Burkina Faso. Approvisionnement en intrants agricoles : le gouvernement dissout la CAIMA

Burkina Faso. Approvisionnement en intrants agricoles : le gouvernement dissout la CAIMA

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres, qui a examiné plusieurs dossiers et pris d’importantes décisions pour la marche de la Transition, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a examiné et adopté six décrets. Le premier décret porte approbation des statuts particuliers du « Fonds Dumu Ka Fa », un fonds mis en place pour faciliter l’accès au financement des producteurs dans le secteur agropastoral et halieutique. « L’objectif de ce décret est de doter cette structure d’organes de gouvernance et d’un cadre institutionnel pouvant favoriser son opérationnalisation », a indiqué le ministre en charge de l’agriculture, Ismaël SOMBIE. Le deuxième décret adopté au titre de ce département porte création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de sécurité alimentaire. Ce décret, selon le ministre, s’inscrit dans le cadre de la relecture du cadre général de coopération entre l’Etat et les partenaires en matière de sécurité alimentaire. Il se fonde sur la volonté du gouvernement « de réaffirmer son leadership dans le domaine de la sécurité alimentaire en assurant la conduite de cet organe important de décision ». Le troisième décret porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA), désormais rattaché au Ministère en charge de l’agriculture, en vue « d’impulser une nouvelle dynamique dans l’accroissement de la production ». Le quatrième décret adopté pour le même ministère est relatif à la dissolution de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA). « Il faut rappeler que dans le secteur agropastoral et halieutique, précisément dans le secteur agricole, l’approvisionnement en intrants est déterminant pour influencer la dynamique et la politique de production de l’Etat. Le gouvernement consent chaque année une importante subvention pour réduire le coût des engrais », a indiqué le ministre SOMBIE. Toutefois, au regard des difficultés de fonctionnement que traverse la structure et en vue de permettre à l’Etat de contrôler les subventions, le Conseil a procédé à la dissolution de la CAIMA. En remplacement de la CAIMA, le gouvernement a adopté un cinquième décret portant création d’une société d’Etat dénommée Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA). « Cette société se veut stratégique pour le gouvernement en matière d’approvisionnement en intrants et sera essentiellement assuré par des capitaux publics », a soutenu le ministre Ismaël SOMBIE. Le sixième décret soumis par le ministre en charge de l’agriculture et adopté par le Conseil porte sur l’adoption des statuts particuliers de la SOBIMA dans l’optique de doter la structure d’organes de gouvernance. Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a examiné et adopté quatre rapports. « Pour le premier rapport, le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation de la mine industrielle de Sanbrado en vue de prolonger la vie de la mine pour cinq ans additionnels », a indiqué le ministre en charge des mines, Yacouba GOUBA. Le deuxième rapport au titre de ce ministère est un décret relatif à l’octroi d’un permis d’exploitation de la mine de Toèga, située dans la province du Ganzourgou. Quant au troisième dossier, il est relatif à deux décrets portant respectivement retrait du permis d’exploitation de la mine d’or d’Inata et de celui de la mine de manganèse de Tambao. Le quatrième dossier examiné par le Conseil pour le compte du ministère des Mines est relatif à l’adoption d’un avant-projet de loi portant Code minier. Ce projet de Code minier, qui introduit plusieurs innovations, fait suite à la refonte de deux textes majeurs ; l’un portant sur le Code minier de 2015 et l’autre portant sur l’organisation de la commercialisation de l’or au Burkina Faso.

Burkina Faso/Conseil des ministres : le gouvernement entérine la baisse significative des tarifs des examens de scanner, d’IRM et d’actes d’hémodialyse

Burkina Faso/Conseil des ministres : le gouvernement entérine la baisse significative des tarifs des examens de scanner, d’IRM et d’actes d’hémodialyse

 Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et adoptés selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté trois rapports. Il s’agit du décret portant modification de la fiche n°6 de l’annexe du décret du 15 novembre 2019 relatif au répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME), d’une autorisation spéciale de recrutement sur concours direct de médecins généralistes pour des formations spécialisées en chirurgie générale et en chirurgie pédiatrique au titre des années 2024 et 2025, et d’une autorisation de recrutement sur concours direct au titre de l’année 2024. « Le conseil a autorisé l’ouverture de 5 364 postes à pourvoir pour débuter (…). Au fur et à mesure que nous avançons, en fonction des priorités dégagées par le gouvernement, on peut décider d’un recrutement spécifique dans un secteur donné pour compléter », a indiqué le ministre d’Etat Bassolma BAZIE. « En plus des concours (…), l’Etat est disposé à recenser l’ensemble des étudiants qui sont sur les sites de production agricole pour leur permettre de s’installer à leur propre compte. L’Etat va également envisager le recrutement d’un certain nombre de jeunes pour les former en entrepreneuriat dans des domaines bien précis et les accompagner dans leur installation », a ajouté Bassolma BAZIE. Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, le Conseil a adopté deux projets de loi dont l’un concerne la relecture de la loi portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, et l’autre est relatif à la modification de la loi n°050 portant statut de la Magistrature. Selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ces deux textes qui seront transmis à l’Assemblée législative de Transition, permettront d’opérationnaliser la réforme consacrée au niveau de la Constitution et de donner plus de célérité dans le traitement des dossiers. En ce qui concerne le ministère en charge de la Santé, le ministre Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU a fait une communication orale relative à une nouvelle tarification des examens de scanners, d’IRM et d’actes d’hémodialyse. « Le Conseil a entériné une baisse significative des tarifs des examens de scanners, d’IRM et d’hémodialyse. Pour ce qui concerne les examens de scanners actuellement, le tarif moyen s’établit à 50 000 F CFA dans les hôpitaux publics. A partir de fin avril, la tarification sera de 25 000 F CFA soit une réduction de 50% quel que soit la localisation, les coûts et la technique. Pour les examens d’IRM, le tarif moyen au niveau de nos hôpitaux publics s’établit à 100 000 F CFA. A partir de fin avril, cette tarification va s’établir à 40 000 F CFA soit une réduction de 60% », a indiqué le Dr KARGOUGOU. Il a précisé que pour les actes d’hémodialyse, « actuellement au Burkina, si vous voulez être intégrés dans la file active pour bénéficier d’hémodialyse, vous devez payer une caution à vie de 500 000 F CFA. Le conseil a décidé de supprimer purement et simplement cette caution ». Selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, cette baisse drastique entre en droite ligne de la vision du Chef de l’Etat qui est de permettre à tous les Burkinabè d’avoir un accès équitable à des services et soins de santé de qualité.

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 7 février 2024

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 7 février 2024

Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté selon le Ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers importants inscrits à son ordre du jour. Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, le Conseil a adopté deux projets de décret. Le premier est relatif à la création d’une société d’économie mixte pour la confection des produits de l’habillement militaire et paramilitaire et ceux des structures privées industrielles et des établissements professionnels. Le second décret est relatif à une autorisation accordée à la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) en vue de sa participation au capital social de « IROTEX Burkina », créée pour la transformation industrielle du coton. La nouvelle industrie ira à la conquête du marché intérieur mais aussi celui de la sous-région voire du reste du monde, a expliqué le ministre en charge du commerce Serge Gnaniodem PODA. Au titre du ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un rapport portant modification des textes règlementant la commande publique. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, la nécessité d’adapter les textes au contexte actuel s’imposait ; d’où ce projet de loi qui devra permettre de « moderniser le dispositif de mise en œuvre des marchés publics et de disposer de textes qui répondent aux standards internationaux et permettent à l’administration de pouvoir exécuter les marchés publics dans de bonnes conditions », a-t-il précisé. Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté un document d’orientation en matière pénale dénommé « politique pénale » qui regroupe l’ensemble des procédés définis par le gouvernement pour lutter efficacement contre la délinquance et le phénomène criminel. Le ministre Edasso Rodrigue BAYALA a soutenu que le document va accroître l’accessibilité de la justice aux justiciables et renforcer la lutte contre la criminalité. Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, trois rapports ont été adoptés. Le premier est un décret modificatif de celui portant création du Conseil burkinabè de l’anacarde dont l’ancrage institutionnel revient au ministère en charge de l’agriculture. Le deuxième décret porte sur le Fonds burkinabè de souveraineté alimentaire qui « vise à optimiser l’ensemble des financements accordés à la chaîne de valeur agropastorale et halieutique », a indiqué le ministre Ismaël SOMBIE. Le dernier décret porte sur la mise en affermage des laiteries de Cissin à Ouagadougou et de Fada N’gourma ainsi que de dix stations piscicoles.

CEDEAO: Le Burkina Faso, le Mali et le Niger « décident en toute souveraineté » de quitter l’organisation régionale

CEDEAO: Le Burkina Faso, le Mali et le Niger « décident en toute souveraineté » de quitter l’organisation régionale

ACTUALITE. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme, ont déploré le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans le communiqué ci-dessous annonçant leur départ de cette organisation qui serait « sous l’influence de puissances étrangères ». « Désireux de réaliser l’intégration entre les Etats de la sous-région et mus par les idéaux de fraternité, de solidarité, d’entraide, de paix et de développement, Leurs Excellences Le Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, Le Général Moussa Traoré et Le Lieutenant-Colonel Seyni Kountché, respectivement Chefs d’Etat de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Mali et du Niger, créaient avec douze (12) de leurs pairs, le 28 mai 1975, à Lagos, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Après 49 ans d’existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et du Niger, constatent avec beaucoup de regrets, d’amertume et une grande déception que leur Organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme. En outre, la CEDEAO, sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur. En effet, l’organisation n’a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité ; pire, lorsque nos Etats ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes ; toutes choses qui ont davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des années de violence imposée par des hordes terroristes instrumentalisées et téléguidées. Face à cette situation qui perdure, Leurs Excellences, Le Capitaine Ibrahim Traoré, Le Colonel Assimi Goïta et Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, respectivement Chefs d’Etat du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Fait à Ouagadougou, à Bamako et à Niamey, le 28 janvier 2024″.

Burkina Faso. Conseil des ministres : un nouveau guide de maturation des projets adopté

Burkina Faso. Conseil des ministres : un nouveau guide de maturation des projets adopté

L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Il a examiné et adopté plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et pris des décisions importantes pour la marche de la Transition, selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a examiné un dossier portant guide de maturation des projets. Selon le ministre en charge des finances Aboubakar NACANABO, le guide en vigueur date de 2018 et une étude a montré qu’il présente quelques limites et ne répond pas aux priorités du moment. La nouvelle version prend donc en compte les limites et y apporte des améliorations. L’innovation majeure est l’examen en Conseil des ministres de la fiche projet dès son élaboration dans l’optique de donner des orientations par rapport aux priorités du moment. « Il est important de noter que les projets et programmes sont réalisés en lien avec le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement qui constitue le référentiel en matière de développement », a expliqué le ministre NACANABO. Le second dossier concerne l’opération de contrôle de services faits, de présences et des éléments de rémunération des agents de l’Etat particulièrement ceux de l’Agence nationale des soins de santé primaire. Il en ressort que plus de 500 agents sont en situation irrégulière ou perçoivent des rémunérations fictives ou encore font l’objet de double mandatement. « Le Conseil a donné des orientations claires pour que toutes les irrégularités relevées soient corrigées et que toutes les personnes qui ont été impliquées de façon directe ou indirecte dans ces irrégularités puissent être sanctionnées », a conclu le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective.

Usine de traitement des résidus miniers : le Président de la Transition invite les pays voisins à migrer vers le Burkina

Usine de traitement des résidus miniers : le Président de la Transition invite les pays voisins à migrer vers le Burkina

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a procédé, ce matin, au lancement des activités de l’usine de traitement des résidus miniers, Golden Hand SA, dans la zone industrielle de Kossodo. Ambition nourrie depuis plus de 10 ans, l’usine de traitement des résidus est aujourd’hui une réalité, et rime avec la dynamique des autorités de la Transition d’impulser un développement endogène basé sur l’utilisation de l’expertise locale dans la transformation de nos ressources nationales. C’est dans cette optique que le matériel de cette usine est entièrement conçu par des artisans burkinabè, comme l’a confié le Président directeur général de Golden Hand SA, Joachim Marie Emmanuel Tapsoba. Et, évoquant ce matériel, le Président de la Transition parle d’une révolution. « Le Burkina est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie ; c’est une technologie qui ne s’importe pas », a indiqué le Chef de l’Etat qui dit être venu saluer l’ingéniosité des chercheurs et inventeurs burkinabè. La mise en place de cette usine permettra au Burkina Faso de traiter sur place et d’avoir un contrôle total des résidus miniers qu’il exportait pour le traitement. Avec la technologie maîtrisée, le Président de la Transition est confiant quant aux capacités des Burkinabè à maintenir les efforts dans la production des machines et à traiter efficacement les résidus miniers. « C’est une évolution positive du contexte de souveraineté et donc de prise en main de nos ressources », a rappelé le Capitaine Ibrahim Traoré. Il a donc invité les pays voisins d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale à « maintenant migrer vers le Burkina Faso avec les résidus miniers parce que nous avons la technologie pour les traiter ». Le Président de la Transition a réaffirmé sa confiance et son soutien aux ingénieurs et encouragé le secteur privé à investir au Burkina Faso.

Burkina. Conseil des ministres : le gouvernement adopte un décret portant gestion des agents publics de l’Etat en situation de crise

Burkina. Conseil des ministres : le gouvernement adopte un décret portant gestion des agents publics de l’Etat en situation de crise

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce vendredi, le dernier Conseil des ministres de l’année 2023. Plusieurs dossiers ont été examinés et d’importantes décisions prises pour la bonne marche de la Transition, selon le Porte-parole du gouvernement, le ministre d’Etat Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil des ministres a adopté un décret portant gestion des agents publics de l’Etat en situation de crise. Ce décret vient combler un vide et vise à permettre au gouvernement d’avoir des éléments opérationnels pour gérer les cas de certains agents publics se trouvant dans des situations de crise, a indiqué le ministre d’Etat Bassolma BAZIE. « Notre pays traverse une situation difficile qui fait que malgré l’engagement, la détermination et l’esprit de sacrifice des agents publics, il y a certaines situations dans lesquelles ils se retrouvent ; pour les gérer, l’ancienne législation ne permet pas de prendre certains cas en charge », a expliqué M. BAZIE. Il a précisé que le décret qui s’articule sur six (6) parties porte, entre autres, sur l’organisation du service public de l’Etat dans les localités impactées par l’insécurité, les examens et concours professionnels, les affectations des agents, leurs évaluations annuelles, la prise en charge de ceux blessés, la discipline et les sanctions. Pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, deux rapports ont été présentés au Conseil. Le premier porte sur la situation prévisionnelle de la campagne humide 2023-2024. « Nous avons une production céréalière d’environ 5 346 304 tonnes de céréales produites. Ce qui représente une augmentation d’environ 1,30% par rapport à la campagne humide précédente et une augmentation 5,30% par rapport à la moyenne des cinq (5) dernières années. Ces résultats ont été atteints bien que certaines zones n’aient pas pu produire », a indiqué le chef du département, le Commandant Ismaël SOMBIE. Il est important de relever que ces résultats auraient pu être meilleurs si l’ensemble des données avaient été compilées dans les délais impartis. Le Commandant Ismaël SOMBIE se réjouit des performances atteintes qui se justifient par l’importance des moyens mis à disposition par le gouvernement en termes de soutien à la production. Toutefois, « malgré cet accompagnement et compte tenu de la campagne pluvieuse assez capricieuse dans certaines localités, il y a 19 provinces qui sont déficitaires, 7 sont en équilibres et 19 autres sont en production excédentaire. Ce qui découle sur un déficit céréalier d’environ 81 000 tonnes » a-t-il ajouté. Un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables est donc en cours de validation. Le deuxième rapport présenté est relatif à une proposition de solution pour la mise en valeur des sites de production de fruits et légumes de l’ex société Flex- FASO abandonnés depuis quelques années. Ces sites sont d’une superficie totale estimée à environ mille (1000) hectares. Selon le ministre Ismaël SOMBIE, le conseil a autorisé que des dispositions soient rapidement prises pour mettre en exploitation ces superficies en collaboration avec les populations locales en les organisant sous forme de coopératives en vue d’une reprise de la production d’anacarde et de fruits divers.

Burkina Faso. Autorité du Liptako Gourma : une délégation du Conseil des ministres échange avec le Chef de l’Etat

Burkina Faso. Autorité du Liptako Gourma : une délégation du Conseil des ministres échange avec le Chef de l’Etat

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce vendredi (22 décembre, Dnr) en fin de matinée, une audience à une délégation du Conseil des ministres de l’Autorité du Liptako Gourma, présente à Ouagadougou pour la 65e session dudit Conseil. Conduite par le ministre des Mines du Mali, président du Conseil des ministres de l’Autorité du Liptako Gourma (ALG), Amadou KEITA, la délégation s’est entretenue avec le Chef de l’Etat sur les activités réalisées et les perspectives. « Ça été une occasion pour nous de lui présenter ce que cette institution a fait, et ensuite tracer les perspectives (…) mais aussi ce qu’elle devrait être dans ce contexte marqué par la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) », a déclaré le Président du Conseil des ministres de l’ALG à l’issue de l’audience. Selon Amadou KEITA, avec la création de l’AES les trois Etats ont franchi une étape historique dans leur marche vers la souveraineté et l’intégration. « Cette Alliance est en train de se consolider, de prendre de l’envergure à travers les actions sur le plan sécuritaire qui ont donné des résultats probants sur le terrain », a soutenu le Président du Conseil des ministres de l’ALG. Au cours des échanges, outre les conseils, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a partagé sa vision de l’ALG avec ses hôtes. « Nous sommes en train de travailler sur les actions réalisées par l’ALG, les perspectives et aussi sur la façon dont cette institution doit être arrimée à l’AES », a soutenu M. KEITA. La finalité est de faire de l’AES, le moteur de la dynamique de rapprochement et d’intégration des trois Etats que sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso.