afrique autre que le Maroc qui fait de ce dossier une priorité de sa politique judiciaire Farid Mnebhi.

Exploitation outrageuse par les autorités algériennes de la pandémie du COVID-19 pour matraquer les militants du Hirak et des journalistes

Exploitation outrageuse par les autorités algériennes de la pandémie du COVID-19 pour matraquer les militants du Hirak et des journalistes

Nombre d’eurodéputés appartenant à différents groupes politiques ont paraphé une lettre adressée au Haut Représentant de l’Union Européenne pour la Politique Etrangère et la Sécurité, Monsieur Joseph Borrel, dans laquelle ils attirent l’attention de l’Union Européenne sur la situation catastrophique de la liberté de presse et les brimades dont sont l’objet les journalistes, rappelant le cas de Khaled Drareni, correspondant de Reporter Sans Frontières, détenu depuis le 29 mars 2020. Il est fait état dans cette lettre, que les responsables algériens manipulent à l’envie la crise sanitaire liée au COVID-19 pour maltraiter de manière éhontée les activistes du Hirak et des journalistes indépendants qui sont jetés en prison en violation flagrante de leurs droits les plus élémentaires. Par ailleurs, les eurodéputés insistent sur le fait que les responsables algériens sont seuls responsables dans la protection de la presse et se doivent de permettre aux journalistes de faire leur travail en toute indépendance et leur garantir le libre accès à l’information. A rappeler que nombre d’ONG’s internationales avaient appelé le 02 avril 2020 à la libération de Khaled Drareni et d’autres journalistes ainsi que celle de militants détenus en Algérie, mais cet appel est resté lettre morte jusqu’à ce jour. « Aujourd’hui et sur la base de la résolution du Parlement Européen de novembre 2019 sur la situation des libertés en Algérie, nous vous appelons à agir auprès du Gouvernement algérien en vertu de ses engagements internationaux pour mettre un terme à la détention arbitraire des journalistes et des militants des Droits de l’Homme», ont lancé ces eurodéputés à l’adresse du Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Sécurité. Le Parlement Européen a donc réclamé une intervention urgente de l’Union Européenne pour mettre un terme à la répression exercée par les autorités algériennes à l’encontre des militants des Droits de l’Homme. A noter que le 15 mai 2020, le quotidien américain « The Washington Post » avait consacré une page entière au journaliste Khaled Drareni tout en appelant les autorités algériennes à le libérer et à cesser la censure imposée aux journalistes. Pour ce qui est de la machine algérienne de propagande anti-marocaine, celle-ci continue de fonctionner à plein régime, faisant le bonheur malsain d’une certaine presse aux ordres. La honte des autorités algériennes dans toute son horreur ! Mais que voulez-vous, en Algérie ou on suit les Caporaux de Généraux ou alors c’est la taule dans toute sa noirceur assurée ! Une situation qui perdure depuis l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962 et que les Algériens refusent aujourd’hui. Farid Mnebhi.

Rabat: « Les Panafricaines » abordent la question du changement climatique avec le Ministre Nasser Bourita

Rabat: « Les Panafricaines » abordent la question du changement climatique avec le Ministre Nasser Bourita

Le Ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, a reçu, jeudi 5 mars, 150 membres du réseau « Les Panafricaines », au siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale à Rabat, pour un petit-déjeuner débat. Comptant 300 membres issues des 54 pays africains, le réseau des femmes journalistes d’Afrique se réunit les 06 et 07 mars 2020 à Casablanca pour son troisième forum sous le thème : « Urgence climatique : les médias acteurs du changement ». Une problématique qui constitue une question capitale pour le continent africain. Dans une allocution adressée aux Panafricaines, Nasser Bourita a souligné l’importance de l’action des médias face à la gravité des conséquences des changements climatiques : « Traiter de la question du changement climatique n’est pas un luxe pour l’Afrique, c’est une urgence et une nécessité. » Selon le Ministre des Affaires Etrangères, c’est la raison pour laquelle que le Royaume s’est engagé dans la promotion des énergies propres, et ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique marocain à 52 % d’ici 2030. Un chantier qui fait du Royaume le deuxième pays au monde en termes de performances climatiques, Le Chef de la Diplomatie marocaine a également souligné que les femmes africaines étaient les plus touchées par l’impact du réchauffement climatique sur le continent, et notamment ses conséquences socio-économiques. C’est là toute la raison d’être des Panafricaines, qui ont décidé cette année d’œuvrer pour mettre en lumière l’urgence climatique à laquelle fait face le continent. Et Nasser Bourita d’ajouter : « Les Panafricaines doivent être les porte-voix d’une Afrique qui passe du plaidoyer à l’action. » A l’issue de la rencontre, un groupe d’une cinquantaine de Panafricaines se sont rendues à la Cité Universitaire Internationale de Rabat, où elles ont été accueillies par Mohammed Methqal, Ambassadeur-Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI). L’AMCI a pour mission de développer, d’élargir et de renforcer l’ensemble des relations culturelles, scientifiques, techniques et économiques avec les pays partenaires, notamment, dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Lors de leur visite de la Cité Universitaire Internationale de Rabat, les Panafricaines ont pu découvrir le cadre de vie des étudiants étrangers faisant leurs études au Maroc, et également rencontrer leurs compatriotes issus de divers pays du Continent, dont la Côte d’Ivoire, le Togo, le Sénégal, la Mauritanie, le Ghana et les Iles Comores. Ainsi, dans une allocution prononcée devant les Panafricaines, Mohammed Methqal, Ambassadeur-Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a souligné que la Cité Universitaire Internationale de Rabat est un lieu qui symbolise l’engagement historique et permanent du Royaume du Maroc dans la formation de la jeunesse africaine. « Plus de 70 nationalités vivent sur cet espace parmi lesquels 47 pays africains, faisant ainsi de ce lieu, un des endroits où il y a l’une des plus grandes diversités au mètre carré sur le continent Africain » a déclaré Mohamed Methqal, qui a tenu a ajouter qu’à  l’heure où les pays africains font face à des défis économiques, sécuritaires et environnementaux majeurs, il est urgent pour nous tous de poursuivre notre engagement dans cette bataille à lutter contre la menace du changement climatique. Initié par 2M en 2017, « Les Panafricaines » est un réseau de femmes journalistes africaines dont les membres sont issus des 54 pays du Continent. Ce réseau a pour ambition de contribuer à une plus grande responsabilité des médias africains dans le traitement des questions centrales qui intéressent les opinions publiques du continent. Ce réseau s’assigne également comme mission de constituer une véritable force de réflexion et de proposition.