Benjamin Bilombot Bitadys: Denis Sassou Nguesso va-t-il sauver le soldat Jean-François Ndenguet ? (Congo)
CLAIRE ET NET. « Pourquoi avoir confié la direction des enquêtes impliquant des hommes de main (capitaine Manouana dit Morgan, L’adjudant-chef Kanga, Patou Kazis et Akouba, ) au commandant de la police ? C’est comme si on confiait la garde du gigot à un chien affamé ou les clefs du bar à un ivrogne. Jean-François Ndenguet est sur la sellette. Il est à la fois juge et partie. Les flics de Jean François Ndenguet ont mis la main sur les policiers ripoux, hommes de confiance de Jean François Ndenguet et ont filmé les auditions qu’ils ont fait fuiter sur le web. A quelle fin ? Faut-il y voir la main de Chrystel Sassou et King Obami Itou ? Le capitaine Morgan, l’adjudant-chef Kanga, Patou Kazis, et Akouba sont passés à table. Quelles conséquences pour Jean François Ndenguet ? A-t-il fini de manger son pain blanc ? Est-ce le commencement des douleurs pour Jean François Ndenguet, pour paraphraser Sony Labou Tan Si ? » Benjamin Bilombot Bitadys (in congo-liberty)
Relance de l’opération ‘’Mbata ya bakolo’’ à Brazzaville
Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet, a relancé le 20 janvier à Brazzaville, l’opération « Mbata ya Bakolo » qui vise à lutter contre l’immigration clandestine et à assainir les grandes villes du pays des actes de criminalité. Le directeur général de la police, le général Jean François Ndenguet, a procédé le 20 janvier 2014, à la relance de l’opération Mbata ya bakolo. Cette opération a débuté par le 3e arrondissement, Poto-Poto où le directeur général s’est déployé avec des agents de la police le long des avenues de France et de la Paix. Il est entré dans le marché Poto-Poto, où la plupart des commerces sont tenus par les étrangers. Des dizaines de personnes ont été interpellées par la police à cause du manque ou de l’irrégularité des pièces d’identité. Ces agents de la police qui arborent des brassards de couleur orange sur lesquels on peut lire UCR. Les étrangers doivent présenter leur passeport avec visa ; la carte de résidence en cours de validité ; la carte consulaire (facultatif) et la quittance de paiement de carte de résidence (appuyée d’une pièce d’état-civil justifiant son identité : passeport). L’attestation d’instance de naturalisation (valable pour les étrangers dont les dossiers de naturalisation sont en cours) ainsi que la carte de réfugié ou récépissé sont également exigées. Le général Ndenguet a expliqué que Mbata ya Bakolo concerne beaucoup plus des sujets Ouest-Africains à savoir, les maliens, les sénégalais, les libanais, les mauritaniens et autres, qui doivent passer par le contrôle. Ceux qui ont leurs papiers, nous les laissons, mais ceux qui n’en possèdent pas seront accueillis dans un centre au commissariat central (centre-ville). Ils vont y rester jusqu’à ce que leur billet soit payé par ceux qui les ont faits entrer en terre congolaise de manière clandestine Il a toutefois Jean-François Ndenguet, précisant que pour les ressortissants de la République démocratique du Congo, le rapatriement est facile puisqu’il y a déjà un bateau loué, déplorant au passage le manque de moyens financiers pour bien mener une telle opération qui devrait se poursuivre à Pointe-Noire et dans les autres départements du pays. Le général Ndenguet a, par ailleurs, souhaité l’implication de la population pour bien mener cette opération qui vise à assainir les quartiers de Brazzaville, sollicitant une aide au profit de la police car, a-t-il dit, il s’agit d’un problème qui concerne tout le monde. L’opération Mbata ya bakolo a été lancée pour la première fois le 4 avril 2014 à Brazzaville.