RD Congo. L’hommage du président Tshisekedi à son homologue Idriss Déby Itno

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est incliné, aux côtés du Président français Emmanuel Macron, devant la dépouille mortelle du président Idriss Déby Itno à la place de la Nation. Premier Chef d’Etat à prendre la parole parmi une dizaine de dirigeants présents à cette cérémonie officielle, Félix-Antoine Tshisekedi a rendu un vibrant hommage à son défunt homologue qui a succombé à ses blessures deux jours auparavant sur un champ de bataille face à des insurgés dans son pays. En sa qualité de président de l’Union africaine, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a promis l’accompagnement de l’Organisation panafricaine au Conseil National de Transition du Tchad conformément aux lois de ce pays. Juste après cette cérémonie funéraire, le Président de la République a pris son avion en direction de Kinshasa.
Tchad : la participation, unique enjeu d’un scrutin dénué de véritable surprise (RT France)

Au Tchad, le premier tour de l’élection présidentielle s’est déroulé dans le calme le 11 avril. Le président sortant Idriss Déby Itno brigue un sixième mandat face à six opposants. Un scrutin sans suspens, mais avec un enjeu : la participation.
Tchad : Conseil des ministres du jeudi 17 décembre 2020

Un Conseil ordinaire des Ministres s’est tenu ce jeudi 17 décembre 2020, sous la Présidence du Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Président du Conseil des Ministres. Un seul point était inscrit à son ordre du jour. Il s’agit de l’examen du projet de loi de finances 2021, soumis par le Ministre des Finances et du Budget. Ce projet de loi de finances est élaboré dans un contexte marqué par la pandémie du COVID-19 et ses conséquences socio-économiques, ainsi que par la chute drastique du cours du pétrole et la recrudescence des menaces sécuritaires, notamment celle posée par Boko Haram. Malgré l’impact négatif de tous ces facteurs sur les recettes et les dépenses de l’État, ainsi que sur les efforts du Gouvernement visant à consolider les acquis des réformes entreprises depuis quelques années, notre pays a fait preuve de résilience face aux différents chocs grâce aux mesures prises par le Gouvernement, sous l’impulsion du Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, afin de renforcer les valeurs de performance, de redevabilité, de transparence et de bonne gouvernance. Selon le rapport sur les perspectives économiques régionales africaines d’octobre 2020, publié par le Fonds Monétaire International, notre pays présente la meilleure des situations économiques dans la sous-région pour l’année 2020, voire dans l’espace G5 Sahel, tant pour ce qui est de la croissance qu’en ce qui concerne les autres ratios les plus essentiels. Cette performance est aussi relevée dans le rapport de la Fondation Mo Ibrahim, plaçant le Tchad parmi les neuf (09) pays africains, dont les scores sont améliorés. S’inscrivant dans la poursuite des priorités de la Loi des Finances Rectificatives 2020, le projet de loi de finances 2021 met un accent particulier sur le monde rural, l’emploi des jeunes, les femmes, l’accès à l’eau, l’éducation, la santé, la promotion du secteur agropastoral, l’appui aux secteurs sinistrés par la pandémie du COVID-19, l’amélioration du climat des affaires, le soutien de l’industrie locale, etc. Au plan macroéconomique, le projet de loi de Finances 2021, est préparé en tenant compte des incertitudes au niveau mondial liées à la crise sanitaire, et sur la base des hypothèses suivantes : La production du pétrole passe de 142.075 barils/jours en 2020 à 147.397 barils/jour en 2021 ; Le cours du Brent passe de 40,7 dollars US en 2020 à 44 dollars US en 2021 ; Une décote de 3 dollars US par baril ; Le coût de transport de 7 dollars US par baril. Sur la base de ces hypothèses, la croissance en 2021, soutenue par le secteur pétrolier à hauteur de 8,1% et hors pétrole à 4,8%, se situerait à 5,1% contre 0,4% en 2020. En termes des chiffres, le projet de loi de finances prévoit 1.098 milliards de FCFA des recettes (hors dons), contre 1136 milliards de FCFA, en 2020, soit une baisse de 3%. Les dépenses totales (hors amortissement de la dette) dans le projet de loi de finances 2021, sont estimées à 1247,153 milliards de FCFA en 2021 contre 1196 milliards de FCFA en 2020, soit une augmentation de 4%. De ce qui précède, il résulte un solde budgétaire de base déficitaire de 149 milliards de FCFA. En considérant les amortissements de la dette, les financements extérieurs (appuis budgétaires, dons et prêts projets) et les financements intérieurs, le projet de budget 2021 est équilibré. En définitive, ce projet de Loi de Finances 2021, en ligne avec les engagements pris par le Maréchal du Tchad vis-à-vis des populations du Tchad profond, prescrit des allocations budgétaires plus ciblées, plus suffisantes et de meilleure qualité pour permettre à notre pays de bénéficier du Programme Politique du Président de la République, voie à suivre vers le Tchad que nous voulons. Commencé à 16 h 15 mn, le Conseil a pris fin à 17 h 25 mn. Fait à N’Djamena, le 17 décembre 2020 Le Ministre de la Communication Porte-Parole du Gouvernement L’AMB. CHERIF MAHAMAT ZENE
Tchad : Conseil des ministres du lundi 3 août 2020

Un Conseil extraordinaire des Ministres s’est tenu ce lundi 03 août 2020, sous la Présidence du Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Président du Conseil des Ministres. Deux points étaient inscrits à son ordre du jour : L’examen d’un (1) projet de texte et une Communication du Maréchal du Tchad. Au titre du Ministère des Finances et du Budget, le Conseil a examiné et adopté le projet de Loi de finances rectificative pour l’année 2020. L’examen et l’adoption de ce projet de loi de Finances rectificatif se justifie par la survenance brusque et dramatique de la pandémie du Covid-19, ayant brutalement entraîné l’effondrement de l’économie mondiale, la chute drastique des prix des matières premières, notamment celui du pétrole et la rupture de la chaine logistique mondiale. C’est dans ce contexte de détérioration de l’environnement macroéconomique international, et de ses conséquences sur l’économie nationale, marqué par la pandémie du COVID-19, que le Gouvernement sous la haute clairvoyance du Maréchal du Tchad, s’est battu avec son génie, ses ressorts et son leadership, pour maintenir son économie, ses recettes, supporter les nouvelles dépenses, assurer le service public. Dans la droite ligne des adresses à la Nation du Maréchal IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, du 31 décembre 2019 et du 14 avril 2020, des mesures audacieuses ont été prises pour augmenter les allocations budgétaires avec un accent sur les investissements dans le secteur de la santé et de la de réduction de la pauvreté. Au nombre de ces mesures figurent, entre autres : – la levée progressive des abattements sur les salaires des fonctionnaires, – la mise en place d’un Fonds de 30 milliards de FCFA pour l’Entreprenariat des Jeunes et des Femmes, et le recrutement de 20 000 jeunes à la Fonction Publique courant 2020, – Le paiement d’un montant de 5 milliards FCFA au titre de « capital-décès » au profit des ayant-droits des agents civils et militaires décédés,des primes de retraite et des frais médicaux au profit des militaires blessés ; – La mobilisation de 25 milliards FCFA dans le cadre de la sécurité alimentaire et du soutien aux plus vulnérables, dont 5 milliards par le Trésor ;– Le recrutement de 1638 agents de santé déjà en activité ;– La mise en place d’un Fonds Spécial pour la lutte contre le coronavirus financé par l’Etat, les partenaires et les bonnes volontés ;– L’octroi des primes spéciales au personnel de santé mobilisé dans la lutte contre la COVID-19 ;– La prise en charge des factures d’eau et d’électricité respectivement pour une période de six (06) et 03 mois au bénéfice des ménages dans la tranche sociale ;– Le paiement en cours d’un montant de 110 milliards FCFA au titre de la dette intérieure due aux fournisseurs de l’État ;– La mobilisation d’une enveloppe de 17 milliards FCFA pour ladistribution de 1000 tracteurs, de 5 000 charrues, de l’achat et de la distribution de 10 000 kits maraichères, de l’acquisition de 7 000 tonnes d’engrais, des produits phytosanitaires et de lutte antiacridienne, des semences pluviales et maraichères, ainsi que le recrutement de 300 agents d’encadrement supplémentaires, – La réduction de 50% des contributions au titre de l’Impôt Général Libératoire et de la patente au profit de toutes les entreprises et des opérateurs économiques,– Etc.La loi de finances rectificative se veut réaliste et vise à apporter des réponses adaptées mais fortes, à la conjoncture socio-économique, sanitaire et sécuritaire que traverse notre pays.Au plan macroéconomique, le projet de loi de Finances rectificative est conçu sur la base des hypothèses suivantes :– Le taux de croissance de PIB rectifié passe de 3,4% à 0,5% ;– La production pétrolière passe de 150 953 barils/jour à 147 408 barils par jour ;– Le cours du Brent passe de 60,5 USD le baril à 36,2 USD. De manière chiffrée, les recettes budgétaires passent de 1.209 milliards FCFA à 1.136 milliards FCFA alors que les dépenses passent de 1052 milliards FCFA à 1196 milliards FCFA avec un déficit budgétaire de 60 milliards 252 millions FCFA, non compris le règlement des arriérés intérieurs à hauteur de 165 milliards FCFA, la recapitalisation des banques pour 14 milliards FCFA, l’amortissement de la dette intérieure et extérieure pour 97 milliards FCFA et l’abondement du compte de lissage des prix et de la production pétrolière à hauteur de 10 milliards FCFA. Ces différents gaps seront financés par les appuis budgétaires des partenaires,les prêts projets et prêts bancaires, ainsi que par de nouvelles émissions de titres publics sur le marché régional et par l’allégement du service de notre dette extérieure à hauteur de 27 milliards FCFA. Au titre du deuxième point, le Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO a fait une communication à l’endroit du Conseil, en attirant l’attention des membres du Gouvernement sur l’interdiction faite, il y a quelques années par rapport à l’usage abusif des bons de commande administratifs (BCA), ayant conduit à des malversations et des pratiques déviantes. A cet égard, il a déploré les pratiques s’assimilant à des détournements de fonds consistant à morceler une ligne de crédit en des marchés de petits montants, pour les faire soumettre à son approbation. Ainsi, il a relevé avec amertume que ces marchés, parfois fictifs et montés sur conseil des partenaires, sont souvent sans impact réel, et ne répondent à aucun besoin du pays. A titre d’exemple, il a cité le cas d’une enveloppe d’un milliard saucissonnés en plusieurs marchés faisant perdre au trésor public d’importantes ressources. Face à ces pratiques qu’il a fermement condamnées, le chef de l’État a instruit tous les membres du Gouvernement à l’effet de mettre immédiatement fin à ces déviations incompatibles avec le principe de servir le pays et non se servir. Dans cette optique, il a instruit le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) à accélérer la finalisation des travaux de la Commission chargée de l’Évaluation du Système National de Passation des Marchés Publics,